Salut tout le monde, c’est Nic. Après avoir publié le témoignage de Quentin qui a souffert de phobie sociale, j’ai le plaisir de vous partager la suite! Toujours sous la forme dynamique du témoignage, il présente les solutions qu’il a appliquées à son anxiété et le traitement qui l’a guéri de sa phobie sociale. Un article aussi passionnant qu’inspirant. Bonne lecture!
«Vous êtes enfin entre de bonnes mains, vous allez guérir».
En entendant ces mots, j’ai ressenti une immense vague de soulagement. J’arrivais enfin au bout du supplice.
Le psychiatre me regardait d’un œil curieux. Il savait que j’étais à la fois soulagé et inquiet.
Cela faisait des années que je souffrais d’anxiété sociale en silence, et j’avais enfin réussi à faire le premier pas.
J’avais réussi à demander de l’aide.
Je lui ai demandé alors plus de précision: «Quel est le traitement maintenant?».
Après quelques secondes de silence, il m’a regardé et a répondu: « Déjà, vous allez arrêter les cours jusqu’à la fin de votre année scolaire. De toute manière, vous n’y allez déjà plus ».
À mon tour de garder quelques secondes de silence.
Arrêter les cours. Moi qui m’étais donné tant de mal pour rejoindre cette école…
« Ne vous inquiétez pas, vous allez avoir d’autres activités pour vous permettre de vaincre votre phobie sociale » ajouta-t-il.
D’autres activités, comme quoi?
Qu’est-ce que j’allais devoir faire pour sortir de cette fichue maladie?
De toute façon, peu importait: j’étais prêt à tout pour m’en débarrasser.
Le traitement de ma phobie sociale: des débuts prometteurs
Je suis ressorti du rendez-vous gonflé à bloc. Enfin j’étais pris en charge.
Plus besoin de mentir à mes parents, j’avais un justificatif pour mon école et, surtout, on allait me proposer une solution.
Le psychiatre m’avait dressé la liste de mon traitement.
Je n’allais pas chômer!
Tout d’abord, j’avais une fois par semaine rendez-vous avec une psychologue, pour apprendre à mieux connaître mes émotions, apparemment.
J’allais donc avoir une heure tous les jeudis après-midi pour me confesser.
Bon. À voir ce que ça donne.
Ensuite, je commençais une thérapie de groupe pour phobie sociale, de deux heures par semaine, chaque mardi soir.
J’étais assez anxieux de voir ce que ça allait donner…
Me retrouver avec une dizaine d’autres personnes dans une pièce, voilà qui n’était pas vraiment ma tasse de thé.
Mais je ferais le nécessaire…
Et enfin, j’étais admis dans un hôpital de jour, où j’aurais des activités de groupe les lundis et les vendredis.
D’après le psychiatre, je me retrouverais avec des gens atteints de la même famille de trouble que moi, c’est-à-dire la famille des troubles anxieux.
Ah oui, sans oublier le traitement médicamenteux: antidépresseur (Seroplex) et un anxiolytique (Vératran) à prendre le soir.
Ce jour-là, je suis rentré chez moi beaucoup plus léger, et confiant sur mon avenir.
J’allais redevenir comme avant. J’allais guérir de ma phobie sociale!
Quelques semaines après le début du traitement de ma phobie sociale
Où en étais-je avec les solutions qu’on m’avait proposées?
J’aurais aimé vous dire que mes progrès avaient été fulgurants, que je commençais à sortir de nouveau et que mon anxiété avait presque disparu.
Mais ce n’était pas le cas…
En fait, rien n’avait changé. Ou presque.
La seule chose positive était que mes crises de paralysie du sommeil avaient complètement disparu.
Depuis que j’avais commencé les médicaments, je n’avais pas refait une seule crise de paralysie.
Presque magique. Et c’était déjà ça.
Mais pour le reste, rien.
Mes séances avec la psychologue
Mes séances avec la psychologue étaient agréables.
Très gentille, empathique, elle égayait un peu ma journée.
Mais ça s’arrêtait là.
Malgré des explications scientifiques, des métaphores infantilisantes ou quelques rares exercices de confrontations, les choses ne bougeaient pas.
Et qu’en était-il de la thérapie de groupe? Cette expérience fut mitigée.
La thérapie de groupe sur l’anxiété sociale
Je me rappelle de la première séance comme si c’était hier.
Je n’avais pas parlé.
J’avais seulement écouté les deux psychiatres et les quelques autres participants raconter leurs histoires.
À la deuxième séance, je n’avais toujours pas parlé, et je commençais à m’ennuyer quelque peu.
Entendre les gens se plaindre de leur quotidien n’était pas une activité très passionnante, à vrai dire.
À partir de la troisième séance, les exercices ont commencé.
Chaque participant devait écrire le dialogue d’une situation angoissante pour lui, réelle ou imaginée, peu importait.
Et on les jouait.
C’était le principe même de la thérapie. Des mini-pièces de théâtre entre phobiques sociaux.
Le seul souci, c’est que nous n’en faisions que deux par séance. Et nous étions dix.
Pas besoin de calcul pour vous rendre compte que cette thérapie de groupe était finalement très peu individualisée et que, la plupart des séances, vous ne faisiez qu’écouter les autres.
Attention, écouter le témoignage d’autres personnes victimes de la même maladie que vous n’a rien de mauvais, au contraire. C’est enrichissant.
Mais personnellement, je ne ressentais pas suffisamment les effets positifs de cette thérapie, même après plusieurs semaines.
Et mon moral commençait à en prendre un coup.
Le traitement de ma phobie sociale en allant à l’hôpital de jour
L’hôpital est sans aucun doute le pire point de ma thérapie.
J’en ai encore honte aujourd’hui, c’est pour vous dire!
Après mon intégration à l’hôpital, je participais à mon premier atelier au sein de la structure, un lundi matin.
Le psychiatre chargé de mon intégration m’avait décrit brièvement le but de cette activité.
Je devais fabriquer une marionnette pour ensuite la faire parler devant les autres. Cet atelier fonctionnait par groupe de cinq.
Peu rassuré, je me suis rendu le lundi matin à l’atelier, après avoir angoissé pendant plusieurs jours à l’avance.
J’étais vraiment en panique.
Et vous savez quoi?
J’ai tellement paniqué qu’à la pause, je suis parti. Pour ne plus jamais revenir…
J’ai aussitôt appelé le psychiatre pour qu’il me change d’activité, pour avoir peut-être quelque chose de plus facile pour commencer.
Il m’a dit qu’il s’en chargerait. Au final, il ne m’a jamais rappelé, et moi non plus.
Ma désillusion devant les solutions proposées pour guérir ma phobie sociale
Au bout de plusieurs semaines donc, le constat était simple.
Je ne guérissais pas de ma phobie sociale.
Rien ne changeait, et j’étais toujours autant terré chez moi, comme un lapin qui a peur de se faire chasser.
Et forcément, mon moral en prenait un coup.
Mon humeur était morose. Je parlais moins, je me levais de plus en plus tard… ça a commencé comme ça.
Puis, j’ai loupé des séances de groupe et des séances avec la psychologue. Je n’allais pas bien.
Ma motivation s’était dissipée petit à petit.
Le jour où j’étais sorti de mon rendez-vous avec le psychiatre «gonflé à bloc» me paraissait soudainement lointain…
« Vous êtes enfin entre de bonnes mains, vous allez guérir ».
Tu parles.
J’avais dépensé des milliers d’euros pour me soigner, pour presque aucun résultat.
Vous pensez peut-être que parler de milliers d’euros est exagéré? Faisons quelques calculs.
À raison de 60 euros la séance avec la psychologue une fois par semaine, cela fait 720 euros sur trois mois.
Rajoutez à cela environ 1200 euros pour la thérapie de groupe qui durait elle aussi trois mois.
Plus l’hôpital de jour, bien que la grande majorité soit remboursée par la sécurité sociale.
Plus le psychiatre, à 70 euros la séance, remboursé que partiellement.
Et ces chiffres sont sur trois mois.
Vous voyez ce dont je parle?
J’avais dépensé une petite fortune pour de bien maigres résultats.
J’ai donc décidé d’arrêter.
Le jour où j’ai dit stop au traitement de ma phobie sociale
« Vous m’en voyez navré Quentin. Essayez de laisser du temps au temps, ne faites pas cela sur un coup de tête. »
Si vous saviez... Ma décision était prise depuis pas mal de temps.
« Ce n’est pas contre vous, mais j’ai vraiment l’impression de ne pas avancer. Au revoir, monsieur ».
Ça y est. J’étais livré à moi-même.
Est-ce que j’avais peur?
Peut-être un peu.
Est-ce que j’étais excité?
Oui. Car j’avais un plan.
Peut être qu’il ne fonctionnerait pas, mais au moins, j’avais des objectifs.
Et rien que ça, c’était motivant.
Alors au travail.
Étape 1: Gérer mon anxiété handicapante
Avant même que je n’ose trouver la solution pour guérir de ma phobie sociale, je devais tenter de gérer mon anxiété.
Celle-ci m’accompagnait du matin au soir, et je ne me voyais pas faire des efforts pour vaincre ma phobie sociale tout en étant anxieux en permanence.
Oui, mais comment faire?
Telle était la question.
N’ayant aucune idée de la manière de m’y prendre, je me suis rendu consulter notre cher ami internet.
J’ai alors fait une liste de tous les livres sur l’anxiété qui me paraissaient pertinents et de très bonne qualité.
Valider le panier.
Acheter.
C’est parti!
J’ai dévoré ma liste de livres en quelques semaines seulement. Je prenais des notes, je faisais des listes, des comparaisons…
Puis, un beau jour, je me suis lancé.
J’ai testé presque chaque méthode que prônait chaque livre.
Les différents types de yoga, la méditation, des techniques de respiration, changer mon alimentation, etc. En résumé, j’ai essayé des dizaines de techniques.
Au bout d’un certain temps, j’étais capable de les classer en trois catégories.
1. Les techniques qui ont diminué mon anxiété de manière assez surprenante
Pas besoin de les faire à long terme pour en sentir les effets relaxants, autant sur le corps que sur l’esprit d’ailleurs.
2. Les techniques qui ont fonctionné moyennement
Avec ces solutions, je voyais une différence, mais ce n’était pas flagrant non plus.
J’ai mis dans cette catégorie les méthodes relativement efficaces, mais qui demandent trop d’efforts ou de temps à mon goût.
Mon but n’était pas de passer 3 heures par jour à faire des exercices de relaxation…
3. Les techniques qui n’ont pas marché
Le plus grand nombre entrait, hélas, dans cette catégorie…
Pourquoi?
Je n’ai pas vraiment d’explication.
Peut-être que ça dépend des personnes?
D’ailleurs, après avoir discuté avec des personnes qui s’étaient sorties de leur anxiété, j’ai remarqué une chose.
De manière générale, les méthodes ayant le plus gros impact sur notre anxiété sont les mêmes pour une grande majorité d’entre nous.
Ainsi, quelques semaines plus tard, et grâce aux solutions que j’avais identifié et qui fonctionnaient le mieux, mon anxiété avait nettement diminué.
Je ne parle pas de l’anxiété lorsque je faisais face à des situations angoissantes, non.
Pour le coup, mon anxiété sociale était présente plus que jamais.
Je parle de l’anxiété au quotidien, celle qui vous sert la poitrine et qui vous donne l’impression de faire une crise cardiaque.
Celle qui vous fait sentir mal sans aucune raison apparente.
Celle qui vous fait ruminer le soir avant de dormir.
Eh bien ma sélection de méthodes efficaces avait finalement porté ses fruits.
Et bien que j’avais arrêté mon traitement d’antidépresseur, je n’ai pas refait une seule crise de paralysie du sommeil.
Mon serrement dans la poitrine se faisait beaucoup moins sentir et je dormais mieux.
Bien.
C’était un bon début, pas vrai?
Mais bon, ne nous enflammons pas trop. Comme je viens de le dire, ce n’était que le début…
J’allais maintenant pouvoir m’attaquer aux choses sérieuses.
Vaincre ma phobie sociale de manière radicale et définitive.
Étape 2: Comprendre les origines
J’allais maintenant me plonger dans le fonctionnement de mon cerveau, de mes pensées et de mes croyances.
Et ça, ce n’était pas une mince affaire.
La première chose qui m’a marqué en faisant mes recherches est une phrase du Programme de Recherche et d’Information sur la Dépression (PRID), qui disait:
«On ne naît pas phobique social, mais on le devient».
Et cette phrase a toute son importance.
Elle signifie que notre phobie sociale n’est pas purement biologique, elle ne fait pas partie de nous.
Et c’est plutôt porteur d’espoir quand on cherche un traitement.
Une fois cette phrase en tête, qui m’accompagnera d’ailleurs jusqu’à ma guérison, j’ai entrepris de chercher les causes de ma phobie sociale.
Ça non plus, ce n’est pas facile.
D’après le psychologue Vincent Tribou, la phobie sociale serait causée par une multitude de facteurs biologiques, psychologiques et sociaux.
Il n’y aurait pas un seul déclencheur de cette phobie. Les causes seraient en réalité multiples, pour l’immense majorité des cas.
Ça n’allait pas simplifier mon travail, mais ce n’était pas grave.
J’ai donc commencé à chercher dans mes souvenirs les plus profonds.
Quels traumatismes avais-je vécus?
Quelle éducation avais-je reçue?
Étais-je plutôt sensible par rapport à la normale?
J’ai mis plusieurs semaines à répondre à toutes ces questions.
Et enfin, j’avais une explication sur l’apparition de ma phobie sociale.
Un mélange entre expériences traumatisantes à l’école, mon éducation parentale et mes modèles familiaux.
En parallèle, j’ai relevé toutes mes pensées automatiques qui prenaient le dessus lors de mes sorties angoissantes.
«Tout le monde te regarde», «Attention, il y a danger!», «T’es nul».
C’est comme cela que j’ai remarqué que je n’étais pas du tout tendre avec moi-même.
Comme avait l’habitude de dire ma psychologue, «Quentin, tu es tendre avec les autres, mais pas avec toi-même. Les gens ont tendance à être l’inverse».
Puis, dernier point de cette seconde étape, j’ai écrit mes objectifs de vie noir sur blanc.
Ça non plus, ce n’était pas facile.
Heureusement, j’avais une trame pour me guider.
Grâce à mon travail, j’avais désormais les origines de ma maladie, et son mode de fonctionnement.
Je me connaissais aussi davantage moi-même.
Désormais, il allait falloir me pencher sur le fonctionnement exact du cerveau atteint de phobie sociale, et sur la solution pour inverser la machine.
Étape 3: Préparer l’éclosion
Savez-vous ce que sont vraiment les croyances?
Nous les apprenons dès notre plus jeune âge, à travers notre environnement plus ou moins proche.
Celles-ci peuvent être limitantes ou, au contraire, positives.
L’enjeu de cette étape consistait à repérer mes propres croyances et à les modifier pour « casser » le schéma de pensée phobique social.
Croyez-moi, c’est tout, sauf simple.
Mais je n’ai rien inventé.
En réalité, j’ai tiré toutes ces étapes de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), mixée avec d’autres connaissances tirées des livres que j’ai lus et de mon expérience à travers ma thérapie ratée.
Mais passons.
En plus de ce gros travail sur mes croyances, j’ai classé mes émotions par ordre d’expression.
Évidemment, je n’en exprimais pas beaucoup.
Mais avec ce nouveau tableau, j’étais prêt pour la dernière étape, celle qui allait me faire renaître, celle qui allait me libérer!
Mais c’était celle qui était aussi la plus dure et qui me faisait le plus peur.
Étape 4: Mon traitement de la phobie sociale et ma renaissance jour après jour
C’était L’ÉTAPE fondamentale.
Toutes les étapes précédentes n’existaient que pour celle-ci.
Elle était la pièce maîtresse de mon traitement, celle qui ferait tout basculer, vers une vie épanouie ou vers la souffrance.
Et j’avais choisi la vie, peu importe ce que je devrais endurer.
Cette étape fondamentale de la solution qui a tout changé se nomme « exposition » en TCC.
Pour résumer l’exposition progressive, je dirai ceci: Elle est simple à comprendre, pas trop compliquée à mettre en place, mais difficile à vivre.
L’exposition est difficile parce qu’elle consiste justement à affronter ce qui nous fait peur. Et par définition, la peur et l’anxiété qu’elle produit sont désagréables à vivre.
Alors grâce à tous mes tableaux et à mes analyses des semaines précédentes, j’ai élaboré mon plan d’exposition.
Petit à petit, j’allais m’exposer aux situations angoissantes, sans trop me brusquer, mais sans reculer non plus.
Étalé sur plusieurs semaines, ce traitement ne pouvait que fonctionner.
J’avais planifié des outils pour analyser mes résultats et mon évolution. J’ai été surpris à quel point ces outils ont été une source de motivation supplémentaire (et capitale au cours du processus).
Le jour où mon moral baissait, je pouvais me référer à mes résultats et ainsi m’encourager en voyant clairement mon évolution et mes progrès.
Quoi de mieux pour repartir sur de bonnes bases?
Et c’est comme cela que j’ai recommencé à sortir.
Attention, je ne parle pas des sorties agréables.
Pas encore.
Je parle des sorties d’exposition, dans la rue, les magasins, les bars, etc.
J’avais élaboré mon plan d’exposition exactement selon mes besoins, et il était en train de fonctionner à merveille.
Étape 5: Booster mes habiletés sociales
Vous savez, lorsqu’on reste une longue période sans sortir, notre sociabilité en prend un coup.
C’est comme le sport: vous arrêtez quelques semaines et la reprise est souvent difficile.
Nos compétences sociales se perdent aussi.
Il faut les mettre en œuvre régulièrement pour les développer. Or je les avais peu utilisées depuis quelques mois.
Maintenant que j’arrivais de nouveau à sortir, à gérer mon anxiété et à revivre petit à petit, il me restait à booster mes compétences sociales afin de tirer un trait définitif sur cette phobie.
Confrontation du regard des autres, rôle de la voix, affirmation de soi… j’ai fignolé mon état d’être pour redevenir la personne que j’étais auparavant: quelqu’un d’extraverti.
Pour conclure cet article, je ne vous demanderais de retenir que deux choses primordiales si vous voulez traiter votre phobie sociale:
1. Il n’y a pas de solution miracle pour guérir de la phobie sociale.
Il ne suffit pas d’écouter trois séances d’hypnose pour vous débarrasser de cette maladie, ou bien de prendre des médicaments qui ne font que diminuer vos symptômes.
En revanche, il est tout à fait possible de s’en sortir.
J’en suis la preuve vivante.
2. Vous pouvez vous entourer des meilleurs psychologues et psychiatres et passer 5 heures par jour en thérapie, cela ne fonctionnera que si vous ne comprenez pas une chose.
Votre guérison dépend de vous, et de personne d’autre.
C’est lorsque j’ai compris cela que j’ai enfin pu trouver les solutions pour combattre ma phobie sociale.
Alors, n’attendez plus un signe extérieur.
C’est VOUS le déclencheur.
Bien sûr, il s’agit de mon histoire, de mon vécu, de mes résultats.
Il ne faut pas croire que ma situation s’applique nécessairement à vous.
Et je crois bien évidemment à la valeur du travail des psychologues et des psychiatres et vous pouvez très bien avoir d’excellents résultats avec eux, même si ce ne fut pas mon cas.
Dans tous les cas, prenez les rênes de votre vie, et foncez.
C’est l’heure de votre renaissance!
Si mon histoire vous inspire et que vous aimeriez aller plus loin, je vous invite à réaliser une psychothérapie avec un(e) psychologue.
Ce témoignage vous a plu?
Vous aimeriez vous aussi partager votre histoire?
Vous avez des questions?
Les commentaires sont là pour vous!
À propos
Quentin
Haguet
Je m’appelle Quentin et j’étais en dernière année dans une école de commerce à Lyon. Il y a un an, j’ai dû arrêter mes études à cause d’une maladie: la phobie sociale. J’ai traversé une période très difficile où j’ai mis énormément de temps et épuisé beaucoup d’énergie à comprendre ce qui m’arrivait. J’ai tout essayé pour m’en sortir: les psychiatres, les psychologues, les médicaments, rien n’y faisait complètement. L’anxiété et la dépression m’empêchaient encore de vivre. Mais aujourd’hui, grâce à un gros travail personnel, je suis guéri et je redécouvre la vie comme avant.
Jour a écrit
Formidable cher monsieur, vous avez eu le courage de vous confronter au problème petit à petit.
Patrice a écrit
Je suis moi-même phobique social et je te rejoins sur l’exposition, etc.
Mais c’est un véritable formatage du cerveau qu’on doit subir quand on est phobique depuis des années, et on n’a pas les outils de reprogrammation malheureusement.
C’est pour ça que je crois aux psys… même si pour l’instant aucun ne m’a été utile.
Bon courage pour la suite…