Si un homme a une grande idée de lui-même, on peut être sûr que c’est la seule grande idée qu’il ait jamais eue dans sa vie. (Alphonse Esquiros)
Dans cet article, je vais vous parler de ce qui se produit lorsque nous nous surestimons.
Il s’agit en quelque sorte du contraire du manque d’estime de soi…
C’est même son côté excessif !
Car l’estime de soi n’est pas une panacée.
À lui seul, le fait de s’apprécier ne conduit pas nécessairement à une identité équilibrée ni authentique.
Voyons tout cela de plus près…
William est un homme d’affaires ambitieux.
Rien n’a jamais été à son épreuve.
Déjà tout jeune, il collectionnait les réussites scolaires et il était toujours le capitaine de son équipe lors des compétitions sportives.
Aujourd’hui, aucun doute possible: William est un véritable leader. Il est à la tête d’une entreprise florissante dans le domaine des nouvelles technologies.
Pour atteindre une telle réussite en affaires, William a dû se battre et travailler beaucoup.
Mais il n’y serait probablement jamais arrivé s’il n’avait pas bénéficié d’une grande estime de soi.
William connaît ses capacités et sait qu’il peut continuer à multiplier ses succès.
Il est décidément très bien dans sa peau.
Il a confiance en ses moyens et c’est ce qui lui permet de relever chaque jour de nouveaux défis.
Malheureusement, à cause de sa grande confiance en lui-même, William se fait un devoir d’être le meilleur et d’avoir toujours raison.
Il est extrêmement compétitif.
Cette facilité à se battre l’a d’ailleurs beaucoup aidé dans le milieu des affaires.
Il tient tête à ses employés, mais aussi aux membres de sa famille et à ses amis.
Il croit fermement en ses idées.
Selon lui, il faut être vraiment expert pour apporter de meilleurs arguments que les siens et il n’hésite pas à devenir agressif pour avoir raison.
Pourtant, malgré son succès et son estime de soi, William n’est pas heureux.
Il se sent seul et incompris au sommet de sa réussite.
Ses relations interpersonnelles sont de courte durée et ne dépassent jamais le stade éphémère du projet ou de l’activité à réaliser.
Il s’intéresse aux autres tant qu’ils peuvent lui apporter quelque chose de précis dans un domaine qui l’intéresse.
Autrement dit, il les « instrumentalise »…
Il n’éprouve pas beaucoup de bonté ni de compassion. Pourtant, les gens l’admirent et il est même cité en exemple dans les médias !
William sait que la vie a beaucoup de bonnes choses à lui offrir.
Mais il ne sait pas quoi faire, lui qui est habitué à trouver rapidement des solutions à des problèmes difficiles.
C’est que le pauvre William est piégé au fond de lui-même.
S’il a réussi ses grands projets, c’est notamment parce qu’il s’est fié à lui !
Il ne voit pas l’heure où il commencera à se mettre en doute.
Si le doute de soi conduit au manque d’estime de soi, l’absence d’humilité et l’incapacité à considérer les autres et à se remettre en question est aussi source de souffrance.
Son attitude maintient William dans une impasse.
Il ne se doute pas que son estime de soi, qui est en grande partie responsable de sa réussite, joue aussi un rôle non négligeable dans son malheur…
Comment fonctionne la « surestime de soi » ?
L’identité humaine est complexe et prend plusieurs formes. Mais avoir une bonne estime de soi n’est pas la solution à tout.
Des recherches démontrent d’ailleurs que l’estime de soi, loin d’être une solution miracle, donne aussi lieu à des comportements inadaptés comme l’agressivité.1
Le sujet de cet article fait donc office d’exception par rapport à l’autodénigrement dont j’ai souvent parlé dans les articles précédents.
Que se passe-t-il lorsque nous avons une opinion excessivement positive de nous-mêmes ?
À l’instar des déséquilibres identitaires comme l’orgueil et la susceptibilité, la surestime de soi s’affirme habituellement contre l’entourage.
Au contraire de ceux qui se sentent coupables pour rien, il y a ceux qui ne se sentent coupables de rien !
De telles personnes s’affirment souvent au détriment du respect le plus élémentaire.
Tout comme le manque d’estime de soi, la surestime découle de distorsions cognitives qui ont construit une vision de soi partiellement invalide.
J’aimerais rappeler qu’il n’existe pas de critère universel pour établir la vérité d’une croyance.
Voici néanmoins un critère utile que j’ai retenu: Une conclusion est fausse (invalide) lorsqu’elle suscite des réactions et des croyances qui nous nuisent ou qui nuisent aux autres. |
Ce critère est un guide pour le bien-être dans la vie quotidienne, mais il n’est pas un outil adéquat pour porter un jugement moral, pour juger du bien et du mal.
La surestime de soi n’est pas réaliste mais, à la différence du manque d’estime de soi, elle est tellement positive qu’elle nous fait croire que nous avons plus de valeur que les autres.
Elle rend même parfois méprisant !
La surestime de soi ressemble beaucoup à l’orgueil.
Elle nous fait croire que nous sommes supérieurs aux autres et qu’ils doivent nous traiter avec plus de respect.
Une telle vision de soi risque donc d’engendrer des comportements très désagréables, comme l’arrogance et l’agressivité.
De plus, cette surestime nous fait croire que les autres nous apprécient autant que nous nous aimons nous-mêmes, ce qui n’est pas nécessairement le cas…
Lorsque l’image de nous-mêmes enfle (et notre tête à l’avenant…)
Tout comme les autres perceptions tordues de nous-mêmes, la surestime de soi est arbitraire et peu réaliste.
Comme je l’ai souvent martelé, il n’existe aucun critère universel pour déterminer la valeur d’une personne.
Le fait d’être chef d’entreprise, millionnaire ou reconnu internationalement ne fait de personne un meilleur être humain.
Par exemple, si le travail intellectuel est estimable, cela fournit-il quelque raison que ce soit de mépriser le travail manuel ?
Non !
Bien sûr, il existe des critères moraux qui se fondent sur la vie en société.
Selon ce point de vue, ceux qui travaillent à améliorer l’existence de leurs semblables ont une attitude plus constructive que les meurtriers en série !
Mais ma perspective se veut plus globale: les espèces d’hominidés dont nous sommes issus sont apparues il y a quelques millions d’années seulement, alors que la terre est âgée de 4,5 milliards d’années !
Cela ne donne-t-il pas une bonne petite leçon d’humilité ?
Ainsi, face à l’absolu, toute tentative de mesurer notre valeur personnelle et celle des autres réduit cette valeur à des critères très limités.
Et les conclusions auxquelles ces évaluations nous conduisent entretiennent de fausses images de soi.
Cette attitude à notre propre sujet ne nous mène guère sur le chemin du bien-être et de l’équilibre identitaire…
Les conséquences d’un amour de soi excessif
Vous avez probablement déjà rencontré une personne qui parlait sans cesse d’elle-même et qui transformait le détail le plus insignifiant en une grande réalisation personnelle.
En s’avantageant ainsi, cette personne tentait peut-être de faire en sorte que vous lui accordiez la même valeur que celle qu’elle s’attribuait à elle-même.
Les personnes qui exagèrent ainsi leur propre valeur risquent d’être déçues et frustrées dès que la réalité ne correspond pas à la vision idéale qu’elles ont d’elles-mêmes.
Il est préférable de rester honnête envers soi-même et de garder une vision réaliste de soi.
Malheureusement, les personnes hautaines et arrogantes croient toujours qu’elles ont de bonnes raisons de se comporter ainsi…
Depuis plusieurs années, des recherches en psychologie sociale constatent que les personnes qui ont une très bonne estime d’elles-mêmes sont souvent agressives et ont tendance à écraser les autres.2
Cette attitude découlerait du désir de défendre une haute opinion de soi. Mais cette manière de s’apprécier est malsaine puisqu’elle dépend de la comparaison aux autres.
Une appréciation de soi complète et authentique implique plutôt de croire en sa valeur indépendamment de quiconque.
Lorsque nous nous surestimons, nous avons tendance à sous-évaluer le risque que des événements fâcheux se produisent.
Nous croyons aussi beaucoup dans nos capacités à réussir ce que nous entreprenons.
Par exemple, nous sous-évaluons les risques de tomber malades, d’avoir un accident de voiture ou d’être victimes d’un acte criminel.
Mais d’un autre côté, nous surestimons nos résultats scolaires, nos possibilités d’obtenir un emploi et nos capacités à terminer un travail rapidement.
Certains chercheurs3 ont formulé une hypothèse selon laquelle cette distorsion positive nous aiderait à maintenir une humeur agréable et à ne pas sombrer trop facilement dans la dépression.
Le fait de ne pas pleurer et de ne pas nous révolter contre les atrocités qui se passent dans le monde, quand nous suivons l’actualité, serait un bon exemple de ce phénomène.
Par contre, cette vision de soi devient dangereuse si nous sous-évaluons les risques que des événements fâcheux nous touchent.
Par exemple, nous croyons souvent être de meilleurs conducteurs que les autres4, une surestime qui devient problématique si elle nous fait prendre des risques au volant !
Nous imaginons aussi que nous sommes en meilleure santé que la moyenne de la population et que nous vivrons plus de 80 ans.5
Cette conviction est néfaste si elle nous fait sous-estimer l’importance de la prévention, avec de l’exercice physique régulier et d’une saine alimentation…
Randall Colvin et ses collègues6 se sont d’ailleurs intéressés aux conséquences d’une évaluation aussi positive de soi. Ils ont constaté notamment qu’elle était souvent associée à des habiletés sociales moins riches.
Mais pourquoi les personnes qui s’aiment trop auraient-elles de moins bonnes relations interpersonnelles ?
Simplement parce que leur attitude méprisante ou arrogante les rend très désagréables à vivre, ce qui occasionne des conflits interpersonnels.
Reprenons mon exemple du début avec William pour mieux comprendre ce que vivent les membres de son entourage:
- William n’accorde d’attention qu’à lui-même et à ses opinions et il se valorise souvent. Les membres de son entourage ne se sentent donc pas considérés ni respectés.
- À son contact, les gens doutent souvent d’eux-mêmes. En effet, William est présomptueux et ceux qui le côtoient sont portés à s’évaluer à partir de ce qu’il valorise. Le problème vient du fait que tout le monde ne partage pas ses critères d’évaluation. William dégage une grande confiance en lui-même et exprime ses opinions (souvent très critiquables) comme s’il s’agissait d’une vérité universelle. Les gens qui s’accordent moins de valeur personnelle sont plus influençables, ils se rendent donc facilement aux opinions de William. Mais ce contexte suscite aussi des réactions agressives de la part des autres, qui veulent se soustraire à l’influence d’un tel personnage…
- Enfin, des personnes qui souffrent de la suffisance de William doutent de ce qu’il affirme avec autant d’assurance. Pour se protéger, elles veulent vérifier le bien-fondé de ce qu’il pense.
Lorsque nous avons une vision trop favorable de nous-mêmes, nous effrayons peut-être les autres s’ils se sentent lésés à notre contact.
Nous agissons comme si les autres devaient toujours être d’accord avec nos opinions, s’ils devaient nous écouter sans sourciller.
Nos semblables se sentent difficilement considérés lorsque nous rehaussons continuellement ce que nous sommes.
Nous nous imposons, quitte à vivre des conflits, simplement pour montrer aux autres que nous leur sommes supérieurs…
Composer avec la surestime de soi
Que pouvons-nous faire lorsque notre vision de soi balaie tout sur son passage ?
D’abord, il faut garder en tête que la surestime provient d’une évaluation exagérément positive de soi.
Lorsque nous nous surestimons, nous nous évaluons à partir de critères qui définissent notre valeur personnelle.
Le problème, c’est que nous faisons de ces critères des lois universelles.
Or, en généralisant ainsi notre vision du monde, il est plus facile d’écraser les autres sans même nous en apercevoir !
Sommairement, la surestime de soi dérive de la croyance suivante:
- Ce que je suis (mes activités, mon statut, etc.) fait de moi une personne qui a plus de valeur que les autres. Cela me permet de considérer les gens avec hauteur et même de les mépriser.
Nous n’avons pas à analyser longtemps cette conclusion pour comprendre qu’elle n’est pas réaliste !
Elle vient du fait que nous utilisons certains critères bien personnels, et non universels, pour juger les autres.
Alors, comment pouvons-nous réagir face aux personnes qui souffrent de cette enflure de l’ego ?
Commençons d’abord par éviter soigneusement (et absolument) d’utiliser leurs propres critères d’évaluation pour nous juger ou pour nous dénigrer !
Par exemple, si un étudiant est impressionné par un professeur prétentieux, il risque d’utiliser les valeurs de ce professeur pour s’enlever lui-même de la valeur personnelle.
Cela se produit souvent lorsque les autres nous impressionnent et que nous manquons de confiance.
Mais ce phénomène est normal. En effet, nous n’avons pas improvisé les critères à partir desquels nous nous évaluons.
Ces critères reposent sur un ensemble de croyances sociales qui distinguent ce qui a de la valeur de ce qui n’en a pas, et il est très difficile de remettre en question ces critères, même s’ils sont négatifs et arbitraires…
S’aimer moins, mais s’aimer mieux
Le contenu de notre identité varie beaucoup. Nous ne connaissons donc pas aussi bien toutes les dimensions de ce que nous sommes.
C’est ce qui se produit lorsque nous nous attribuons à tort des qualités.
Par exemple, une personne qui parle beaucoup sans écouter les autres peut très bien croire qu’elle communique merveilleusement !
Lorsque nous avons une trop haute opinion de nous-mêmes, nous sommes moins portés à accepter nos erreurs et à reconnaître nos comportement désagréables.
Il devient donc très difficile de modifier nos croyances erronées et de changer nos comportements.
Le but n’est évidemment pas de nous refuser la valeur que nous méritons. Par contre, nous pouvons être conscients de notre valeur sans l’utiliser pour dénigrer les autres.
Ce faisant, nous favorisons le respect des autres.
Et notre bien-être tient en bonne partie aux relations harmonieuses que nous avons avec nos semblables.
Voyons maintenant en quoi ces relations, justement, peuvent aussi porter atteinte à notre estime de soi.
L’estime de soi essentiellement sociale
Comment une personne apparemment confiante et dont la réussite sociale ne fait aucun doute peut-elle manquer d’estime de soi ?
En fait, elle ne manque probablement pas d’estime de soi.
Il serait plus révélateur de nous attarder à l’origine de cette estime de soi: la société.
Et comme nous l’avons vu avec William, trop de succès peut nuire s’il nous monte à la tête…
Lorsque nous grandissons, si nos parents nous donnent beaucoup d’affection, si nos camarades nous respectent et nous apprécient, si, enfin, nous réussissons ce que nous entreprenons, il est probable que nous développions une bonne estime de soi.
Mais cette estime de soi provient seulement d’expériences positives qui sont extérieures à nous-mêmes.
Autrement dit, nous ne nous aimons pas complètement si nous ne prenons pas conscience de notre valeur intrinsèque, pour nous-mêmes, indépendamment de ce que disent les autres.
L’estime de soi essentiellement sociale reste donc « incomplète ».
Elle ne dépend que des critères extérieurs que nous utilisons pour nous valoriser.
Si nous nous valorisons uniquement avec les compliments que les autres nous font, nous diminuons le contrôle que nous avons sur la vision de nous-mêmes.
Notre estime de soi vacillera facilement en fonction des événements et de ce que pensent les autres.
L’exemple de Jennifer:Jennifer accorde une grande valeur à la beauté physique. Elle est une belle femme qui possède une vision positive d’elle-même. Elle s’entraîne, surveille son alimentation et porte une attention particulière aux vêtements qu’elle porte. Mais l’estime de soi de Jennifer dépend beaucoup de sa capacité de plaire aux hommes. Lorsque les hommes apprécient la beauté de Jennifer, cela ne l’aide pas à porter attention aux autres facettes de sa personnalité. Son succès l’empêche de se connaître. Ainsi, elle n’intègre pas à son identité les raisons intérieures (donc personnelles) pour lesquelles elle possède de la valeur. L’estime de soi de Jennifer dépend de critères extérieurs et elle risque de moins s’aimer à mesure qu’elle vieillira… |
Comme vous le constatez, l’estime de soi essentiellement sociale ne provient pas de la conviction intime que l’on a de la valeur.
Elle est artificielle dans la mesure où elle dépend des autres et non de ce que l’on est pour soi-même.
Mais sur quoi repose donc une identité équilibrée ?
Authenticité et estime de soi
L’estime de soi essentiellement sociale que nous venons de voir nous permet d’aborder une notion fondamentale, celle de l’identité authentique.
Comme nous le savons maintenant, une véritable estime de soi ne peut pas se fonder sur des informations et des critères seulement extérieurs à nous-mêmes.
Par exemple, je peux être persuadé que les autres m’apprécient et avoir la confiance nécessaire pour réaliser mes objectifs.
Malgré cela, je ne me sentirai pas moi-même si j’attends continuellement que les autres me confirment que j’ai de la valeur.
L’estime de soi essentiellement sociale engendre même une certaine dépendance aux autres.
Elle agit comme une illusion et constitue un frein au développement d’un bien-être durable, car elle nuit à l’authenticité.
En effet, les fondations d’une identité authentique reposent plutôt sur la connaissance de soi, sur nos valeurs et nos intérêts, bref, sur l’intégrité de tout ce que nous sommes.
Une estime de soi fondée sur des distorsions cognitives dépend d’une vision incomplète et immature de soi-même.
Elle nous aveugle au sujet de nos propres faiblesses et fait reposer notre confiance en soi sur des critères superficiels.
Avec une telle identité, nous nous complaisons dans le regard des autres, ne recherchant plus que leur attention et leur admiration.
Si vous croyez souffrir de ce genre de déséquilibre, sans refuser les marques d’appréciation des autres, vous pouvez commencer à compléter votre vision de vous-même.
Il s’agit simplement de mieux vous connaître.
Cette initiative favorisera votre autonomie et enrichira votre identité.
Chaque détail de ce que vous apprendrez au moyen de vos expériences vous sera bénéfique.
Souvenez-vous qu’une attitude méprisante et des croyances sclérosées vous empêcheront toujours de prendre conscience de vos erreurs et de vous améliorer.
Il est très important de développer une identité aussi riche que réaliste. Le respect, l’humilité, la connaissance de soi et le désir de s’améliorer sont autant d’attitudes qui garantissent notre bien-être et notre authenticité.
Avec cet article s’achève notre voyage au cœur des distorsions et des déséquilibres identitaires.
Mais ce n’est qu’un début, par contre, si vous désirez vivre avec une identité équilibrée et authentique, car vous devez savoir comment maîtriser chaque jour ces différents problèmes.
Et si cet article vous a plu, sachez qu’il est tiré de mon livre Qui suis-je? Vous pouvez vous le procurer en version ebook pour le lire en entier.
Vous avez des idées ou des questions ?
Les commentaires ci-dessous sont là pour vous !
Références
- BAUMEISTER, R. F.; CAMPBELL, J. D.; KRUEGER, J. I.; VOHS, K. D. (2003), « Does high self-esteem cause better performance, interpersonal success, happiness, or healthier lifestyle ? », Psychological Science in the Public Interest, 4(1), 1-44.
- Voir par exemple BAUMEISTER, R. F.; BUSHMAN, B. J.; CAMPBELL, W. K. (2000), « Self-esteem, narcissism, and aggression: Does violence result from low self-esteem or from threatened egotism? », Current Directions in Psychological Science, 9(1), 26-29.
- Par exemple, TAYLOR, S. E.; Brown, J. D. (1999), « Illusion and well-being: A social psychological perspective on mental health », dans Baumeister, R. F. (éd.), The self in social psychology. Key readings in social psychology, Philadelphie, Psychology Press, 43-68.
- SVENSON, O. (1981), « Are we all less risky and more skilful than our fellow drivers? », Acta psychologica, 47, 143-148.
- WEINSTEIN, N. D. (1982), « Unrealistic optimism about susceptibility to health problems », Journal of behavioral medicine, 5, 441-460.
- COLVIN, C. R.; Block, J.; Funder, D. C. (1995), « Overly positive self-evaluations and personality: Negative implications for mental health », Journal of personality and social psychology, 68, 1152-1162.
Jean-Marc a écrit
Merci pour cette explication bien réaliste d’une des “maladies” de notre siècle naissant….
MARIA a écrit
Bonjour Nicolas,
Merci d’avoir tant amélioré ma vie, je me suis beaucoup identifiée à l’exemple de Jennifer.
Maintenant, je travaille à mieux me connaître. 🙂
Nicolas Sarrasin a écrit
Je suis heureux que mon travail vous soit utile Maria. Merci de me l’avoir partagé !