Dans cet article, vous apprendrez comment les distorsions identitaires dont je vous ai parlé jusqu’ici ne font pas que nous nuire: elles causent parfois un tort irréparable aux personnes qui nous sont chères !
Encore une fois, le fait de découvrir comment fonctionnent ces processus destructeurs est le meilleur moyen de les aider à prendre fin.
Le 8 mai 2015, le monde entier soulignait le soixante-dixième anniversaire d’un événement dont il faut que l’histoire se souvienne toujours: la capitulation sans condition de l’Allemagne nazie.
On peut résumer ainsi l’horrible spécificité de cette guerre: pour la première fois, des êtres humains ont assassiné d’autres êtres humains de manière industrielle.
Bien sûr, il s’agit là d’un exemple extrême.
Mais, pour pouvoir faire du mal aux autres, ne faut-il pas vouloir se nuire à soi-même ?
Comme nous l’avons vu dans un précédent article, les personnes que nous fréquentons possèdent une formidable influence sur la manière dont s’élabore notre identité.
Les autres influencent donc autant notre bien-être que notre détresse…
Si notre identité est confuse, il est fort probable que des doutes s’agitent au fond de nous-mêmes.
Après les distorsions spécifiquement identitaires, les problèmes que j’aborderai ici prennent leur source dans notre profond désir d’être aimés.
Il va sans dire que ces nouveaux tourments identitaires résultent encore des fausses croyances et des pensées absolues que nous générons.
Dans ce cas-ci, par contre, ces distorsions ne se révèlent qu’à travers les autres.
Par exemple, le fait de vivre un rejet de la part de nos parents risque de beaucoup nous affecter pour deux raisons.
D’abord, durant notre enfance, notre manque d’expérience ne nous fournit pas les connaissances nécessaires pour évaluer ce que nous vivons.
Notre esprit d’analyse n’est pas suffisamment développé pour que nous soyons aptes à remettre les événements en question.
Nous les intégrons facilement à notre identité et tenons pour vrai tout ce que nos parents nous disent.
Et à ce moment-là de notre vie, nos parents correspondent à peu de choses près à l’ensemble de notre monde connu !
Ils sont synonymes de survie et de vérité, ce qui leur confère une très grande importance.
Entre les autres et notre équilibre…
Si nous avons été rejetés pendant notre enfance, il y a de fortes chances que nous souffrions d’un manque d’estime de soi.
Pour cette raison, chacun devrait toujours se souvenir que les enfants ne sont pas des adultes miniatures.
Leur identité est en pleine formation et, de ce fait, ils interprètent les événements et les vivent d’une manière complètement différente de la nôtre.
À la différence, cependant, que l’identité d’un adulte est incroyablement plus résistante que celle d’un enfant, notamment parce que l’adulte est plus renseigné sur la vie…
Ainsi des comportements dépréciatifs des parents à l’égard de leurs enfants prennent-ils parfois de graves proportions.
C’est particulièrement le cas du chantage émotif, de la vengeance et de la jalousie qu’un parent peut faire subir à son enfant, dont voici un exemple.
Bernard n’est pas satisfait de l’attention que Line, son épouse, lui accorde parce qu’elle est trop accaparée par leurs enfants. Il se venge en leur attribuant la responsabilité de son propre désarroi.
Les enfants sont alors confrontés au comportement désagréable de leur père.
Ils se sentent tristes, mais ne disposent pas des moyens nécessaires pour comprendre une situation dont ils ne sont pas responsables.
De la même manière, de nombreux types de relations interpersonnelles influencent l’équilibre de notre identité, par exemple:
- Les relations familiales (les relations entre les parents et les enfants et entre frères et sœurs).
- Les autres relations interpersonnelles significatives (parenté, amis, collègues de travail, etc.)
- Les jugements directs ou indirects que les autres portent sur nous.
- Les différents contextes d’apprentissage (école et formation professionnelle, entre autres).
- Les nombreuses sources d’informations qui proviennent de la société, comme les magazines, l’Internet ou la télévision. Pour la petite blague, voici un exemple de ce que l’on pourrait retrouver dans certains magazines: p.8: Comment vous accepter telles que vous êtes; p. 14: 8 manières faciles de perdre du poids; p. 25: Recette d’un gâteau aux trois chocolats… Rien de très cohérent dans ces messages pour construire une identité équilibrée…
- La manière dont nous nous évaluons à partir de ces informations (point 5) et des jugements que les autres portent sur nous (point 3);
- Les valeurs véhiculées par la société. Par exemple, on valorise le fait de gagner beaucoup d’argent et d’obtenir du plaisir à court terme même si ces valeurs ne rendent pas heureux…
Bien entendu, cette petite liste ne constitue qu’un échantillon de toutes les influences sociales qui contribuent à former notre identité.
Et si vous aimeriez approfondir le sujet, sachez que le contenu de cet article est tiré de mon livre Qui suis-je? que vous pouvez lire en entier.
La société est l’univers complexe dans lequel nous vivons; c’est peut-être à elle que revient le rôle le plus important dans nos conflits identitaires.
Car lorsque les informations sur nous-mêmes qui proviennent de la société sont insuffisantes, fausses ou incohérentes, nous développons une vision négative de nous-mêmes.
C’est dans ce contexte que naissent les déséquilibres. Le fait de bien comprendre ce « mécanisme » aide à résister aux influences sociales lorsqu’elles sont négatives.
Lorsque les autres « déteignent » sur nous
Pour être heureux, nous devons jouir d’une identité cohérente.
Des informations inconciliables risquent donc d’avoir un effet discordant sur notre manière de nous percevoir.
Or, les informations qui circulent dans la société sont souvent contradictoires, ce qui nous conduit parfois à nous évaluer de manière paradoxale.
Prenons un exemple anodin.
Pensez au plaisir que vous éprouvez lorsque vous mangez un dessert.
D’un côté, vous ne voulez pas grossir mais, d’un autre côté, un bon dessert, c’est tellement bon !
Et les occasions qui vous incitent à en manger sont innombrables…
Prenons un autre exemple. Les médias comme le cinéma et la télévision montrent souvent des personnes hors de l’ordinaire.
Les acteurs deviennent des modèles à travers les rôles qu’ils jouent.
Mais ce que ces modèles nous suggèrent n’est pas toujours réaliste !
À force de suivre ces idéaux chimériques, nous risquons de nous dévaloriser…
Nous croyons que nous possédons moins de valeur chaque fois que nous constatons que nous ne ressemblons pas à ces modèles…
Cela occasionne de la déception et nous fait perdre confiance et motivation.
Ce phénomène découle encore de notre désir d’être acceptés des autres.
Et les personnes que nous considérons comme les plus importantes forment nos groupes de référence.
Elles nous servent de modèles dans l’élaboration de nos standards en ce qui a trait à nos habiletés, à nos valeurs et à nos comportements.
Nous partageons donc avec elles une certaine vision de la vie.
Dans un grand nombre de situations, les membres des groupes auxquels nous appartenons se comportent comme nous le ferions.
Ce que les autres sont et ce qu’ils font forge notre identité.
Ainsi, d’une certaine manière, les autres déteignent sur nous !
Il faut noter cependant que les informations qui contribuent à nous définir peuvent être biaisées.
Par exemple, un sondage effectué auprès de joueurs de hockey a révélé des choses surprenantes, notamment le fait qu’ils croient que le salaire d’un contribuable moyen est deux à trois fois plus élevé qu’il ne l’est en réalité !
Ils entretiennent cette croyance erronée parce qu’ils fréquentent d’autres joueurs qui, comme eux, gagnent un salaire qui se chiffre en millions…
Voyez-vous où je veux en venir avec tout ça ?
Que se passe-t-il lorsque les croyances et les valeurs des groupes auxquels nous appartenons sont biaisées.
Cela n’est-il pas une bonne recette pour être malheureux ?
Imaginez ce qui se produit lorsque les personnes que vous fréquentez croient qu’elles doivent réussir tout ce qu’elles font et que les autres doivent toujours les traiter comme elles le désirent !
Vous risquez d’entretenir de fausses croyances sur vous-même et sur la vie qui vous feront souffrir !
C’est la raison pour laquelle il vaut mieux garder votre esprit critique face à ce que croient les autres, même si vous les aimez beaucoup.
Par exemple, si un toxicomane fréquente d’autres toxicomanes, il encourage son comportement autodestructeur.
C’est ainsi que, après une désintoxication, il n’est pas rare de voir un ancien toxicomane faire une rechute lorsqu’il se met à fréquenter de nouveau ses anciens amis…
Cette influence des autres motive aussi de nombreux adolescents à fumer.
Pourtant, lorsqu’ils fument pour la première fois, le goût de la cigarette leur paraît souvent désagréable.
Mais la pression du groupe est si forte qu’elle leur fait habituellement ignorer leur dégoût.
Je peux parler d’expérience sur ce sujet. Adolescent, quand j’ai commencé à fumer, la cigarette n’était pas seulement dégueulasse, elle brûlait mes poumons !
Et vous savez quoi ?
Le désir d’appartenir au groupe m’a donné la volonté de souffrir jusqu’à ce que je puisse « fumer correctement », sans douleur.
J’ai heureusement arrêté de fumer depuis, mais j’ai quand même agi de manière aussi absurde plus jeune, et je suis sûr que je ne suis pas le seul ! 😉
Comme vous voyez, l’influence des autres devient parfois un véritable obstacle à notre équilibre !
Lorsque nous confondons nos besoins véritables avec notre désir d’être aimés, nous adoptons des attitudes qui ne correspondent pas à ce que nous sommes, simplement pour plaire aux autres ! |
Mais en écrivant tout ça, je ne veux pas vous faire conclure que l’idéal serait de nous cloîtrer et de vivre en solitaires !
Les groupes que nous fréquentons nous influencent aussi positivement.
Par exemple, une personne qui fume renoncera plus facilement à cette mauvaise habitude si les gens qu’elle fréquente ne fument pas.
Certains groupes favorisent notre développement et sont sources de bien-être.
Ainsi, nous gagnons beaucoup à fréquenter des personnes qui nous respectent et dont l’identité est équilibrée.
Nous mesurons parfois mal combien de nombreux problèmes personnels peuvent découler des interactions malsaines avec les personnes que nous fréquentons, par exemple:
- Des conflits à répétition (à fréquenter des personnes bornées, orgueilleuses et colériques);
- Des doutes sur nous-mêmes, sur notre valeur et nos choix (à la suite de critiques acerbes et non fondées de la part des autres);
- Des comportements délétères pour notre santé (manger mal, abuser de l’alcool ou d’autres drogues, etc.), à fréquenter des gens qui nous entraînent dans ces habitudes;
- Manquer de confiance en nos projets (si les autres en doutent systématiquement), etc.
Le premier ennemi à abattre réside bien dans les distorsions cognitives et identitaires.
Par contre, éliminer de notre vie de « mauvaises fréquentations », au sens littéral, peut aussi nous soulager de bien des souffrances inutiles.
Si vous fréquentez des personnes querelleuses, égocentriques, manipulatrices, méprisantes, pessimistes, décourageantes, etc., vous gagneriez probablement à trouver fréquentations plus saines…
Évoluer dans un environnement social agréable et harmonieux
Nos relations interpersonnelles nous font parfois vivre bien des souffrances.
Par bonheur, les bienfaits que nous en retirons sont également nombreux: appartenance, socialisation, apprentissage, loisirs…
Les autres nous influencent donc de manière positive ou négative.
Alors, si les membres d’un groupe que vous fréquentez vous font souffrir, deux choix s’offrent à vous.
- Le choix le plus difficile consiste à changer la manière d’être et de penser de toutes ces personnes. Mais, comme vous le savez sûrement déjà, cet objectif est à peu près impossible à réaliser !
- L’autre option, beaucoup plus réaliste, consiste à changer de groupe.
Bien sûr, il n’est pas facile de quitter ceux et celles que l’on est habitués de fréquenter.
Il n’en reste pas moins que c’est la meilleure chose à faire si ces personnes vous font souffrir et ne vous respectant pas, entre autres…
Dans ce cas, cependant, il importe de s’assurer que ce sont bel et bien les autres qui nous nuisent.
Nous sommes souvent la cause de nos propres malheurs et, si c’est le cas, le fait d’accuser les autres et de changer nos fréquentations n’améliorera strictement rien !
Il faut être bien certain de ce que nous faisons avant de changer nos fréquentations.
Le groupe est-il la cause réelle de nos problèmes ?
Une rupture trop rapide peut aussi être déstabilisante.
Le mieux consiste peut-être à fréquenter progressivement des personnes plus saines.
Ainsi, avec le temps, vous finirez par appartenir à un groupe de personnes respectueuses avec qui vous prendrez plaisir à grandir dans le respect, la confiance et la collaboration.
L’évaluation de soi et la comparaison aux autres
Le second élément sur lequel nous avons intérêt à nous concentrer, c’est la manière dont nous nous évaluons.
Depuis la nuit des temps, notre cerveau nous permet d’évaluer ce qui se trouve dans notre environnement.
Cette attitude joue un rôle fondamental dans notre survie.
Par exemple, elle a permis à nos ancêtres de distinguer les plantes comestibles des plantes vénéneuses.
Mais notre identité n’échappe pas à l’« habitude » psychologique d’évaluer et nous mesurons constamment notre valeur dans de nombreux domaines.
Si l’évaluation est utile pour nous améliorer, elle nous occasionne des problèmes identitaires lorsque nous l’appliquons à notre personne.
Or, il est absurde de croire que nous pouvons vraiment mesurer notre valeur personnelle.
La souffrance provient du fait que nous jugeons la valeur de notre personne en entier !
Ainsi, lorsque nous doutons de nous-mêmes, c’est l’ensemble de notre identité que nous mettons en doute.
Ce faisant, nous influençons notre vision de nous-mêmes, ce qui provoque parfois des déséquilibres émotionnels et identitaires.
Nous utilisons aussi les autres pour nous évaluer.
Comme nous l’avons vu, la société constitue une formidable source d’informations sur nous-mêmes.
Malheureusement, si nous nous comparons souvent aux autres, nous sommes amenés à nous forger une identité qui est très dépendante des stéréotypes sociaux.
Cela nous porte à nous évaluer très souvent et à nous définir à travers des valeurs qui sont extérieures à nous-mêmes.
Nous sommes trop ceci, pas assez cela…
Comme l’a écrit le philosophe français Gustave Thibon:
Ne se sentir heureux que par comparaison, c’est se condamner à n’être jamais vraiment heureux, car il faut toujours se démener pour rejoindre ou pour dépasser quelqu’un.
La comparaison aux autres nous empêche donc de nous sentir complets en soi.
De nombreuses recherches témoignent d’ailleurs de la relation entre la manière dont nous nous évaluons et les émotions positives ou négatives que nous vivons1.
Les évaluations négatives et globales de nous-mêmes développent aussi des attitudes peu constructives qui briment l’estime de soi.
Il y a d’abord l’évitement.
Nous évitons les expériences nouvelles lorsque nous entretenons des pensées comme « Je ne peux pas réussir », « Je ne mérite pas le succès » ou « Les autres sont capables, pas moi ».
Parmi ces attitudes peu constructives, il y a aussi la conscience sans l’action.
Dans ce cas, nous nous limitons à seulement contempler les attitudes qui seraient plus constructives sans pour autant les mettre en pratique…
Par exemple, je sais que je nuis au développement équilibré de mon identité lorsque je me compare sans arrêt aux autres.
Mais encore faut-il que je court-circuite ce processus destructeur lorsqu’il est à l’œuvre.
Il y a une grande différence entre prendre conscience de quelque chose et utiliser cette prise de conscience pour améliorer notre existence.
La conscience n’est rien sans l’action…
Comment nous accepter tels que nous sommes ?
Ce sous-titre illustre un lourd programme, mais qui est quand même réalisable !
Comme tout le monde, vous avez sans doute remarqué qu’à certaines occasions vous vous comparez aux autres.
La société dans laquelle nous vivons est impossible à éviter et, sans elle, nous ignorerions de nombreuses facettes de nous-mêmes.
La comparaison est donc essentielle pour nous connaître, car elle fournit des informations qui, autrement, nous resteraient à jamais inconnues.
Mieux nous connaître positivement est une chose, mais qu’en est-il des moments où la comparaison aux autres nous fait nous dénigrer ?
Il y a une différence importante entre la comparaison seule et le fait de nous comparer aux autres pour nous évaluer !
Le problème vient justement du fait que nous utilisons très souvent la comparaison pour nous évaluer.
C’est à ce moment que les problèmes surgissent !
Par exemple, c’est ce que fait Sandra lorsqu’elle affirme qu’elle n’est pas intéressante parce les gens apprécient beaucoup Louise. Sandra se compare alors à Louise et se déprécie.
La comparaison est un processus qui nous aide à aller chercher de nouvelles informations sur nous-mêmes.
Et, du point de vue psychologique, nous devons justement disposer d’informations pour exercer quelque évaluation que ce soit.
La cueillette d’informations constitue la première étape de toute évaluation.
Malheureusement, c’est aussi à ce moment que les distorsions identitaires entrent en scène.
C’est pourquoi les effets de la comparaison sont souvent pernicieux.
Le fait de nous comparer aux autres ne nous fournit tout simplement pas assez d’informations pour nous juger !
La valeur que nous nous attribuons au moyen de la comparaison procède nécessairement d’une hiérarchisation: soit nous sommes inférieurs aux autres, soit nous leurs sommes supérieurs.
Ce type de valorisation et de dévalorisation ne permet pas de construire une identité équilibrée.
L’évaluation engendre plutôt la compétition, les conflits, l’autodénigrement et l’égocentrisme.
Nous pouvons nous comparer aux autres pour mieux nous connaître sans pour autant nous critiquer.
Pour éliminer cette fâcheuse tendance à nous évaluer, nous devons accompagner chaque comparaison d’une acceptation inconditionnelle de nous-mêmes.
Autrement dit, je peux admirer une autre personne pour certaines de ses qualités que je ne possède pas (comparaison), mais ce n’est pas parce que je ne possède pas ces qualités que je possède moins de valeur personnelle (absence d’évaluation négative). |
Cette acceptation permet de ne pas nous évaluer globalement, de ne pas prendre la partie pour le tout.
Nous possédons tous une valeur fondamentale que personne ne peut nous retirer !
Si vous vous reconnaissez une valeur fondamentale, vous favorisez directement votre équilibre identitaire.
Le sentiment de votre valeur vous ouvre au monde et à la nouveauté, vous obligeant à vous interroger et à interpréter les événements de façon plus nuancée.
Il n’y a que des avantages à rester curieux !
Bien évidemment, l’action et l’expérience du monde ne nous enrichissent que si nous savons en tirer profit.
Dans le prochain article, nous aborderons en profondeur la question de l’équilibre identitaire et nous verrons ce qui provoque de profonds malaises à l’égard de ce que nous sommes.
Nous verrons aussi comment il nous est possible d’améliorer la situation !
Ce texte a suscité des idées ou des questions ?
Les commentaires sont là pour vous !
Référence
- Voir par exemple DAUENHEIMER, D. G; Stahlberg, D.; Spreemann, S.; Sedikides, C. (2002), « Self-enhancement, self-verification, or self-assessment? The intricate role of trait modifiability in the self-evaluation process », Revue internationale de psychologie sociale, 15, 89-112. Et SEDIKIDES, C.; Skowronski, J. J. (2000), « On the evolutionary functions of the symbolic self: The emergence of self-evaluation motives », dans Tesser, A.; Felson, R. B.; Suls, J. M. (éd.), Psychological perspectives on self and identity, Washington, American Psychological Association, 91-117.
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