Ma question aujourd’hui: possédez-vous les qualités psychologiques essentielles pour réussir sur Internet, démarrer des projets, gagner de l’argent et en faire votre emploi ? Ce billet présente des qualités « idéales ».
Bien sûr, vous n’avez pas à toutes les avoir pour réussir. Mais elles vous fourniront néanmoins quelques pistes à méditer…
Tout d’abord, il y a le leadership, un mot usé à la corde, utilisé à toutes les sauces, mêmes piquantes, pas toujours avec le meilleur goût…
Le leadership ne consiste pas à ce que plus de personnes nous suivent docilement, comme de gentils moutons.
Le véritable leader inspire les autres et les incite à faire preuve, eux aussi, de leadership.
Il faut du leadership pour devenir entrepreneur Web.
Pour fonder de nouveaux projets, nous devons y croire et persévérer. Alors, naît-on leader ou est-ce qu’on le devient ?
La part innée du leader
Dans une grande mesure, nos traits de personnalités sont innés: ils possèdent une base génétique.
Par exemple, les réponses émotionnelles, le degré d’extraversion et d’ouverture aux autres et à l’environnement (curiosité) et même la confiance en soi ont des bases biologiques.
Ainsi, plusieurs personnes possèdent un bon degré de leadership sans avoir eu à y travailler (les chanceuses !)
Mais attention, même si certaines personnes ont naturellement moins peur de la nouveauté ou gèrent facilement leurs émotions négatives, cela ne signifie pas pour autant que nous ne pouvons pas aussi améliorer certains de nos traits de personnalité.
Par exemple, j’ai travaillé à améliorer ma confiance en moi et à contrer ma timidité naturelle en décidant de donner des conférences pendant plusieurs années, une expérience qui a été fort enrichissante.
Mais un leader n’agit pas seul et ne cueille pas ses objectifs dans les arbres.
Et, comme en toute chose, puisqu’il vaut mieux se concentrer sur ce que nous pouvons changer et améliorer, attardons-nous davantage aux dimensions du leadership que nous pouvons faire évoluer, autant de dimensions qui vous aideront à entreprendre sur Internet et à améliorer votre vie, et vos finances 😉
Les qualités apprises, celles que vous pouvez faire grandir
Elles correspondent aux qualités des leaders qu’il est possible de développer. En voici en vrac:
Nos valeurs personnelles et notre capacité à les suivre
Nos valeurs sont ce qui est important pour nous, ce que nous associons au « bien ».
L’excellence et l’intégrité sont des exemples de valeurs. Les valeurs sont positives et il est rare que des gens poursuivent l’idéal d’être malhonnêtes ou mauvais à faire quelque chose.
Celles qui vous aideront à réussir vos projets Web sont, par exemple, la persévérance, le courage, la liberté et l’autonomie, la curiosité, la richesse, la créativité, l’autodiscipline, l’intelligence, la compétence et l’efficacité.
Bien sûr, vous n’avez pas à valoriser profondément tous ces aspects de votre vie.
Mais il est utile de connaître vos valeurs. Elles vous aideront à vous orienter et à vous motiver. Lesquelles sont les plus importantes pour vous ?
Viennent ensuite nos objectifs (personnels et professionnels) et le sens que nous donnons à notre vie
Le leader qui entreprend sur Internet entretient aussi de l’ambition: il sait qu’il reste toujours quelque chose à découvrir et à améliorer. Sa quête est incessante et c’est ce qui lui donne envie d’avancer.
Le désir d’apprendre
Il rime avec une insatiable curiosité, qui nourrit la compétence et la crédibilité (ce qui donne l’impression aux autres que, s’ils nous suivent, ils ne seront pas perdants).
Si cette dimension est importante pour les gestionnaires qui encadrent des équipes de travail, elle n’est pas moins cardinale à un entrepreneur qui, sur Internet, vise à présenter à ses clients des produits ou des services de qualité.
Ces derniers percevront immédiatement la qualité et l’authenticité, ce qui contribuera grandement au succès de l’entreprise.
Une vision à long terme
Si rare et si difficile à développer (l’être humain pense tellement à court terme…), la vision est pourtant essentielle à toute personne qui désire créer un projet d’une certaine envergure.
Plus la vision est à long terme et implique travail et persévérance, plus les résultats attendus sont substantiels.
Dites-moi, quelle est votre vision personnelle ou en tant qu’entrepreneur ? Que cherchez-vous à construire ? Quels résultats voulez-vous voir se produire ?
L’honnêteté et l’authenticité
Ici, c’est quand les « bottines suivent les babines ». Comment voulez-vous réussir si tout le monde doute de votre bonne foi ?
L’honnêteté et l’authenticité sont des caractéristiques essentielles des leaders qui nourrissent la confiance des autres et leur donne la certitude qu’ils ne seront pas trahis.
Un point très important lorsque vous désirez développer une clientèle fidèle à long terme.
Sur Internet, il existe TELLEMENT de gens qui essaient de faire de l’argent rapidement en vendant agressivement des produits douteux: non seulement leurs gains risquent d’être faibles, mais ils seront aussi de courte durée.
Ils devront ainsi recommencer encore et toujours de nouvelles arnaques.
Pourquoi ne pas concentrer tout ce travail dans un seul projet de grande qualité qui serait, par-dessus tout, honnête ? Les résultats n’en seront que plus durables.
J’arrête ici cette énumération qui pourrait être beaucoup plus longue, pour vous fournir plutôt un exemple.
Humilité et générosité
Les cas et les exemples que je propose dans ce blogue correspondent toujours à quelqu’un en particulier et à personne tout à la fois. En d’autres mots, je m’inspirerai souvent de mes expériences personnelles.
Voici donc l’exemple de Chloé, une entrepreneure qui a connu beaucoup de succès. Comme tout leader, elle s’occupe de plusieurs projets et travaille avec de nombreux sous-traitants.
Mais contrairement à d’autres personnes qui ont connu comme elle du succès, la première « anomalie positive » est qu’elle reste humaine et accessible.
Elle ne se prend pas pour une autre et n’a pas laissé l’orgueil de son succès l’obnubiler.
Bien sûr, elle sait faire preuve d’autorité et elle prend des décisions aux moments opportuns, mais elle a compris qu’une ouverture sans borne est garante de confiance, de communication et de bonne entente.
Elle sait que les relations jouent un rôle de premier plan dans son travail.
Le résultat ? Grâce à cette attitude, elle favorise les nouvelles rencontres, les nouveaux partenariats et elle fait croître davantage son entreprise.
Elle possède manifestement des qualités innées de leader, comme la facilité à gérer ses émotions négatives et son stress, mais ce qui ressort le plus, c’est cet effort constant d’apprendre et de s’améliorer ainsi que l’humilité dont elle fait preuve.
Un excellent modèle à suivre !
En résumé, on ne peut pas apprendre à être un leader. Par contre, on peut apprendre quelles sont les caractéristiques des véritables leaders et les développer, malgré nos limites.
Le rôle fondamental de la connaissance de soi pour nourrir la confiance et la réussite
À travers mon travail dans les organisations mais également à travers mes recherches lors de la rédaction de mon livre Qui suis-je ?, j’ai constaté que l’identité était une dimension fondamentale de notre vie et que nous sous-estimions grandement son importance.
Notre identité constitue le cœur de tout ce que nous sommes.
Elle influence notre confiance, notre motivation, nos relations, nos objectifs, bref, tout ce qui façonne notre vie.
Lorsqu’on veut devenir entrepreneur, il est important d’apprendre d’abord à se connaître pour influencer positivement nos résultats et, surtout, éviter qu’une mauvaise connaissance de soi nous fasse emprunter l’avenue pernicieuse du manque de confiance.
Nous sommes la personne que nous connaissons le mieux et pourtant nous avons de la difficulté à utiliser cette connaissance pour avancer…
Il n’existe malheureusement pas de manière de bien nous connaître une fois pour toutes. Les sources d’informations et d’expériences à partir desquelles nous apprenons sur nous-même sont variables et parfois contradictoires…
Parfois nous réussissons, parfois nous échouons; parfois les autres nous aiment et nous font des commentaires positifs, d’autres fois c’est tout le contraire…
Notre identité change au gré de nos expériences et à travers les périodes de la vie.
Mais la capacité à bien nous connaître est proportionnelle au temps et à l’importance que nous y consacrons.
Nous pouvons prendre conscience que tout ce que nous apprenons sur nous-même peut être nuancé, critiqué.
Le mot-clé est donc « introspection ».
Trop d’informations positives sur nous-même peuvent créer les distorsions de l’orgueil et de la suffisance.
Trop de mauvaises expériences tuent notre confiance et notre estime de soi…
Puisque la vie ne nous fournit pas de la rétroaction sur nous-même de manière parfaite et équilibrée, c’est à nous de surveiller les conclusions que nous tirons à notre égard, pour nous assurer que ce que nous croyons est le plus valide possible.
L’introspection est aussi une clé de la sagesse.
Elle nous permet de savoir comment nous réagissons à différentes situations. Elle nous aide à apprendre de nos erreurs pour éviter qu’elles se répètent, pour peu qu’on soit assez humble pour accepter de nous tromper.
L’humilité est la base d’une identité saine qui ne cherche de reconnaissance qu’à travers ses propres valeurs et qui peut se passer d’impressionner les autres (le symptôme d’un déséquilibre de l’estime de soi).
Elle favorise l’apprentissage sur soi, mais aussi l’ouverture à ce que les autres peuvent nous apprendre, ce qui nous permet de progresser plus rapidement.
Notre identité est-elle reliée à notre bien-être au quotidien ?
Dans mon livre le Petit traité antidéprime, je définis le bonheur à travers deux voies distinctes mais complémentaires. La première consiste à identifier tout ce qui nous rend malheureux et à le faire diminuer.
Il s’agit par exemple des conflits, des influences sociales négatives et de l’autodénigrement.
La deuxième voie du bonheur consiste, au contraire, à nourrir tout ce qui est gratifiant, tout ce qui nous fait évoluer et qui suscite en nous un état de bien-être et de satisfaction.
Or, nous jouons un rôle beaucoup plus important que nous le croyons souvent dans notre capacité à faire diminuer la souffrance et à augmenter notre bonheur.
Et notre identité joue un rôle non négligeable à cet égard.
Pourquoi ?
Parce que c’est à partir de ce que nous pensons de nous-même que nous interprétons les événements.
Par exemple, une personne qui manque d’estime de soi sera prompte à se critiquer et à se décourager.
Elle ne croira pas en ses projets (sens), n’aura pas envie d’y travailler (motivation), échouera car elle ne fera rien, et elle s’autodénigrera en se disant « J’avais bien raison, je ne suis pas capable de réussir ! »
Ce « malheur » découle seulement de la manière biaisée dont elle se perçoit, et cette vision nuit à son bonheur et à sa réussite.
En comprenant mieux qui nous sommes et comment nous nous rendons heureux ou malheureux, il devient possible d’agir et de modifier en profondeur notre manière de nous percevoir, pour mieux réussir et profiter de la vie !
L’importance des autres pour nous connaître
Notre identité constitue l’ensemble de ce que nous connaissons à notre sujet. Nous savons des choses sur notre corps, nos émotions, nos relations, nos souvenirs, nos rêves, et bien d’autres sujets encore.
Toutes ces informations, nous les avons apprises au fil des années à travers nos expériences.
Mais nous sommes nés au milieu d’autres êtres humains et nous avons vécu toute notre vie dans une société.
Un grand nombre d’informations que nous apprenons sur nous-même provient donc des autres et de la manière dont nous nous comparons à eux.
Tous les jugements que les autres ont passés à notre sujet ont contribué à forger ce que nous sommes.
Si nous nous croyons chaleureux, sociables ou créatifs ou, au contraire, paresseux, bornés ou déprimants, nous le savons en grande partie parce que les autres nous l’on dit…
Cette influence n’est donc pas toujours positive…
Par exemple, les médias peuvent influencer négativement la vision de nous-mêmes.
Les vedettes présentées dans les magazines et la publicité suggèrent des idéaux qui ne sont pas du tout réalistes.
Les standards de beauté présentés correspondent à moins de 5% de la population. Une stratégie bien efficace pour être mal dans sa peau…
Il est impossible d’être satisfait de qui nous sommes si nous nous comparons à des modèles irréalistes…
Ce genre d’influence négative est d’ailleurs reliée à des problèmes comme l’anorexie. Il importe donc de rester conscient de l’importance que les autres et la société jouent sur la manière dont nous nous définissons, pour rester fidèles à nous-mêmes.
Il s’agit d’ailleurs de la seule manière de rester véritablement authentique !
Comment construisons-nous les fausses idées de nous-même qui nous portent à échouer ?
Si notre identité rassemble tout ce que nous connaissons à notre sujet, il arrive très souvent qu’une partie soit carrément fausse et nous nuise.
Ainsi, une personne qui croit très bien se connaître peut en partie se tromper à son propre sujet !
Dans mon livre Qui suis-je ?, je nomme « distorsions identitaires » ces pensées tordues à notre sujet. Elles prennent souvent la forme d’absolus (tout ou rien) qui sont tout sauf réalistes.
Par exemple, une personne qui croit qu’elle doit toujours réussir tout ce qu’elle entreprend ne tolérera pas l’échec.
Si elle échoue, elle pourra se décourager ou, au contraire, s’acharner au point de devenir douloureusement perfectionniste.
Elle sera tellement exigeante envers elle-même qu’elle ne fera plus la différence entre un travail bien fait ou un excès de travail inutile.
Elle se concentrera sur des détails qui lui feront perdre de vue l’ensemble et ses décisions lui permettront d’obtenir moins de résultats. Son stress et son insatisfaction augmenteront proportionnellement.
Imaginez un entrepreneur web qui porte tellement attention à certains éléments – comme le design de son site –, qui met la barre si haut, qu’il finit par voir son projet comme une véritable montagne.
Au lieu de se contenter d’un site moins parfait et de l’améliorer avec le temps tout en commençant à obtenir des résultats comme des ventes, il perd toute motivation face à la quantité de travail et à l’idée confuse de perfection qu’il s’impose.
Et le pire, c’est que les personnes dans cette situation n’auront même pas conscience du rôle que leurs standards irréalistes jouent dans leur malheureuse situation.
Mais à partir du moment où nous savons identifier ce genre de pensées tordues, nous pouvons commencer à nous en libérer. C’est encore une fois faire preuve d’introspection.
Nous pouvons aussi trop nous aimer et cela nous nuit tout autant
Laissez-moi illustrer cette attitude destructrice par un exemple.
Benoît est un homme d’affaires ambitieux et il est à la tête d’une entreprise florissante.
Pour atteindre une telle réussite en affaires, il a dû se battre et travailler beaucoup. Mais il n’y serait probablement jamais arrivé s’il n’avait pas bénéficié d’une grande estime de soi.
Benoît est très bien dans sa peau et il a confiance en ses moyens.
Malheureusement, à cause de cette confiance démesurée, il se fait un devoir d’avoir toujours raison et il est extrêmement compétitif.
Cette facilité à se battre l’a d’ailleurs beaucoup aidé dans le milieu des affaires. Il tient tête à ses employés, mais aussi aux membres de sa famille et à ses amis.
Pourtant, malgré son succès et son estime de soi, Benoît n’est pas heureux.
Il se sent seul, incompris et ses relations interpersonnelles sont superficielles et souvent de courte durée car il utilise les autres. Il s’est piégé au fond de lui-même.
Il est l’exemple contraire de celui que j’ai présenté plus haut avec Chloé.
Que se passe-t-il lorsque nous avons une opinion excessivement positive de nous-même ? La surestime de soi s’affirme habituellement contre l’entourage.
Au contraire de ceux qui se sentent coupables pour rien, il y a ceux qui ne se sentent coupables de rien. De telles personnes s’affirment souvent au détriment du respect le plus élémentaire.
Tout comme le manque d’estime de soi, la surestime découle de pensées tordues qui ont construit une vision de soi partiellement fausse.
Cette vision de soi n’est pas réaliste: elle nous fait croire que nous sommes supérieurs aux autres. Une telle identité risque d’engendrer des comportements très désagréables, comme l’arrogance.
La comparaison aux autres se situe à la source de ce problème, mais nous pouvons nous comparer sans obtenir de résultats aussi catastrophiques…
Quelle est la relation entre la connaissance de nous-même, la confiance, l’estime de soi et la motivation ?
Si notre identité constitue l’ensemble de ce que nous connaissons à notre sujet, l’estime de soi et le leadership découlent de la manière dont nous évaluons notre identité.
Je posséderai une piètre estime de soi si j’estime que les gens ne peuvent pas apprécier qui je suis.
De même, la confiance en soi provient de ce que nous jugeons être capable de réussir.
Une personne manque de confiance justement parce qu’elle ne se croit pas capable d’atteindre les objectifs qu’elle aimerait réaliser.
Encore une fois, nous parlons de l’identité.
Et pensez au degré de motivation que possède la personne qui se croit incapable d’accomplir quoi que ce soit…
Toutes ces dimensions sont donc étroitement reliées entre elles à travers notre manière de nous percevoir.
Alors pensez à quel point l’estime de soi, la confiance et la motivation sont importantes pour réussir vos projets web.
Le premier sujet sur lequel vous concentrer avant de débuter quoi que ce soit est probablement de faire le point sur vous-même.
Est-ce que vous vous appréciez à votre juste valeur ? Est-ce que des distorsions nuisent à votre confiance et à votre motivation ? N’hésitez pas à partager votre perspective dans les commentaires !
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