Les stéréotypes soulagent les gens de l’effort de penser. (Gilbert et Hixon1)
Dans l’article que je vous offre ici, je vais vous présenter comment se manifestent les préjugés, cette distorsion cognitive qui nous nuit au quotidien.
Ces limites proviennent du fonctionnement normal de votre cerveau mais peuvent contribuer à vous rendre malheureux.
Il est donc très utile d’en apprendre plus sur le sujet !
Comme dans les autres articles que je vous ai partagés sur mon blogue, je présente plusieurs recherches scientifiques en psychologie. Cela peut rendre la lecture plus ardue.
N’hésitez donc pas à sauter les parties qui pourraient moins vous intéresser (ou l’article au complet) pour vous rendre directement à ce que vous trouverez le plus utile !
Mon but est de vous aider et n’oubliez pas que l’ensemble du contenu de mon blogue ne correspondra pas à ce type d’article qui est beaucoup plus lourd.
Bon, cette petite mise en garde faite, je commence…
Grâce au processus cognitif de catégorisation (que j’ai présenté en détail ici), nous mémorisons les informations qui sont souvent répétées et nous les utilisons pour interpréter la réalité.
Puisqu’elles sont souvent répétées, ces informations deviennent typiques.
C’est ce que désignent des termes aussi variés que « préjugés », « lieux communs », « stéréotypes » et « clichés ».
Le stéréotype est généralement très utile. Il n’est qu’une classification des gens, des choses et des événements selon des catégories bien déterminées.
Par exemple, lors d’un voyage en Chine, ils nous évitent de demander constamment aux habitants s’ils parlent français.
Nos stéréotypes nous informent qu’ils ont bien plus de chances de parler le mandarin…
Les stéréotypes nous rendent donc bien service, car ils nous aident à gérer la complexité.
Ils nous font simplifier des informations à propos des objets et des gens et nous permettent de les traiter plus efficacement.
Nous ne retenons ainsi que quelques caractéristiques des gens et de l’environnement, et nous les utilisons comme points de repère pour juger et réagir.
Les recherches en psychologie qui nous aident à expliquer les préjugés…
Ces différents termes, « préjugé », « lieu commun » et « stéréotype », se rapportent tous au processus cognitif fondamental de la catégorisation.
Depuis les années soixante-dix, des recherches en psychologie ont soulevé plusieurs questions sur ce sujet.
En voici diverses perspectives qui aident à comprendre.
La théorie des prototypes
Un prototype est un concept, et un concept est un assemblage des caractéristiques les plus représentatives associées à un objet (un chien, par exemple) ou à une idée, comme l’amour2.
Par exemple, la capacité de voler est une caractéristique typique de la catégorie des « oiseaux ».
Lorsque nous rencontrons un nouvel animal volant, la typicité de cette caractéristique nous aidera à le classer rapidement dans la catégorie des oiseaux, à moins que d’autres caractéristiques nous fassent changer de catégorie, comme dans le cas du papillon (insecte) ou de la chauve-souris (mammifère).
La théorie des exemplaires
Un exemplaire correspond aux stimuli associés à une expérience de l’environnement.
Par exemple, quand mon chien traverse le salon, je mémorise un exemplaire de l’objet « chien ».
Selon cette théorie, des ensembles d’exemplaires qui partagent une majorité de traits communs (la morphologie du chien, par exemple) forment les catégories de nos connaissances.
À la différence de ce que nous faisons avec les prototypes, nous ne classons apparemment pas les nouveaux éléments selon leurs caractéristiques mais plutôt selon leur nombre.
Par exemple, si de nombreux moineaux vivent dans notre région, cette espèce d’oiseau deviendra plus représentative de la catégorie « oiseaux » que l’aigle ou le toucan.
L’influence de l’environnement devient donc très importante puisque la « typicalité » dépend de nos expériences et du contexte3.
Un petit test à tenter autour de vous |
Une petite expérience illustre de manière surprenante ce mode de catégorisation. Demandez aux gens de votre entourage de nommer le plus rapidement possible un outil et une couleur. S’ils répondent vraiment intuitivement et rapidement, sans réfléchir, les gens diront « marteau » et « rouge » dans la majorité des cas. C’est parce que, dans notre culture, ces deux « exemplaires » sont plus typiques des catégories « outils » et « couleurs ». |
L’effet des connaissances
Ce troisième domaine a plus récemment émergé des recherches sur les concepts.
Il correspond à l’influence que nos connaissances exercent sur certaines activités cognitives, comme la catégorisation et le raisonnement4.
Cet effet a déjà été minutieusement observé, notamment dans l’apprentissage.
Par exemple, un expert est une personne qui possède beaucoup de connaissances sur un sujet donné.
Dans ce cas, ses connaissances lui permettent de résoudre un problème beaucoup plus efficacement qu’un novice.
Il raisonne différemment, car les informations dont il dispose sont plus nombreuses et lui permettent de faire des liens inaccessibles au novice.
Bien sûr, ces théories sont toujours à l’épreuve et les recherches n’ont pas encore départagé précisément le vrai du faux, ce qui ne nous empêchera pas de retenir du bon des trois.
Nos connaissances du monde (concepts) sont des ensembles de propriétés (prototypes) qui sont mémorisées grâce à la répétition des stimuli (exemplaires) et qui s’organisent à partir des informations qui sont déjà présentes dans notre mémoire (effet des connaissances).
Mais peu importe la perspective, la catégorisation et nos représentations du monde nous sont très utiles.
Elles nous aident à subvenir à nos besoins.
Pourtant, un problème subsiste…
Nos stéréotypes nous font parfois généraliser des informations complètement fausses sur lesquelles nous basons ensuite notre interprétation de la réalité et nos réactions.
C’est d’ailleurs ce qui a nourri les croyances qui sont à l’origine de la Deuxième Guerre mondiale…
En généralisant des conclusions inexactes sur les Juifs, les nazis ont échafaudé la plus horrible industrie de la mort de l’histoire.
Les travaux sur la formation des concepts et sur la mémoire sémantique illustrent le fonctionnement des stéréotypes.
Nous apprenons et nous reconnaissons plus facilement les éléments les plus représentatifs d’une classe que les autres5.
Par exemple, le lendemain d’une soirée, nous nous remémorons plus facilement les personnes que nous connaissions ou qui étaient plus marquantes, qui portaient des vêtements criards ou adoptaient un comportement extraverti, par exemple.
Nous évaluons donc beaucoup à partir de cette représentativité.
Quand les stéréotypes deviennent des préjugés
Mais ces fameux stéréotypes, si utiles, nous causent des problèmes, chaque jour.
Le terme « préjugé » désigne justement la forme que prennent les stéréotypes lorsqu’ils deviennent problématiques.
Pour éviter la confusion, je les appellerai donc des préjugés à partir d’ici.
En voici une brève analyse:
Les préjugés sont les informations généralisées qui fondent nos conceptions du monde. En ce sens, ils constituent aussi nos croyances.
Remarquez que le terme « préjugé » comporte le préfixe « pré », qui signifie « avant ».
Ça vous montre combien les préjugés se manifestent rapidement: ils sont souvent automatiques et, dans ce cas, restent inconscients.
Ça signifie également que nous les utilisons sans considérer leur validité.
C’est d’ailleurs le petit détail qui nous cause des problèmes…
Autant les préjugés sont utiles, autant ils peuvent devenir redoutables.
Bien qu’ils nous aident à prévoir les événements, à les classer pour mieux les comprendre, ils nous confinent à des modes d’explications souvent faux et insuffisants.
C’est comme si on classait un livre sur les rayons d’une bibliothèque sans même avoir regardé son contenu !
Le psychologue Daniel Kahneman, « Prix Nobel » d’économie en 2002, a consacré la majeure partie de sa carrière à étudier la manière dont l’être humain raisonne et prend des décisions dans un contexte d’incertitude.
Avec son collègue Amos Tversky, il a élaboré des modèles explicatifs, les heuristiques, qui décrivent le fonctionnement de nos processus mentaux et quelques-unes de leurs limites.
Du point du vue du fonctionnement de notre cerveau, une heuristique est un ensemble de moyens « rentables » (qui nécessitent peu de temps et de ressources), habituellement efficaces, qui nous aident à évaluer la réalité et à trouver des solutions.
Elle nous fournit des explications adéquates, sauf dans certaines conditions, où elle génère des erreurs régulières et même prévisibles.
Pour expliquer ces fameuses heuristiques, les chercheurs en ont proposé une, dite de représentativité.
Ainsi, nous jugeons d’autant plus probable une information ou une situation qu’elle est représentative de la catégorie à laquelle elle appartient.
Pour illustrer cela, voici un petit test qu’ils ont fait faire à différentes personnes.
Je vous invite vous aussi à réaliser ce test, les résultats vous surprendront !
Lisez ce texte |
Linda a 31 ans. Célibataire, franche et très intelligente, elle a étudié la philosophie à l’université. Pendant ses études, elle s’est beaucoup intéressée aux problèmes de discrimination et de justice sociale et elle a également participé à des manifestations contre l’usage de l’énergie nucléaire6. |
Maintenant, choisissez lequel de ces deux énoncés est le plus propre à décrire Linda: |
1. Linda est caissière dans une banque.2. Linda est caissière dans une banque et est active dans un mouvement féministe. |
Résultats |
Les gens ont choisi le second énoncé (beaucoup) plus souvent. Pourtant, il ne peut pas être plus probable que le premier, puisqu’il le contient de toute façon: Linda est caissière et est féministe. |
Explication
Statistiquement, il est moins probable qu’une personne possède deux caractéristiques (caissière et féministe) plutôt qu’une seule (caissière).
Mais puisque l’extrait de texte décrit davantage une femme qui risque d’entretenir des convictions féministes, la représentativité de cette seconde catégorie l’emportera sur la première (seulement caissière).
Et même les participants qui connaissaient les statistiques ont commis cette erreur !
C’est ainsi que les préjugés, qui sont des informations représentatives, nous font évaluer rapidement la réalité et classer les phénomènes selon les catégories dont nous disposons, même lorsque la conclusion est moins probable.
D’autres études confirment notre propension à raisonner de la sorte7.
Ce type fondamental d’erreur consiste à ignorer la proportion de base du phénomène que nous jugeons.
Pour reprendre l’exemple de Linda, les risques qu’elle soit à la fois caissière et féministe sont moindres, car la proportion diminue à mesure que nous ajoutons des attributs.
Dans la société, il y a ainsi plus de caissières que de caissières féministes, plus de caissières féministes que de caissières féministes aux cheveux blonds, et ainsi de suite.
La représentativité nous fait donc sous-évaluer l’importance d’éléments, comme la proportion et le nombre de caractéristiques, qui sont pourtant cruciaux pour juger correctement quoi que ce soit.
De cette manière, si les préjugés adaptent rapidement nos comportements aux différentes situations, ne pas modifier nos préjugés inexacts équivaut à adopter des croyances et des réactions inadéquates qui peuvent causer de tort à nous-mêmes et à autrui.
La difficulté à corriger notre façon de juger est perfide.
Et tant que nous n’identifions pas la source de nos problèmes, nous ne pouvons rien faire.
Ce n’est pas tout de changer, encore faut-il savoir comment procéder !
L’utilisation des préjugés nous confine à des croyances fausses.
Les préjugés reposent souvent sur l’orgueil et rendent très difficile le retour sur soi.
Par exemple, imaginez un jeune homme qui présume que les autres le rejetteront.
Dès qu’une personne est en désaccord avec lui, au lieu d’évaluer la validité de ce que dit son interlocuteur en se donnant l’opportunité d’apprendre d’autrui, il rejette tout en bloc, devient agressif et a l’impression d’être rejeté.
L’insécurité et le manque d’estime de soi sont souvent à l’origine de ces réactions intenses et destructrices.
Pour une personne peu sûre d’elle-même, il est risqué de remettre en question ses croyances et ses choix.
À ses yeux, c’est sa valeur entière qui est en jeu ! Il s’agit malheureusement de distorsions cognitives…
Ces distorsions lui font croire, par exemple, que sa valeur repose sur l’acceptation (rapide et sans discussion) de ses points de vue par les autres.
Le doute en sa propre valeur empêche ce jeune homme d’adapter son comportement et ses connaissances aux nouveaux événements.
Il risque surtout de se retrouver plongé dans des situations éprouvantes, comme des conflits et du rejet qu’il aura lui-même provoqué.
Il est normal de réagir à notre insécurité par la fermeture d’esprit et la difficulté à nous remettre en question.
Mais face à une réalité mouvante et infiniment complexe, ce comportement stagnant fait en sorte que nous réagissons toujours de la même manière.
Cette inadaptation accroît les risques de vivre des événements désagréables et augmente encore notre insécurité.
L’incapacité à modifier notre manière d’interpréter nous impose une vision réductrice de la réalité qui rompt avec sa richesse.
Plutôt que de nous ouvrir, nous cherchons tout ce qui confirme nos idées préétablies.
À cause de cette sélection d’informations, nous préservons bien plus facilement nos croyances figées, ce qui nous rend peu enclins à remettre en question leur validité et à améliorer notre vie.
Plus nous sommes capables de changer et plus nous nous adaptons aisément aux nouvelles situations.
Nous éliminons ainsi autant les croyances fausses qui nous éprouvent que les comportements conflictuels.
Cette attitude nous fournit un vaste répertoire de réactions qui ne font pas reposer notre valeur personnelle sur des critères limités et approximatifs.
Une capacité d’adaptation accrue est une véritable source de sécurité et de bien-être.
Elle nous aide à nous sentir bien dans notre peau et minimise les risques de vivre des situations désagréables.
Pour résumer, le danger des préjugés consiste à classer la réalité trop rapidement et trop simplement.
Un être humain ne se réduit pas à une faute, à une mauvaise habitude ou à un argument dans une discussion !
Ne croyez-vous pas que la vie est beaucoup trop complexe pour que nous nous satisfassions de ces seuls détails ?
Moins nous sommes ouverts d’esprit et plus nous préférons nous accrocher à des croyances limitées et à des jugements hâtifs que nous ne remettons pas en question.
Nous adoptons des comportements qui nuisent aux autres sans même que nous nous en apercevions.
Prenons l’exemple des préjugés négatifs adressés à une ethnie particulière, ce qui s’appelle communément du… racisme.
Ces préjugés font prêter des défauts aux membres de cette ethnie sans que des informations valides et suffisantes ne soutiennent ces conclusions.
Nos croyances relèvent clairement de préjugés, de conclusions limitées.
Mais il ne faut pas confondre la fermeture d’esprit avec l’importance accordée à la validité des informations que nous utilisons pour juger.
L’adaptabilité que je propose consiste à rester curieux et ouverts à la différence tout en essayant d’interpréter les événements de manière plus valide.
Au contraire, la fermeture d’esprit et le manque de validité nous font adopter n’importe quelle conclusion.
Nous conformons ensuite nos comportements à ces croyances qui prennent souvent le visage de l’autodénigrement ou de la simple rumeur.
Prenons un autre exemple.
Imaginez une personne qui croit avec conviction que boire plus d’un verre d’alcool par heure n’influence pas vraiment ses capacités à conduire une voiture.
Elle ne croit pas ressentir d’effets néfastes ou, si elle éprouve quelques perturbations, elle ne voit absolument pas en quoi cela pourrait nuire à sa conduite.
Cette personne a déjà entendu parler des recherches qui associent l’alcool à l’endormissement ainsi qu’à une diminution de la concentration et des réflexes.
Elle connaît aussi les statistiques qui illustrent combien la fréquence des accidents augmente en fonction de l’état d’ébriété.
Pourtant, toutes ces informations ne changent pas sa croyance selon laquelle l’alcool ne cause aucun problème.
L’impossibilité à remettre en question cette position, mêlée à de l’orgueil, de la nonchalance ou de l’irresponsabilité, coûte la vie à des centaines de personnes chaque année à travers le monde.
Évidemment, nous avons tous droit à l’erreur, mais nous avons aussi le droit de réfléchir pour éviter des situations fâcheuses, surtout si nous faisons également courir des risques aux autres.
Avant de terminer, j’aimerais rappeler l’usage négatif que nous faisons des préjugés.
Il s’agit de toute croyance dont le contenu insuffisant nous fait conclure trop rapidement, de manière erronée et préjudiciable pour nous-mêmes et pour les autres.
Bien sûr, le fonctionnement de notre cerveau implique des limites biologiques.
Nous sommes obligés d’entretenir des croyances à partir desquelles nous évaluons la réalité et prenons des décisions.
Et la complexité de l’environnement nous contraint à réduire notre temps de réflexion.
Les croyances à partir desquelles nous vivons resteront ainsi toujours lacunaires, d’où l’importance de les réviser et de les remettre en question au besoin.
Cette attitude enrichira toujours nos connaissances et les valeurs qui fondent notre personnalité, et nous aidera à nous sentir mieux.
Il s’agit de la base la plus solide à partir de laquelle nous pouvons travailler durablement à notre développement personnel.
Si cet article vous a plu, sachez qu’il est tiré de mon livre Petit traité antidéprime. Vous pouvez vous le procurer en version ebook pour le lire en entier.
Références
- GILBERT, D. T. and G. J. Hixon (1991), «The trouble of thinking: Activation and application of stereotypic beliefs», in Journal of Personality and Social Psychology, vol. 60, number 4, p. 509-517.
- ROSCH, E. (1975), «Cognitive representations of semantic categories», in Journal of Experimental Psychology: General, vol. 104, p. 192-233.
- ROSS, B. H. and V. S. Makin (1999), «Prototype versus exemplar models in cognition», in R. J. Sternberg (dir.), The Nature of Cognition, Cambridge, MIT Press, p. 205-241.
- MURPHY, G. L. (2002), The big book of concepts, Cambridge, MIT Press, 555 p.
- MERVIS, C. B. and E. Rosch (1981), «Categorization of natural objects», in Annual Review of Psychology, vol. 32, p. 89-115.
- KAHNEMAN, D., P. Slovic and A. Tversky (1982), Judgment under uncertainty: Heuristics and biases, Cambridge, Cambridge University Press, p. 92.
- SHAFIR, E., E. E. Smith and D. Osherson (1990), «Typicality and reasoning fallacies», in Memory and Cognition, vol. 18, p. 229-239.
Anonyme says
Je suis perplexe sur votre article : un chien (ni aucun être vivant) n’est pas un objet, l’amour n’est pas une idée, c’est, me semble-t-il, un sentiment. Bien que concernant l’amour on puisse envisager de traiter aussi ce sentiment comme une idée, une émotion, etc.
J’ai arrêté ma lecture avec le “test” de Linda. Car aux 2 réponses que vous présentez, aucune n’est proche du texte présenté. Linda n’est ni caissière ni militante féministe. A minima une 3e option: “aucune de ces propositions ne représente Linda”, aurait du être présentée dans ce “test” pour qu’il ait une quelconque pertinence.
Ma question est: pourquoi rédiger un tel article, est-ce une traduction automatique?
Nicolas Sarrasin says
Si vous lisez rapidement un article et ne prenez pas le comprendre, pourquoi écrire un commentaire pour le critiquer?
Les notions que vous critiquez au sujet du chien ou de l’amour sont la manière dont le traite la recherche en psychologie (voir les références bibliographiques à la fin de l’article). Je ne fais que rapporter les recherches et l’état de la connaissance scientifique sur le sujet. Je n’ai donc rien inventé de ce que j’écris: je fais de la vulgarisation scientifique ! Vous ne me critiquez donc pas moi, mais vous critiquez la recherche en psychologie que je rapporte et dont vous ne connaissez manifestement rien.
Et le fameux “test” dont vous remettez en question la pertinence a été conçu par Daniel Kahneman lors de ses recherches qui lui ont valu un prix Nobel en 2002. Voyez-vous combien votre démarche est risible et vide de sens?
Enfin, pour invalider également vos insultes à l’effet que mon article serait une traduction automatique, sachez que son contenu provient de mon livre le Petit traité antidéprime qui a été publié en 2005.
Plutôt que de simplement effacer votre commentaire non constructif, j’ai préféré l’afficher et prendre le temps d’y répondre. Vous faites partie des personnes qui, se cachant derrière l’anonymat de leur clavier et de l’internet, se permettent de jeter gratuitement leur fiel dès que quelque chose les dépassent. Chapeau !