Attention… attention… Cet article va vraiment ressortir du lot et ne ressemblera pas à ceux que j’écris habituellement.
Je trouve important de vous partager cet avertissement…
Mais j’essaierai de répondre à la question suivante: peut-on accéder à l’indépendance financière, pour peu qu’on soit discipliné, qu’on gagne un revenu (même relativement modeste), qu’on dispose des connaissances adéquates et d’un certain nombre d’années devant soi (ne pas être trop trop pressé…)
Je sens le besoin de me justifier de parler de finances et d’argent, par rapport à mes valeurs.
Je me sens en quelque sorte mal à l’aise…
Disposer de beaucoup d’argent n’a souvent pas bonne presse en France ni au Québec, souvent avec raison, et je soupçonne cette même mauvaise presse dans d’autres pays d’où vous pourriez me lire.
C’est pourquoi j’aimerais vous expliquer d’où ce sujet vient et pourquoi je l’aborde, pour que vous puissiez bien comprendre mon intention.
Dans cet article, je ne fournirai pas de conseils pratiques.
Je veux simplement présenter le contexte général à partir duquel on devrait parler d’indépendance financière.
Alors si cela ne vous intéresse pas, il n’y a aucun problème à quitter cette page si le sujet ne vous intéresse pas.
Je présente quand même ici une (petite) introduction de la manière dont il sera possible de vous enrichir. Ça peut donc être quand même un peu intéressant (j’espère !) 😉
Ni héritage provenant d’un vieil oncle inconnu ni gros lot à la loterie…
Je suis issu de parents modestes financièrement mais très riches au niveau du cœur et qui m’ont beaucoup encouragé et ont nourri mon estime de soi et ma confiance.
Si ces dimensions sont pour moi les plus importantes, et de loin, je n’avais pas non plus envie de vivre sur la paille.
Je ne pouvais donc pas compter sur du support financier de la part de ma famille ni, comme la plupart d’entre nous, sur le gros héritage d’un vieil oncle inconnu ou sur un billet gagnant à la loterie (une chimère à éviter de poursuivre)…
Pire encore, quand j’ai terminé ma maîtrise, malgré ma chance d’avoir pu suivre des études universitaires, je ne voyais pas grand horizon professionnel se déployer devant moi.
Je n’avais pas envie de suivre ce à quoi mes études m’avaient préparé. Appelez ça un (très) mauvais choix académique et de carrière…
Je me disais, «si tu arrives à te trouve un emploi que tu ne détestes pas trop et qui n’est pas trop mal payé, tu pourras te compter chanceux!»
Au concours des visions professionnelles négatives, j’aurais peut-être gagné le premier prix…
Mais j’étais surtout conscient d’une réalité très importante que de très nombreuses personnes vivent toute leur vie, une réalité que je n’avais pas envie de partager.
Je pourrais la résumer de la manière suivante:
Il est tôt le matin et la sonnerie du réveil me tire violemment d’un très beau rêve. Je dois me lever pour aller travailler. Je sors un pied du lit (toujours le mauvais), je me lève, encore rempli de sommeil et je me bats pour rester éveillé. Je saute dans la douche, je m’habille et j’avale machinalement mon déjeuner. Je sors et j’embarque dans la voiture pour aller me battre contre la circulation (ou je prends les transports en commun et j’attends patiemment d’arriver, entassé contre les trop nombreux autres passagers dont la vie ressemble à la mienne). Je commence ma journée. Les heures passent et je termine une autre journée de travail éreintante. Je reviens à la maison, je soupe machinalement, j’allume la télé et je passe la soirée à imiter la vie des plantes. Je répète ce scénario tous les jours de la semaine jusqu’à la fin de semaine où je passe un peu de bon temps avant que tout ne recommence pour une nouvelle semaine. Et je répète ce train train semaine après semaine jusqu’à mes quelques semaines de vacances annuelles. Et je répète ce train train année après année jusqu’à ma retraite…
Entendons-nous bien.
Je fais ici un portrait volontairement caricatural et négatif du travail au quotidien parce que c’est ainsi que je l’ai vécu pendant les quelques années où j’ai travaillé ainsi.
Et c’est ainsi que je vois aussi malheureusement un très grand nombre de personnes travailler autour de moi…
Par exemple:
Je n’ai absolument rien contre le fait que de nombreuses personnes aient choisi ce mode de vie qui peut ne pas ressembler du tout à cette caricature, et plusieurs n’ont pas non plus beaucoup de latitude pour choisir le type d’emploi qu’ils occuperont.
Et malgré la répétition du quotidien, ce type de vie peut très bien rendre heureux beaucoup de gens.
Mon but n’est donc pas de critiquer ces gens mais de montrer que je m’adresse surtout à celles et ceux qui ne s’épanouissent pas au travail et qui aimeraient s’en libérer.
Si vous êtes de celles et ceux qui ont la chance d’aimer leur travail, mes conseils financiers pourront quand même vous aider à vous enrichir plus rapidement, même si vous désirez travailler jusqu’à la retraite.
La question qui a tout changé
Mon portrait peu flatteur du monde du travail, j’ai peur qu’il ressemble beaucoup trop à ce que beaucoup trop de personnes vivent…
Je ne voulais pas en faire partie et peut-être que vous non plus.
Alors je me suis demandé: «Pourquoi certaines personnes sont-elles plus riches que d’autres?»
À part la chance, il devait bien y avoir quelques autres raisons…
C’est en me posant cette simple question que j’ai constaté ceci: certains groupes de personnes qui possèdent plus de richesses que les autres partagent un ensemble de pratiques, de valeurs et d’avantages… entre autres.
Je ne vous révèle ici rien de bien nouveau ni de bien surprenant.
Pourtant, si on porte un peu plus d’attention à ce sujet, on peut faire de grandes découvertes et obtenir de beaux résultats financiers.
Ces informations et ces connaissances dont bénéficient les «riches», elles pendent au nez de toutes les personnes qui voudraient bien y porter attention.
Malheureusement, la plupart d’entre nous sommes trop fatigués, trop occupés ou trop peu intéressés pour en profiter .
Et il est vrai que le sujet peut être parfois rébarbatif…
Mais j’étais assez motivé à ne pas vivre la vie que je viens de décrire pour m’y intéresser, sans pour autant devenir un spécialiste de la fiscalité ou de la haute finance… juste assez pour essayer de changer ma vie.
Le rêve, la réalité, et le monde dans lequel nous vivons…
Plusieurs personnes sont convaincues que seul le dur labeur et la volonté permettent de réussir.
Si ces qualités peuvent aider, elles sont loin de faire la seule différence entre une personne riche et une personne pauvre.
Malheureusement, malgré ce que certains médias, politiciens et autres lobbies veulent nous faire croire, nous vivons dans un monde profondément inégalitaire où certains réussiront facilement et d’autres, malgré leur dur labeur, leur intelligence et leur volonté de béton, n’obtiendront que bien peu en comparaison.
Les sociologues appellent cela une «trajectoire sociale».
C’est-à-dire que les valeurs, les types d’emplois, le revenu, etc. des enfants risquent beaucoup, en moyenne, de ressembler à ceux de leurs parents.
Autrement dit, il sera beaucoup plus facile pour la fille de chirurgiens spécialistes (je vais l’appeler « Stéphanie ») de suivre une trajectoire sociale et professionnelle semblable à celle de ses parents que le fils de parents sur l’aide sociale (disons « René »).
Pourquoi cela ?
Même si Stéphanie travaillera fort pour suivre les traces de ses parents, elle bénéficiera d’avantages qui lui simplifieront la vie et dont René ne soupçonnera peut-être même pas l’existence:
- Le support financier de ses parents qui peut se traduire de multiples manières, allant de l’accès aux plus grandes écoles au fait que Stéphanie n’aura peut-être pas à travailler pendant ses études, jusqu’à l’engagement de tuteurs pour l’aider si elle aura des difficultés scolaires…
- Stéphanie bénéficiera d’un environnement familial probablement plus stable que celui de René, avec la possibilité de réaliser de nombreuses expériences qui contribueront à construire son estime de soi.
- L’exemple des parents: les parents jouent un rôle d’exemple inconscient très important pour les enfants. Cet exemple aide à déterminer les standards de ce qui est acceptable ou pas dans la vie d’une personne. Les standards professionnels de Stéphanie risquent donc d’être plus élevés que ceux de René…
- Les gens que connaissent les parents de Stéphanie pourront lui ouvrir des portes.
- Plus tard, certains professionnels qu’engagent probablement ses parents (avocats, fiscalistes, comptables, etc.) aideront Stéphanie à s’enrichir en profitant de tous les rouages d’un système économique à l’avantage des riches.
- Les valeurs familiales dans lesquelles baignent Stéphanie, comme la fierté, facilitent son estime de soi. Le contraire de ce que vivent René et ses parents qui subissent l’ostracisme ambiant inhérent à la pauvreté.
- Etc. Si vous lisez l’anglais, je vous suggère cette petite bande dessinée qui illustre bien la question.
Mon but ici n’est pas nécessairement de critiquer celles et ceux qui sont chanceux, nés dans une famille riche et aimante, qui réussissent bien et sont heureux.
Mon objectif est de montrer qu’en moyenne, les personnes nées sous une moins bonne étoile auront moins de facilité à accéder au meilleur de ce que la société peut leur offrir, malgré d’âpres efforts et une grande volonté.
Il existe évidemment des exemples d’enfants issus de familles riches qui prennent de la drogue, décrochent de l’école et se rendent jusqu’à la rue et même au suicide.
Il existe aussi des exemples d’enfants dont les parents ont des revenus modestes et qui s’en sortent très bien et se démarquent dans la société.
Il s’agit cependant d’exceptions.
Il est donc fallacieux de se baser sur des exceptions pour tirer des conclusions générales.
Ce serait comme dire: «Ma grand-mère a fumé deux paquets de cigarettes et a bu sa bouteille de vodka chaque jour pendant toute sa vie et elle est morte à 94 ans d’une crise de fou rire, donc les cigarettes et l’abus d’alcool ne sont pas nocifs…»
Statistiquement, les plus grands gagnants sont ceux qui proviennent des familles déjà «gagnantes»…
Je veux surtout critiquer ici une manière simpliste de voir le «rêve américain» selon lequel n’importe qui, pour peu qu’on ait de l’ambition et qu’on travaille fort, peut devenir ce qu’il ou elle désire, sans qu’il n’existe de différence entre les gens et que tout ne soit qu’une question de volonté.
Le rêve américain parle du grand thème de la «mobilité sociale», c’est-à-dire dans ce cas la possibilité de passer d’une classe sociale inférieure à une classe supérieure (de naître pauvre et de devenir riche).
Or, il est beaucoup plus difficile d’accéder à une classe sociale supérieure dans les sociétés inégalitaires, qui offrent peu de support à ceux qui n’ont pas de moyens financiers.
Et les sociétés, en Occident, prennent de plus en plus la direction de l’inégalité.
Si les États-Unis gagnent probablement la palme des sociétés «riches injustes» (ce qui n’est pas très bon pour leur rêve américain…), la France, le Canada et de nombreux autres pays commencent à bien réussir eux aussi dans le domaine de l’injustice…
Comment tirer son épingle du jeu dans une société injuste quand on n’est pas né avec une cuillère en argent dans la bouche?
Les sociétés occidentales sont de moins en moins justes.
Ce sujet est important et très révélateur du contexte dans lequel nous vivons.
Car je prône la justice, pour vous autant que pour moi.
Alors je me suis dit: « s’il n’est pas possible d’espérer que le monde devienne naturellement plus juste, peut-être pouvons-nous apprendre comment font les maîtres du monde pour obtenir davantage? »
C’est ce que je me suis attelé à comprendre (au meilleur de mes capacités limitées) pour arriver à profiter, moi aussi, de certains avantages des plus riches.
Vous pouvez appeler ça du cynisme, et vous aurez bien raison.
Je l’assume, du moins, j’essaie de l’assumer…
Je ne suis pas devenu millionnaire, mais ma situation est mille fois plus intéressante qu’elle l’aurait été si je n’avais rien fait.
Alors je me suis dit que si plus de gens profitaient aussi des trucs que les riches utilisent pour être riches, plus de gens tireraient leur épingle du jeu et amélioreraient leurs conditions de vie.
Mais je suis bien conscient que cela ne résout en rien le problème de la société inégalitaire (car toujours trop de gens n’auront toujours pas droit au chapitre)…
Comment devenir indépendant financièrement même si on ne gagne pas un gros salaire?
Vous connaissez l’expression « If you can’t beat them, joint them »?
Il est possible utiliser les mêmes stratégies que les riches pour que vous ayez vous aussi la possibilité de vous enrichir…
Si le monde est aussi injuste, c’est parce que trop de gens gagnent de l’argent sans se préoccuper des autres.
Et un trop grand nombre de personnes en paient les frais, peut-être même vous.
L’idée est donc de se préoccuper aussi des autres pour faire de votre future indépendance financière non seulement un projet personnel garant de bonheur, mais aussi un projet collectif qui contribuera à améliorer la vie des autres et de la société.
Pour commencer tout de suite, si vous habitez au Canada, vous pouvez toujours commencer par vous ouvrir un compte à la Banque Tangerine.
Ce sera un premier (petit) pas pour bien gérer vos finances et faire un peu d’argent.
À bientôt !
Sylvie Paradis says
J’ai hâte de voir le reste, je suis impatiente…
Nicolas Sarrasin says
Merci de vos encouragements ! Je suis actuellement à intégrer à mon blogue de nombreux nouveaux billets de développement personnel à partir de mes livres, mais je vais aussi me consacrer à la section d’indépendance financière rapidement 😉
faure says
JE VIENS DE DÉCOUVRIR VOTRE BLOG. IL EST VRAIMENT SUPERBE !!
Nicolas Sarrasin says
Merci beaucoup pour ce beau commentaire ! Je suis très heureux que mon contenu vous semble intéressant, et j’espère vous sera utile !
J’espère avoir le plaisir vous revoir souvent parmi les lecteurs de mon blogue et de vous relire dans les commentaires !
Loulou says
Vous êtes mon cadeau pour la nouvelle année 2016 qui approche à grands pas. Moi aussi, j’ai bien hâte de lire la suite et merci à l’avance de partager votre savoir et en faire profiter les francophones.
Nicolas Sarrasin says
Votre mot m’a fait très chaud au cœur ! J’espère que le reste vous plaira tout autant ! Et j’espère vous relire dans les commentaires 😉
Erika says
Bonjour Nicolas,
Je navigue depuis quelques jours sur votre blog et je suis impatiente d’aller plus avant dans cette section!
J’adore votre style d’écriture, la franchise et la sincérité qui se dégagent de vos propos… bref, je vous adore déjà!
Merci pour ce que vous faites.
Erika
Nicolas Sarrasin says
Bonjour Erika,
Je vous remercie beaucoup pour votre beau commentaire et vos encouragements! Je suis très heureux que mon blogue et mon article vous plaisent.
Je m’excuse auprès de vous et des autres lecteurs de ne pas encore avoir ajouté de nouveaux articles à cette section. Je suis encore à renforcer la base du contenu de mon site au niveau de la psychologie et du développement personnel.
Mais j’ai beaucoup de contenu pour enrichir cette section sur l’indépendance financière, et j’en ferai en quelque sorte mon “dessert” quand le reste sera prêt, car j’ai très hâte de l’écrire. Mais finir le reste prend malheureusement un certain temps. Si vous êtes patiente, je finirai pas y travailler et vous aurez de belles surprises!
Merci encore et à bientôt!
GARBY says
J’ai hâte d’en découvrir davantage.
Et merci pour tous vos conseils en tous genres.
Nicolas Sarrasin says
Merci ! 🙂