Vous est-il déjà arrivé de douter de votre orientation sexuelle?
Vous êtes-vous déjà demandé si vous aviez une homosexualité refoulée?
Ou vous arrive-t-il de vous demander si vous n’êtes pas dans le déni en refoulant votre homosexualité?
Dans cet article, je répondrai à la question suivante: qu’est-ce que l’homosexualité refoulée?
Sa lecture vous aidera, je l’espère, à clarifier vos ressentis, et augmentera votre compréhension de certains concepts clés liés à l’orientation sexuelle et à la psychologie.
Dans cet article, vous apprendrez en quoi consiste le refoulement.
Car vous vous posez peut-être des questions au sujet de votre orientation sexuelle et ces questions sont peut-être pour vous angoissantes, ou peut-être sont-elles apaisées.
Peu importe votre situation, mon objectif est de répondre à vos questions.
Vous comprendrez ainsi mieux en quoi consiste l’homosexualité refoulée.
Vous serez ainsi plus à même de déterminer si vous êtes bel et bien un gay ou une lesbienne refoulé(e).
Qu’est-ce que le refoulement?
Commençons d’abord par quelques définitions.
Le refoulement est un concept élaboré dans la première moitié du 20e siècle par Sigmund Freud, un médecin autrichien qui est aussi le père de la psychanalyse.
Le concept de refoulement implique le fait de croire en quelque chose qui est caché à l’intérieur de soi et qui a une influence sur sa vie au quotidien.
En psychanalyse, le refoulement se définit comme le fait de vouloir se protéger de ses pulsions en repoussant vers l’inconscient leurs représentations.
La psychanalyse associe les pulsions à deux ordres: les pulsions de vie et celles de mort.
Ces deux types de pulsions seraient en constante opposition.
Dans la pulsion de vie, on retrouve les pulsions sexuelles.
Les représentations, quant à elles, sont des images, des impressions, des souvenirs, des pensées et des concepts que l’on trouve désagréables et qui sont inconciliables avec le conscient.
Les représentations, les pulsions et le refoulement sont à la base du concept d’homosexualité refoulée tel que défini en psychanalyse.
Qu’est-ce que l’homosexualité refoulée?
La plupart des personnes qui croient dans l’homosexualité refoulée la voient comme si des pulsions homosexuelles se cachaient dans l’inconscient.
Elles peuvent aussi croire qu'elle reflète le fait d’avoir des désirs charnels enfouis et inassouvis envers une ou des personnes du même sexe que soi-même.
Ce refoulement serait source d’angoisse, de peur et de honte.
Dans cette vision des choses, l’homosexualité refoulée serait donc aussi liée au concept de déni de soi, ou de déni de son orientation sexuelle.
Le déni est différent du refoulement. Il se définit par le fait d’éviter ou de ne pas vouloir voir une réalité.
Ainsi, si vous vous demandez si votre homosexualité (gay ou lesbienne) peut être refoulée, ou si vous pouvez être dans le déni de votre «véritable» orientation sexuelle, c’est que vous adhérez aux théories psychanalytiques développées par Freud.
Mais vous devez d'abord savoir que, selon la psychanalyse, le fait de refouler quelque chose ne mène pas au développement d'obsessions sur le sujet du «refoulement».
Autrement dit, en psychanalyse, les obsessions (les pensées qui reviennent sans cesse), seraient un moyen employé par «l'inconscient» pour dévier son attention de ce qui lui pose réellement problème, et qui n'est pas le sujet des obsessions.
Alors croire que les obsessions homosexuelles (pensées et images qui reviennent dans votre esprit) signifient que votre homosexualité est «refoulée» ne correspond pas au fonctionnement du refoulement et à sa définition selon la psychanalyse.
Mais mon objectif dans cet article n'est pas de m'attarder plus longuement sur la définition des concepts psychanalytiques, car voici un élément encore plus fondamental que vous devez retenir:
Ces concepts (refoulement, pulsions, inconscient) ne reflètent pas la connaissance en psychologie contemporaine.
En effet, la psychologie a beaucoup évolué depuis l’époque de Freud et aucune étude scientifique menée à ce jour en psychologie n’a pu prouver l’existence du concept de refoulement postulé par Freud.
Et l’existence de l’homosexualité refoulée n’a pas davantage été prouvée par la science.
Grâce à cette introduction, vous comprenez maintenant mieux d’où vient le concept important sous-jacent de cet article, le refoulement, qui mène à l’idée d’homosexualité refoulée.
Alors si vous pensez être un(e) homosexuel(le) refoulé(e), je vous invite à poursuivre votre lecture de cet article.
Vous devriez y trouver davantage de réponses à vos questions.
Et si le sujet ou la simple mention des termes «homosexualité refoulée» vous fait peur, il est possible que vous soyez aux prises avec un type de trouble obsessionnel-compulsif qui se nomme le «TOC de la peur d’être homosexuel».
Car de nombreuses personnes qui souffrent de ce TOC se demandent si leurs symptômes signifieraient que leur homosexualité est refoulée.
Je vous expliquerai plus loin en quoi consiste ce TOC.
Vous découvrirez également quelles sont les solutions qui peuvent vous aider à en sortir, si vous croyez en être atteint(e).
La psychanalyse, son origine et son influence sur la société
La psychanalyse a vu le jour en 1896.
Cette dernière englobe plusieurs concepts clés, dont plusieurs sont bien connus aujourd’hui et très répandus.
Voici quelques-uns des concepts psychanalytiques les plus connus:
- le refoulement;
- l’inconscient;
- les pulsions.
La psychanalyse a connu son heure de gloire sur le plan international à partir des années 1920.
À cette époque, Freud écrit plusieurs livres, fait des conférences, etc. Cela permet à la psychanalyse de gagner en popularité dans les pays occidentaux.
Elle devient alors une discipline reconnue dans le domaine des sciences humaines.
On se met à lui accorder du crédit en termes de savoir et de pouvoir thérapeutiques.
L’enseignement de la psychanalyse à l’université débute à partir de 1918 en Hongrie et en 1949 en France.
Ainsi, au fil du temps, la psychanalyse a influencé différents domaines, dont la littérature, la philosophie et le cinéma.
Conséquemment, la croyance en ses concepts clés, tel que le refoulement, s’est répandue dans plusieurs pans de la société.
La psychanalyse a donc été importante dans les premiers développements de la psychologie.
Néanmoins, depuis la seconde moitié du 20e siècle, la connaissance scientifique en psychologie s’est beaucoup enrichie, d’abord à travers la psychologie comportementale (behaviorisme), ensuite avec la psychologie cognitive et aujourd’hui, particulièrement, à travers les neurosciences.
Quant à elle, malgré ses débuts importants, la psychanalyse ne repose pas sur la recherche scientifique, contrairement à la psychologie et aux neurosciences contemporaines.
D’un côté, les concepts et les théories développés par Freud n’ont pas fait l’objet de recherches approfondies qui auraient permis de les valider sur le plan scientifique.
Et d’un autre côté, les recherches en psychologie contemporaine ont permis de montrer que le cerveau ne fonctionne pas de la manière dont Freud le croyait.
Par exemple, il existe bel et bien des processus inconscients dans le cerveau dont la validité scientifique n’est plus à faire.
Cependant, ces processus n’ont pas le même fonctionnement que ceux que Freud ou Jung leur donnaient.
Pour les tenants de la psychanalyse, l’inconscient représente le non conscient, là où se refoulent les pulsions.
Mais aucun «inconscient» ni aucun «refoulement» n’ont été validés par la science depuis le moment où ces hypothèses ont été formulées il y a plus d’un siècle.
Des processus inconscients existent bien, mais pas l’inconscient au sens où Freud ou Jung l’entendaient et qui inclurait du refoulement, des pulsions, du déni…
À la lumière de la science contemporaine, nous parlons plutôt de processus «non-conscients» ou «d’inconscient cognitif».
Par exemple, le Dr Stanislas Dehaene, chercheur en psychologie, explique l’existence de cette réalité psychologique et a réalisé plusieurs travaux en ce sens, dans le domaine des neurosciences:
«De nombreux aspects de la théorie freudienne de l’inconscient ne trouvent pas d’échos dans la recherche contemporaine.
Tel est le cas, par exemple, de l’hypothèse d’un inconscient pourvu d’intentions et de désirs qui lui sont propres, souvent d’origine infantile, et structuré par des mécanismes de refoulement et de censure.»
L’inconscient cognitif implique les processus non-conscients qui sont très nombreux.
Cela peut être un mouvement appris duquel nous n’avons pas conscience et qui ne demande pas de concentration, qui se fait «automatiquement», comme le fait de marcher, de conduire, de jouer de la guitare, etc.
Cela peut aussi être une fonction du système nerveux autonome, comme le fait de respirer, digérer, avaler, suer, etc.
Et ce ne sont que quelques exemples de tous ces processus inconscients qui n’ont rien à voir avec la manière dont la psychanalyse définissait l’inconscient, siège du refoulement.
Qui plus est, la psychanalyse ne reconnaît pas que l’homosexualité soit une orientation sexuelle et soit de nature biologique.
Comme le relate la docteure en psychologie Françoise Neau, la théorie psychanalytique voit plutôt dans l’homosexualité une forme de narcissisme.
Cette vision de l'homosexualité ne reflète pas non plus l'état de la connaissance scientifique actuelle sur le sujet.
Alors comme vous le voyez, la psychanalyse a élaboré de nombreux concepts qui sont encore très populaires aujourd’hui.
Mais ces concepts ne sont pas validés scientifiquement.
En résumé, même si la psychanalyse a joué un rôle important dans l’histoire de la psychologie, ses théories ne reflètent pas l’état des connaissances actuelles.
Le refoulement est une notion qui n’est plus d’actualité aujourd’hui.
En d'autres mots, ce qu'on décrit comme du «refoulement» n'existe tout simplement pas.
Malheureusement, on entend encore beaucoup parler de ces concepts, ce qui peut donner l’impression qu’ils sont fondés et réels.
Mais si vous me permettez l’analogie, se demander aujourd’hui si on «refoule» psychologiquement quelque chose revient un peu à se demander où se situent les «bords» de la Terre que l’on croirait plate.
L’astronomie et la physique ont prouvé depuis longtemps que la Terre est ronde.
De même, la psychologie contemporaine et les neurosciences ont démontré (depuis plus récemment que l'astronomie pour la rotondité de la Terre) que les notions psychanalytiques d’inconscient et de refoulement ne décrivent pas davantage la réalité.
Mais la psychanalyse exerce encore une influence importante dans la société et la culture populaire, au point où certains de ses termes sont utilisés de façon courante et de manière pour le moins galvaudée.
C'est le cas du «refoulement» qui est utilisé de différentes manières, avec différents sens et dans un grand nombre de contextes, sans que les gens qui l'emploient n'aient souvent conscience de sa signification réelle ni de son origine.
Par exemple, ce terme est souvent utilisé comme synonyme de «déni», ou lorsqu'une personne refuse quelque chose ou la cache pour certaines raisons.
Par exemple, à cause du rejet (mépris) de l'homosexualité qui est encore malheureusement présente dans la société, des personnes réellement homosexuelles peuvent réprimer leur orientation sexuelle et vivre une vie hétérosexuelle dans le but d'éviter de subir la souffrance et la violence verbale et même physique liée à l'homophobie.
Il ne s'agit évidemment pas de «refoulement» de son homosexualité, mais bien d'un désir de se protéger du rejet et de la souffrance associée au fait de ne pas correspondre à la norme sociale en matière d'orientation sexuelle.
Dans ce cas, encore une fois, il ne s'agit pas d'un exemple de refoulement de l'homosexualité mais simplement d'une utilisation fautive de ce terme en référant à une définition qui ne lui appartient pas.
Il faut donc éviter de croire dans l'existence du refoulement simplement parce que ce mot est souvent utilisé par les gens et dans les médias et, de surcroît, de manière le plus souvent erronée en regard de sa véritable définition.
Voilà qui termine la partie de cet article sur le sujet du «refoulement».
Dans la suite de cet article, j’aborderai une autre question importante qui vous touche peut-être:
Que pouvez-vous faire si l’idée d’avoir une homosexualité refoulée vous angoisse?
Je n’aborderai pas d’autres angles relatifs à l’orientation sexuelle lorsque le questionnement est réel et fondé, et qu’il est source de curiosité et de joie.
J’aborde d’ailleurs le sujet de l’orientation sexuelle et de savoir si on est gay ou lesbienne dans un autre article.
J'ai même créé un test d'orientation sexuelle (gay et lesbienne).
Est-ce que l’idée d’être un gay ou une lesbienne refoulé(e) vous inquiète?
À la lumière de ce que vous venez de lire, vous êtes en mesure de constater par vous-même que le concept d’homosexualité refoulée ne reflète pas la réalité et n’est plus à jour sur le plan scientifique.
Ainsi, la science nous apprend que l’homosexualité est une orientation sexuelle de nature biologique.
L’homosexualité ne résulte pas d’un choix.
Jacques Balthasart, un biologiste belge de renom, le confirme dans son ouvrage Biologie de l’homosexualité: on naît homosexuel, on ne choisit pas de l’être.
Une personne qui est gay ou lesbienne le sait dans son for intérieur, souvent dès l’adolescence.
Elle le ressent fortement, sans avoir de doutes constants à ce sujet.
Ce sentiment et les pensées qui y sont liés lui procurent du plaisir et du bien-être dans la mesure où cette orientation sexuelle fait partie de qui elle est, qu’elle décide de garder cette information publique ou privée.
Les gays et les lesbiennes ne doutent pas de leur orientation sexuelle.
Cette variable est claire, elle ne fait pas l’objet de doutes incessants.
Ces gens ne passent pas leur temps à se demander «Comment savoir si je suis gay?».
Ils le savent, c’est tout.
Mais plusieurs personnes voient les choses autrement et se demandent si leur homosexualité est refoulée, et c’est peut-être votre cas.
Si vous vous posez cette question et, accessoirement, si vous êtes en train de lire cet article après avoir cherché sur Internet sur le sujet, c’est probablement que la réponse ne semble pas claire pour vous.
Et si vous avez des pensées désagréables, dérangeantes et répétées à l’effet que vous pourriez être un(e) homosexuel(le) refoulé(e), je vous invite à poursuivre votre lecture.
Car le fait de douter constamment de votre orientation sexuelle peut être un symptôme qui indique que vous souffrez du TOC de la peur d’être homosexuel.
Il se peut, en revanche, que vous ressentiez une attirance profonde et inexplicable pour les personnes du même sexe que vous, mais que vous éprouviez des doutes ou de l’inconfort à l’idée d’annoncer à votre entourage votre homosexualité.
Dans ce cas, ne vous inquiétez pas, cela est malheureusement normal considérant le mépris gratuit dont sont encore trop souvent victimes les personnes homosexuelles.
Et attendre avant de le révéler peut faire partie d’un cheminement vers la pleine affirmation et l’émancipation.
Mais si l’idée d’être un gay ou une lesbienne refoulée vous préoccupe au point de causer de l’anxiété, et si vous doutez constamment de votre orientation sexuelle et que vous aimeriez obtenir une réponse claire et définitive, il se peut que vous souffriez d’une forme de trouble obsessionnel-compulsif (TOC) qu’on appelle le «TOC homo», ou le TOC de la peur d’être homosexuel.
Les gens qui souffrent de ce TOC ont des inquiétudes et se posent sans cesse des questions au sujet de leur orientation sexuelle et cherchent à se rassurer.
Par exemple, leurs obsessions les font se demander si elles sont dans le déni de leur homosexualité ou qu’elles la refoulent.
Vous pourriez souffrir du TOC de la peur d’être homosexuel(le) si:
- Vous ressentez de l’inquiétude ou de la honte par rapport à l’idée d’être un gay ou une lesbienne refoulé(e).
- Vous avez peur d’être homosexuel(le).
- Vous avez toujours su clairement quelle était votre orientation sexuelle (hétérosexuelle) mais vous vous êtes mis(e) à douter (récemment ou non).
- Vous avez des pensées intrusives qui vous portent à croire que vous êtes dans le déni de votre «véritable» orientation (homo)sexuelle.
- Vous croyez être homosexuel(le), mais avez toujours été attiré(e) par le passé par des personnes du sexe opposé.
- Vous souffrez d’angoisse, de préoccupations ou d’autres ruminations par rapport à votre possible homosexualité refoulée qui nuisent à votre qualité de vie.
Notez que les gays et les lesbiennes peuvent aussi souffrir de ce TOC, en développant la peur d’être hétérosexuel(le), car cette orientation sexuelle ne correspond pas non plus à leur nature profonde.
Cependant, comme il y a davantage de personnes hétérosexuelles en général dans la société, le TOC homo est donc plus fréquent.
Est-ce que vous souffrez du TOC de la peur d’être homosexuel(le) à travers lequel vous avez peur d’être dans le déni de votre véritable orientation sexuelle (homosexualité refoulée)?
Je tenterai d’apporter des réponses à cette question dans la prochaine section de cet article.
Le TOC en général et le TOC de la peur d’être homosexuel(le) en particulier
Le doute a une très grande importance quand on parle de TOC.
Il survient à cause de la nature de vos pensées.
Ces pensées sont en général diamétralement opposées aux croyances que vous avez par rapport à vous-même et à votre orientation sexuelle.
Lorsque vous doutez, vous accordez de l’importance à vos pensées.
Vous vous mettez à croire que ces pensées qui, à la base, ne signifient rien, signifient quelque chose d’important sur vous.
À force d’avoir peur de vos pensées et de les combattre, cela les transforme en obsessions: elles reviennent de plus en plus souvent et avec de plus en plus de force.
Le trouble obsessionnel-compulsif peut prendre plusieurs formes et susciter un vaste éventail de réactions de défense.
Il implique des symptômes: des pensées intrusives, indésirables et obsessionnelles, et/ou des images.
Ces pensées sont appelées des obsessions.
Quant à elles, les compulsions sont toutes les réactions qui visent à neutraliser l’anxiété et les malaises générés par les pensées intrusives (les obsessions).
Une compulsion fréquente consiste par exemple à chercher sur Internet pour se rassurer.
C’est peut-être de cette manière que vous êtes tombé sur cette vidéo si vous avez cherché à vous rassurer que vos obsessions ne signifiaient pas que vous aviez une homosexualité refoulée.
Je vous recommande de lire cet article si vous désirez connaître les différentes facettes du trouble obsessionnel-compulsif.
Vous trouverez aussi dans ces autres articles une définition étoffée et une liste d’obsessions et de compulsions liées au TOC, qui vous permettront de mieux comprendre comment le TOC s’installe progressivement et comment il fonctionne, notamment comment vous pouvez tomber dans son piège...
Le TOC de la peur d’être gay ou lesbienne, qu’est-ce que c’est?
Le fait de pouvoir penser est à la fois un privilège et un piège.
Cela se transforme en piège dans lequel vous pouvez facilement tomber si vous ne comprenez pas le fonctionnement de votre cerveau.
Un des buts de votre cerveau est de vous protéger du danger.
Il accordera instinctivement davantage d’attention aux pensées négatives qu’aux pensées positives, puisqu’il n’a pas besoin de vous protéger de ce qui est positif.
Et il est important de comprendre que le cerveau est incapable de faire la distinction entre une menace réelle et une menace imaginaire.
Une menace réelle est, par exemple, un serpent venimeux prêt à vous mordre, ou une voiture qui fonce sur vous.
Tandis qu’une menace imaginaire est tout ce que nous pouvons concevoir qui nous dérange et nous insécurise mais qui ne repose sur aucun problème ni danger réel.
C’est ce qui se produit lorsqu’une personne qui se sent bien et heureuse dans son orientation hétérosexuelle se met à craindre qu’elle pourrait en fait être gay ou lesbienne, ce qui la porte à se sentir très inconfortable avec cette pensée.
Donc, plus vous réagissez à vos pensées intrusives, telles que celles qui portent sur l’homosexualité alors que vous êtes hétéro, et plus votre cerveau identifie ces pensées comme un problème inquiétant.
Votre cerveau ramènera alors constamment ces pensées à votre attention dans le but de vous faire réagir à l’inquiétude qu’elles représentent (obsessions).
Une fois ces pensées «accrochées» à votre cerveau, vous vous mettez à analyser ce qui vous arrive et comment vous vous sentez lorsqu’elles se manifestent.
Ce sont des compulsions.
Il se peut que vous vous mettiez à chercher des preuves dans le présent ou dans le passé qui vous démontreraient hors de tout doute que vous n’êtes pas dans le déni et que vous n’avez pas une homosexualité refoulée.
Or, le contenu de vos pensées n’est pas important.
Tout le monde a des pensées intrusives de temps à autre.
Le problème réside dans le fait de leur accorder de l’attention, de chercher à vous rassurer et de vouloir les éradiquer de votre esprit.
C’est donc la façon dont vous percevez certaines de vos pensées qui entretient et empire le TOC.
Et la plupart des formes de TOC incluent le fait d’analyser ses pensées pour comprendre leur signification.
Voici des extraits de témoignages de personnes qui souffrent du TOC de la peur d’être homosexuel(le).
Comme vous le constaterez en lisant ces lignes, les pensées que ces personnes ont sont source d’anxiété, d’inquiétude et leur rendent la vie difficile.
Un jeune homme raconte:
«Des pensées obsessionnelles sur le thème de l’homosexualité me sont apparues.
Ces pensées contrôlent ma vie, elles génèrent une anxiété majeure.
Mon sommeil et ma vie sont complètement bouleversés à la suite de ces pensées qui me font croire en une homosexualité refoulée.
Je suis dans la peur constamment, peur des hommes, peur des homosexuels, peur de regarder un homme et d’avoir une attirance.»
Une jeune femme relate à son tour sa peur d’être lesbienne:
«J’ai toujours été attirée par les hommes.
Je me suis toujours sentie bien dans mon orientation sexuelle.
Pourtant, du jour au lendemain, je me mets à faire une obsession sur la possibilité d’être lesbienne.
Je souffre de forte anxiété et cette situation me déplaît fortement! J’ai eu ce malaise face à des femmes et cette obligation de voir si j’étais attirée, si je pouvais être excitée.»
Quoi faire si votre désir de savoir si vous souffrez d’homosexualité refoulée cache un TOC de la peur d’être homosexuel(le)
Les personnes qui souffrent du trouble obsessionnel-compulsif (TOC) vivent un haut niveau d’anxiété et se posent de nombreuses questions.
Si vous croyez souffrir du TOC de la peur d’être homosexuel, mon site contient une foule de ressources pour vous aider à découvrir comment fonctionne ce trouble et quelles sont les stratégies qui peuvent vous aider à affronter vos peurs relatives au fait d’avoir la «mauvaise orientation sexuelle».
Ces ressources vous aideront à comprendre ce que vous vivez et vous référeront aux meilleures méthodes pour vous libérer des pensées intrusives qui nuisent à votre qualité de vie.
Par exemple, c’est pour vous aider que j’ai créé la série de ressources sur le TOC en ligne, dont cet article fait partie.
J’ai aussi créé un programme Web vidéo autodirigé sur le traitement du TOC qui explique comment utiliser les meilleures méthodes et exercices pour vous en libérer.
Et voici mon module complémentaire sur le «TOC homo» pour vous permettre d'aller plus loin sur ce sujet spécifique.
Mon programme Web vidéo autodirigé «Libérez-vous du TOC et des obsessions» accompagné de mon livre sur les pensées intrusives et obsessionnelles et de mon module complémentaire vous expliquent comment adapter et appliquer ce traitement à votre situation.
Libérez-vous du TOC et des obsessions
Programme Web vidéo complet sur le traitement du TOC et accompagné de mon ebook sur les pensées intrusives en introduction.
Module complémentaire sur le «TOC homo»
Module Web vidéo sur le traitement du TOC de la peur d'être homosexuel.
De la crise de panique à la tranquillité
Ebook de stratégies d'intervention rapide pour une guérison durable.
Ai-je un TOC? (ebook)
Ebook pour vous aider à savoir si vous souffrez bien de TOC.
Et mon module complémentaire pour aider avec la déprime/dépression, qui touche jusqu'à 40% des personnes qui souffrent de TOC:
Module complémentaire antidéprime
Module Web vidéo pour se libérer de la déprime en tant que conséquence fréquente du TOC.
Mais il est aussi recommandé de consulter.
Si vous désirez le faire, choisissez un(e) psychologue d'orientation cognitivo-comportementale qui a de l'expérience dans le traitement du TOC.
Ce sont les meilleurs spécialistes pour vous aider avec ce type de problème.
Avant de débuter les séances, assurez-vous qu’il/elle peut réaliser le traitement d’exposition avec prévention de la réponse avec vous, car il est le plus efficace pour arrêter le TOC.
Voici d’ailleurs une page qui vous aidera à trouver un(e) psychologue.
J’espère de tout cœur que cet article et les nombreuses ressources en ligne sur le TOC de mon site vous aideront comme elles ont déjà aidé un grand nombre de personnes aux prises avec ce problème.
Si vous désirez partager vos expériences personnelles ou si vous avez des questions, les commentaires ci-dessous sont là pour vous!
Et si vous désirez aller plus loin sur le sujet, vous pouvez lire ces références:
- La psychanalyse ne résiste pas à l’analyse, dans la Revue de psychoéducation (Serge Larivée et Éric Coulombe, Volume 42, numéro 1, 2013). Cliquez sur le lien pdf sur la page pour accéder au document complet et le lire.
- Critique de la psychanalyse, entrée de Wikipédia.
Références
- Balthasart, Jacques, Biologie de l’homosexualité: on naît homosexuel, on ne choisit pas de l’être, 2010, Mardaga, 279 p.
- Dehaene, Stanislas, «Psychologie cognitive expérimentale», L’annuaire du Collège de France. Cours et travaux, 2010, p. 343-369.
- Ferenzci, Sandor, «Psychanalyse II», 1970, Payot, p. 270-356.
- Freud, Sigmund, «Psychogénèse d’un cas d’homosexualité féminine», traduit par Hoesli, H., dans Revue française de psychanalyse, 1933, p.130-154.
- Grayson, Jonathan, Freedom from Obsessive Compulsive Disorder: A Personalized Recovery Program for Living with Uncertainty, 2014, Berkley Trade, 384 p.
- Neau, Françoise, «Histoire et psychopathologie» dans Chabert, Catherine (dir.), Narcissisime et dépression: Traité de psychopathologie de l’adulte, 2013, Dunod, p.7-59.
- Press, Jacques, «La répression: refoulement du pauvre», dans Revue française de psychosomatique, vol. 1, no 7, 1995, p. 121-140.
Freddy a écrit
Bonjour Nicolas,
Merci pour cet article. Comme toujours, il est très bien écrit et précis.
Vous faites un travail formidable pour aider ceux et celles qui, comme moi, souffrent du toc et je voudrais une fois encore vous remercier et vous tirer mon chapeau.
J’ai fait votre test d’orientation sexuelle et j’ai obtenu 114 points. Sans surprise, cela montre que je suis bien atteint de ce TOC selon vos explications.
Je suis suivi par un psychologue spécialisé dans la TCC depuis bientôt un an qui me demande de faire de l’exposition avec prévention de la réponse sans me préciser comment faire à part me dire de ne plus éviter de regarder la télé ou d’aller dans des endroits où je pourrais rencontrer des hommes.
Mais concrètement, pouvez-vous me donner 1 ou 2 exemples d’exercices d’exposition avec prévention de la réponse dans le cas du TOC homo?
D’avance merci et une fois encore merci infiniment pour le travail génial que vous faites.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Freddy,
Je suis très heureux que mon article et mon travail vous plaisent et vous soient utiles. C’est une très bonne idée de suivre une TCC en vous vous étant assuré que votre psychologue connaît le traitement d’exposition avec prévention de la réponse qui est le plus efficace pour traiter le TOC.
Au sujet de votre question, puisque je ne fais pas de consultation dans les commentaires ni ailleurs, je ne peux pas vous fournir d’exemples. De toute manière, l’espace manquerait car quelques exemples ne suffiraient pas pour vous fournir un cadre clair et complet pour appliquer le traitement de manière adaptée au TOC de la peur d’être homosexuel.
Mais comme j’en parle dans cet article même, c’est pour fournir ce cadre que j’ai conçu mon module complémentaire à mon programme principal et qui est spécifique au «TOC homo».
En plus de fournir bien plus qu’un ou deux exemples (il fournit plusieurs exemples d’échelles d’exposition complètes adaptées au TOC homo), il fournit des méthodes et des conseils complémentaires qui pourront beaucoup vous aider à travers votre psychothérapie (celle que vous faites avec votre psy et celle que vous poursuivez seul en réalisant les exercices chaque jour).
En complément de mon programme principal, il s’agit donc de ma ressource la plus complète pour aider à regagner votre qualité de vie avec ce TOC.
Je vous invite donc à en profiter et je vous souhaite le meilleur.
Freddy a écrit
Bonjour Nicolas.
Merci pour votre réponse. Je vais acheter dans ce cas votre module complémentaire sur la sujet.
Mais si vous me permettez, j’ai encore une question:
Dans votre article, vous disiez qu’on naît homosexuel et qu’on ne choisissait pas. En gros on ne devient pas homosexuel.
Mais je connais 2 personnes qui ont vécu 30 ans de vie hétérosexuelle avec leur femme respective et qui ont eu plusieurs enfants. Mais par la suite ont quitté leur femme pour aller refaire leur vie avec un homme. C’est d’ailleurs en apprenant leur histoire que j’avais commencé à me questionner sur mon orientation.
Comment expliquez-vous ce revirement de leur part après 30 ans de vie hétérosexuelle?
Comment peut-on être hétérosexuel pendant 30 ans et devenir homosexuel après?
C’est justement tout ceci qui m’angoisse car je me dis si ça leur est arrivé, ça pourrait peut-être m’arriver aussi et je suis dans cette peur sans cesse.
D’avance merci pour votre réponse.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Freddy,
Si vous connaissez ces deux personnes, pourquoi ne pas leur poser la question? Je ne connais pas leur vie ni les motifs de leurs choix, je ne peux donc pas vous répondre.
Ce que je sais, c’est que la société impose un poids très important pour suivre certaines “conventions”. Et l’hétérosexualité, l’orientation sexuelle de la majorité, est l’une de ces “normes”.
Comme vous le savez, les homosexuels sont très souvent la cible d’injures et de haine gratuite de la part de certaines personnes simplement parce que leur orientation sexuelle est différente.
Et ce mépris était encore plus marqué dans le passé. Par exemple, au Canada où je vis, l’homosexualité a été considérée comme criminelle jusqu’en 1969! Vous vous rendez compte du risque que représentait le simple fait d’être homosexuel.
Et aujourd’hui, malgré l’avancée des droits des homosexuels, ces derniers sont encore l’objet de haine gratuite.
Dans ce contexte, il n’est pas surprenant que certains homosexuels, même s’ils connaissent bien leur intérêt pour les membres du même sexe depuis qu’ils sont jeunes, décident de vivre une vie “hétérosexuelle standard” pour éviter d’être la cible de toute cette haine.
Des années plus tard, après qu’ils se sentent plus en confiance et que la société a pu évoluer, certains décident de faire leur “coming out”.
Leur homosexualité n’apparaît donc pas comme ça tout à coup. Ils en sont bien conscients et la cachent simplement, en attendant de pouvoir la vivre pleinement.
Cela ne change donc rien au fait qu’ils étaient homosexuels toute leur vie mais qu’ils ont voulu se protéger de la haine de la société.
Ces cas sont courants, en particulier chez les homosexuels plus âgés qui sont nés dans une société moins tolérante.
Mais revenons à votre question: si vous la posez, c’est probablement que vous cherchez à vous rassurer de votre inquiétude.
Et chercher à se rassurer est l’une des compulsions les plus courantes dans le TOC. Les compulsions entretiennent la souffrance et l’empirent.
J’ai pris le temps de vous répondre parce que ma réponse pourra être utile à d’autres lecteurs de mon article, mais réaliser des compulsions ne vous aidera jamais à vous libérer du TOC. Cela ne va qu’empirer les choses.
Si vous désirez regagenr votre qualité de vie face au TOC, je vous conseille donc encore une fois de vous concentrer sur le traitement et de cesser de chercher à vous rassurer.
Je vous souhaite le meilleur.
Freddy a écrit
Bonjour Nicolas,
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de me répondre.
En effet, la réponse que vous m’avez faite et exactement celle que m’ont faite mon psychiatre et mon psychologue.
Mais je suis d’accord avec vous, et j’en suis conscient, je cherche toujours à me rassurer de plus en plus. C’est plus fort que moi. Sans ses compulsions de réassurance, la crise d’angoisse est intenable. Et c’est plus fort que moi.
J’ai même ajouté vos différents articles sur le sujet sur l’écran de mon téléphone que je relis de temps en temps lorsque je traverse mes crises d’anxiété et ça me fait du bien. Mais à force, la relecture de vos articles ne suffisent plus et je me mets à rechercher d’autres sur Internet.
Je vous remercie Nicolas
Nicolas Sarrasin a écrit
Freddy, je ne saurais trop vous conseiller de travailler à appliquer le traitement d’exposition avec prévention de la réponse (comme je l’explique dans mon programme principal et mon module complémentaire sur le “TOC homo”) et à cesser de vous reposer sur les compulsions, notamment pour vous rassurer.
Je vous rappelle que les compulsions sont un symptôme important du TOC, et non une solution.
Comme vous l’avez bien décrit, les compulsions ne fournissent qu’un soulagement de courte durée et il faut toujours augmenter la “dose” pour obtenir le même effet. Cela a pour conséquence de faire augmenter l’anxiété, l’angoisse, les peurs et, donc, les compulsions empirent le problème au lieu de le régler.
Au contraire, le traitement permet de faire “machine arrière” et d’apprendre à déconstruire progressivement la réponse anxieuse associée aux pensées et aux peurs.
Appliquer le traitement demande de tolérer un certain inconfort, certes, mais ce dernier n’est rien en comparaison à la souffrance croissante qu’impose le TOC à celles et ceux qui en souffrent. Il s’agit donc de la voie la plus salutaire, et je vous invite fortement à l’adopter.
Je vous souhaite le meilleur.
Danièle a écrit
Bonjour Nicolas,
Quand j’avais 16 ans, une de mes profs a pensé de moi que j’étais amoureuse d’elle parce que, de temps en temps, je lui offrais des chocolats pour la remercier de m’aider.
Et depuis, ça me poursuit. Ma mère m’a embrassée pour savoir si j’étais lesbienne où pas, bien sûr je l’ai repoussée. Une sœur à mon beau-frère me draguait, mais je l’ai repoussée. Ma fille me dit que si un jour je me mets en couple avec une femme, ça ne la dérangerait pas. Ça revient sans arrêt. C’est vrai que mes relations sexuelle avec les hommes sont très compliquées. C’est vrai que parfois quand j’ai une amie en couple, je m’imagine être à la place de son mari.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Danièle,
Je vous remercie de votre commentaire. Ce que vous décrivez me semble cependant surtout découler des hasards de la vie et des commentaires de personnes de votre entourage que du “TOC homo” ou de l’homosexualité. Car lorsque l’on est attiré par les personnes de même sexe que nous, nous sommes les premiers à le savoir, peu importe les commentaires que peuvent faire les personnes que nous côtoyons.
Je vous souhaite le meilleur.
Jeanne a écrit
Bonjour,
Je vous avoue que le TOC dont vous parler ressemble beaucoup à ce que je ressens actuellement. Le problème, c’est que je ne veux pas m’autodiagnostiquer. Je suis une psy et j’ai peur que si je lui explique elle ne me croit pas. J’ai aussi peur d’en parler à mes amis, j’ai peur qu’elles ne me croient pas. Car je suis dans un groupe d’amis où la majorité font partie de la communauté LGBTQIA+, et j’ai peur qu’elles pensent que je suis une lesbienne refoulée.
J’ai découvert ce TOC il y a deux jours et ça m’a tellement rassuré, et j’étais tellement heureuse de savoir que mes peurs n’étaient pas réelles. Sauf que je me suis mise à douter de la véracité de ce TOC (vu que je n’en avais jamais entendu parler). Du coup, je suis un peu coincée, parce qu’à la fois j’aimerais en parler mais j’ai peur qu’on ne me croit pas…
Vous n’êtes pas obligé de me répondre, j’avais juste besoin d’en parler car je sais que vous pourriez me croire (enfin je crois?)
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Jeanne,
Vous devez savoir que le TOC est une “maladie” de la peur et du doute, deux formes communes que prennent ses obsessions, son premier symptôme.
Et chercher à se rassurer de ces peurs est également une compulsion très fréquente.
Je comprends votre besoin de parler de ce que vous vivez, mais ce n’est pas cela qui vous aidera le plus, mais le fait de traiter l’hypersensibilité de votre cerveau face aux peurs qu’il a inventées. Cela se réalise à travers la TCC d’exposition avec prévention de la réponse.
J’ai conçu un programme web sous forme de formation vidéo et textuelle qui explique en détail le fonctionnement du TOC et l’application autodirigée des exercices de la thérapie.
Cela pourrait vous aider à regagner votre qualité de vie et à mieux comprendre le TOC et son traitement, ce qui serait bénéfique à tous les niveaux.
Si vous avez des questions à ce sujet, n’hésitez pas à me contacter directement.
Je vous souhaite le meilleur.
Anonyme a écrit
Superbe article.
Je me reconnais dans ce TOC mais je voulais savoir si en éprouvant ce toc cela signifie qu’on est gay ou pas ?
Merci
Nicolas Sarrasin a écrit
Merci pour vos bons mots au sujet de mon article. 🙂
Par rapport à votre question, si vous vous la posez, c’est que vous ne connaissez vraiment pas le TOC. Dans ce cas, la meilleure chose que vous puissiez faire pour aller mieux est de prendre le temps de profiter des nombreux articles de mon site qui vous expliquent le tout en détail, incluant comment le traiter efficacement.
Je vous souhaite le meilleur.