Dans ce billet, j’aimerais vous parler d’une manière de gagner de l’argent sur le Web à laquelle vous n’avez peut-être jamais pensé.
Et cette méthode reste relativement simple si on la compare à bien d’autres…
Elle consiste à vendre des services sur Internet.
Vous ne faites peut-être pas partie de la classe sélecte des avocats qui gagnent 500$ l’heure. Vous n’avez peut-être pas non plus de diplôme en comptabilité qui vous permet de vous remplir les poches chaque année au moment de la grande moisson gouvernementale.
À part tondre le gazon, vous ne savez quels services vous pourriez vendre ?
Pourquoi ne pas vendre les services des autres ?
Je suis toujours surpris de constater combien de gens offrent des services, dans tellement de domaines, mais n’utilisent pas l’Internet pour le faire.
Cet état de fait affligeant peut tourner à votre avantage si vous savez comment faire du commerce électronique, ce que ceux qui offrent ces différents services n’ont manifestement pas eu le temps d’apprendre…
Quelques avantages à vendre les services des autres sur Internet
- C’est une entreprise à dimension humaine: vous entrez en contact avec des gens intéressants et vous êtes utiles…
- Ce modèle d’affaires est relativement difficile à reproduire si vous y mettez le temps et que vous fournissez de la qualité à votre clientèle: vous aurez donc moins de compétiteurs dans les pattes.
- Ce modèle peut être adapté aux petits marchés (marchés locaux).
- Vous n’avez pas à développer une expertise autre que de savoir vendre sur Internet (créer un site Web, maîtriser les différentes sources de promotion comme la publicité au coût par clic, ce qui peut s’apprendre aisément et gratuitement dans le confort de son salon ou de son bain…)
- Ce modèle offre un potentiel de croissance et de rentabilité intéressant (ce n’est pas vous qui offrez les services et il n’y a pas de limite à la taille de votre offre car vous êtes sur Internet).
Et quelques inconvénients…
- Selon la manière dont vous procéderez, il se peut que vous ayez pas mal de service à la clientèle à faire (et, donc, être moins facile à automatiser). Mais la bonne nouvelle, c’est que si plein de clients vous dérangent, c’est que votre entreprise aura déjà du succès…
- Vous dépendez des autres: Si un partenaire ou un membre décide de partir ou de ne plus offrir ses services, votre chiffre d’affaires s’en ressentira et vous aurez travaillé en partie pour rien pour l’intégrer à votre offre.
- Votre potentiel de développement reste néanmoins limité, car il est plus difficile de vendre des services en grande quantité que les produits qui sont reproductibles en série. À quand les usines pour fabriquer en série des comptables ou des formateurs ? On risque d’attendre encore un peu.
Vendre les services des autres sur Internet: différentes méthodes plus ou moins automatisées
1. Vendre les services de manière personnalisée en contrepartie d’une commission
Tranche de vie. Depuis 2005, je donnais des conférences et des formations dans les organisations publiques et privées après avoir publié mes livres.
Ça allait bien. Mais quand, en 2008, mon père a passé 3 mois à l’hôpital (dont un mois aux soins intensifs) au moment où le magasin Holt Renfrew me commandait une série de formations non préparées pour son équipe de direction, j’ai frisé le burn-out, je lui ai même coiffé une permanente.
En mars 2009, j’ai donc décidé d’arrêter les conférences. C’était tout un pan de ma vie qui, ce faisant, s’écroulait puisque je travaillais à réussir dans ce domaine depuis des années.
Heureusement, j’avais eu l’idée de nommer ma compagnie « Anima conférences » au lieu de prendre mon propre nom comme plusieurs le font (genre « Productions Nicolas Sarrasin »).
J’avais aussi eu la bonne idée de mentionner sur mon site que les gens qui voulaient se joindre à moi n’avaient qu’à me contacter.
C’est ainsi que plusieurs autres excellents conférenciers (bien meilleurs que moi, comme mon ami Michel Piette que j’ai en vedette de cette image) s’étaient ajoutés avec les années.
Ça a donc été facile en 2009, après m’être remis de cet « effondrement existentiel », de commencer à ne vendre que les services des autres.
J’ai donc développé ce modèle d’entreprise un peu par hasard, mais j’ai été chanceux de prévoir un peu le coup (j’ai toujours été d’un naturel pessimiste, ce qui aide, d’où aussi probablement mon amour pour le bonheur).
Je ne vous suggère pas de vous lancer dans la vente de conférences et de formations comme moi.
En plus de ne pas vouloir vous avoir comme compétiteurs, je dois vous avouer que cela m’a demandé beaucoup de travail (barrière à l’entrée).
Il est aussi de loin préférable d’avoir soi-même déjà donné des conférences et des formations pour bien comprendre les besoins des clients (re-barrière à l’entrée) et ce marché est aujourd’hui plutôt saturé (re-re-barrière à l’entrée).
Par contre, il y a PLEIN d’autres services que vous pouvez vendre sur le même modèle.
Plus loin, je vais vous en révéler plusieurs.
Ce modèle d’entreprise Internet est très personnalisé: vous connaissez personnellement les gens dont vous vendez les services, vous connaissez très bien leur offre, et vous devez faire un suivi constant auprès des clients et répondre rapidement à toutes leurs questions.
Le but est d’offrir les services au même prix que si le client allait voir directement la personne qui les vend.
Cependant, vous prélevez une commission sur chaque vente, commission prise à même les honoraires de la personne dont vous vendez les services. Voici pourquoi c’est une perspective gagnante pour tout le monde:
- Le client paie le même prix (ou moins cher) que s’il va directement auprès de la personne qui vend ses services, mais il a plus de choix et moins de recherches à faire, en plus de bénéficier d’un service rapide et efficace et de vos précieux conseils (les gens qui donnent les services sont nécessairement moins disponibles pour répondre aux questions de la clientèle, puisqu’ils donnent les services);
- La personne qui vend ses services obtient un canal de vente à un coût tout à fait acceptable en comparaison aux autres canaux, comme la publicité. Elle ne prend aucun risque financier puisqu’elle ne paie la commission que lorsqu’un contrat est confirmé, et elle peut se concentrer davantage sur ce dans quoi elle excelle: les services qu’elle offre.
- Vous obtenez une part de la rémunération des services que vous n’avez pas à donner en ne vous concentrant que sur la vente (que vous pouvez automatiser grâce aux connaissances en marketing Web que vous aurez acquises dans votre bain, ce qui vous fait plus d’argent et plus de temps libre !)
Par contre, ce modèle implique plus de travail que d’autres car, en plus du site et du marketing, vous devez facturer chaque transaction, payer les services à vos partenaires (moins la commission), répondre aux clients, faire la comptabilité, etc.
Bien sûr, comme le fait Airbnb, vous pouvez automatiser en grande partie ce processus.
Mais au niveau de la programmation et de l’envergure du site, on parle de tout autre chose…
Vous aurez besoin de capital de démarrage et de sacré compétences en plus de devoir y travailler à temps plein, ce qui rend l’idée beaucoup moins accessible.
C’est la raison pour laquelle je n’en parle pas ici, car j’essaie de présenter des modèles d’affaires qui ne demandent pas de fonds de démarrage et que vous pouvez créer depuis la maison, dans vos temps libres.
Ce modèle est très intéressant car il offre une véritable valeur ajoutée aux clients: ils ont plus de choix, ils peuvent profiter de conseils personnalisés pour répondre à leurs besoins, ils ont peu de recherches à faire (perdent moins de temps), ils peuvent obtenir de meilleurs prix, etc.
C’est une base importante pour réussir en affaires.
Au moment d’écrire ce billet, je suis justement en train de magasiner les hypothèques pour acheter une maison à Montréal avec ma conjointe, et la compagnie Multi-prêts offre au moins en partie cet exemple.
Je ne connais pas son fonctionnement exact, mais cette compagnie réunit les services d’un grand nombre de courtiers en prêts hypothécaires qui travaillent probablement de chez eux.
Le pouvoir du nombre aide à négocier de meilleurs taux pour leurs clients malgré la commission qui est prélevée, et le site Internet est une bonne porte d’entrée, même si la compagnie utilise d’autres modes de promotion.
2. Centraliser l’information sur un site pour rendre les services plus accessibles
L’Internet révolutionne beaucoup de choses, et les relations entre producteurs et consommateurs changent radicalement.
Aujourd’hui, un auteur peut utiliser le service de publication directe sur Kindle d’Amazon et éliminer de la chaîne l’éditeur et le distributeur, donc récupérer une grande partie de ses redevances (70% du prix du livre au lieu de 10%).
Mais tout n’est pas si rose car il a aussi une grande partie de la promotion à faire, domaine autrefois réservé aux éditeurs, du moins ceux qui faisaient bien leur travail…
Aujourd’hui, les sites comme Airbnb pullulent et mettent directement en liaison les vendeurs et les acheteurs. Vous voulez louer la cour arrière de votre demeure pour que de gens viennent y camper ?
Vous aimez cuisiner mais n’avez pas le courage d’ouvrir un restaurant ?
Il y a Feastly ou Voulez-vous dîner. Vous préférez « louer » votre voiture ? Tout est possible.
C’est le contexte que décrit Don Tapscott dans son livre MacroWikinomics.
Dans ce contexte, l’autre modèle dont j’aimerais vous parler consiste à créer une sorte de bottin ou de répertoire Internet qui collige les informations de différentes personnes qui offrent des services dans un même domaine et qui aide les éventuels clients à trouver chaussure à leur pied.
Dans le modèle précédent, comme moi avec Anima, il faut contacter une par une les personnes dont vous désirez vendre les services (jusqu’à ce que ce soit elles qui vous contactent tant vous avez du succès).
Le développement est plus sûr même s’il demande plus de travail.
Dans ce second modèle, le but est de regrouper un grand nombre de personnes qui offrent les mêmes services dans un marché donné. La manière de rentabiliser cette entreprise est différente.
Aucune commission n’est prélevée puisque vous présentez les services de centaines de personnes. Vous vendez de la visibilité. Dans ce cas, les sources de revenus seront différentes:
- Vous pouvez demander un prix d’inscription pour une certaine durée: ce sera probablement votre plus grande source de revenus.
- Puisque le but de votre répertoire sera d’être populaire, si vous réussissez, vous pourrez aussi rentabiliser votre site avec de la publicité.
- Vous pouvez proposer des produits pour lesquels vous gagnerez une commission sur le mode de l’affiliation.
- Vous pouvez vendre des services exclusifs à vos membres, comme plus d’espace pour se faire voir, de visibilité, leur promotion dans la newsletter de votre site, etc.
Voici des exemples imparfaits de ce modèle que vous pourriez améliorer à votre façon…
Les grandes professions possèdent toutes leur ordre, leur fédération, leur chambre, leur salon, leur cuisine…
Par exemple, l’Ordre des comptables agréés du Québec présente une section adressée au public, mais elle ne permet même pas de trouver ses membres ! Dommage.
Il y a tant de comptables qui pourraient avoir besoin de clients…
Il faut chercher longtemps sur ocaq.qc.ca pour trouver un lien vers un autre site qui, lui, contient un petit lien en haut – si vous le trouvez – qui vous conduira enfin à un bête répertoire.
Mais attention, ce répertoire ne vous permettra même pas de trouver un comptable près de chez vous car vous devez déjà connaître son nom ou son numéro de permis.
Pas fort.
La plupart des gens se seront tournés depuis longtemps vers Google Maps…
Si vous voulez un meilleur exemple de ce que vous pouvez faire, le site www.reseaufinance.ca l’illustre bien pour le domaine financier (pas seulement pour les comptables): bien fait, il est beaucoup plus riche que le répertoire de l’Ordre.
Les notaires font un peu mieux que les comptables. Mais encore une fois, il ne s’agit que d’un répertoire. Pas de détails sur chaque notaire, pas de photo. Les clients n’ont pas d’idée de la taille du cabinet, de la spécialité. Le répertoire ne contient aucun élément marketing qui donne envie de faire affaire avec un notaire plutôt qu’un autre. C’est normal pour une association professionnelle, mais cela ne signifie pas que ses membres ne voudraient pas davantage de visibilité ailleurs.
MÀJ: Le site de la Chambre des notaires a été mis à jour depuis et est beaucoup mieux.
La chambre des notaires du Québec contient un répertoire avec des champs de recherche avancée, comme la spécialité et même l’accès en fauteuil roulant. C’est bien.
Mais encore une fois, pas de marketing, pas de témoignages de satisfaction, pas de liste de clients, pas grand-chose pour les aider à vendre leurs services.
Un bref aparté sur le marketing |
Il y a plusieurs années, dans un livre de marketing plus ou moins merdique du genre 101 ways to promote yourself, je suis tombé sur l’évidence suivante (qui n’en était pas une pour moi à l’époque et c’est bien pour ça que je vous la partage ici, car elle est utile à savoir): La promotion de quelque chose n’est pas seulement une liste des spécifications d’un produit ou d’un service. Il faut convaincre le client, le rassurer, lui faire vivre des émotions positives. Est-ce qu’un répertoire permet d’atteindre ces objectifs de base ? |
L’Ordre des psychologues du Québec contient un beau bottin plein de noms, mais rien d’autre.
À la différence, il existe depuis avril 2000 le site Psycho-ressources qui fédère les psychologues et les psychothérapeutes de toute la francophonie.
Il permet littéralement aux psys de se promouvoir, de présenter leurs livres, d’apparaître dans la liste de diffusion, de se procurer différents champs de visibilité (espaces publicitaires sur le site, par exemple), etc.
J’ai parlé au fondateur de Psycho-ressources il y a plusieurs années et déjà son portail lui rapportait 30 000$ par année, à temps partiel. Aujourd’hui, il doit lui rapporter beaucoup plus…
Le but de créer de tels répertoires est d’aller au-delà des Pages Jaunes, au-delà du plat bottin. L’Internet vous permet d’ajouter une quantité illimitée d’images, de textes, de vidéos.
Si vous offrez beaucoup de valeur ajoutée aux clients potentiels qui s’intéressent aux services de ceux que vous représentez, non seulement vous vous démarquerez, mais votre site deviendra une référence, et une référence, c’est rentable.
Il existe aussi des sites qui mettent en relation différents types de pigistes avec des clients potentiels.
Au Québec, il y a Agent Solo qui demande un montant aux pigistes pour s’inscrire ainsi qu’un montant aux employeurs pour publier un certain nombre d’offres.
Personnellement, je préfère UpWork, un site similaire mais beaucoup plus complet et moins cher (ça ne coûte rien pour publier des offres) qui donne accès à des pigistes du monde entier.
Quelques conseils pour vous aider à faire votre choix
Les deux modèles que je vous ai proposés occupent peut-être les deux extrémités entre lesquelles existent tous plein de modèles intermédiaires et hybrides, depuis l’agence de placement extrêmement personnalisée qui sert peu de clients jusqu’au répertoire complètement automatisé qui s’adresse au monde entier.
Peu importe ce que vous choisirez, voici quelques conseils, en vrac, pour vous aider à démarrer.
1. Si vous comptez utiliser des annonces au coût par clic comme je le fais pour Anima, choisissez un secteur où chaque transaction rapporte un montant suffisant.
Car il peut parfois coûter 50$ à 150$ pour faire une seule vente. Si chaque vente ne vous rapporte pas davantage, vous serez déficitaire…
Pour plus de détails sur ce sujet, consultez cet autre billet.
2. Si votre site est moins automatisé, comme c’est encore mon cas avec Anima, vous aurez plus de service à la clientèle à faire. Même si cela requiert un certain temps, un bon service à la clientèle peut devenir un avantage et créer une identité forte qui vous distinguera de la compétition.
3. Les entreprises B2C (« business to consumer » ou « entreprise à particulier ») sont probablement les plus répandues. Mais si vous arrivez à développer une entreprise B2B (« business to business »), vous aurez encore plus de plaisir.
Les clients organisationnels possèdent certaines caractéristiques très attrayantes:
- Ils sont professionnels et courtois, ce qui n’est pas toujours le cas de Monsieur-Madame-Tout-le-Monde…
- Ils connaissent leurs besoins et savent de quoi ils parlent;
- Ils peuvent acheter en grande quantité;
- Ils ont de très bons moyens financiers;
- Les personnes qui vous appellent dépensent l’argent de l’organisation et non le leur: croyez-vous que ça peut faire une différence ?
4. Choisissez un domaine qui vous intéresse: il sera plus facile et surtout plus agréable de répondre aux questions de vos clients si vous avez du service à la clientèle à faire.
5. Si les gens dont vous vendez les services sont peu nombreux, vous êtes mieux de les vendre à un marché beaucoup plus grand.
Par exemple, même si le nombre de conférenciers professionnels a explosé depuis les vingt dernières années, il en existe tout de même moins dans tout le Québec qu’il y a de plombiers à Montréal…
Je suis tombé tout à l’heure sur un site qui présentait les notaires de Repentigny. Dans la liste, 2 notaires.
Il existe sûrement plus de notaires à Repentigny, mais les 82 000 habitants ne suffiront pas pour créer un site qui deviendra rentable.
Je n’ai rien contre les gens qui vouent une passion dévorante au notariat, qui habitent Repentigny, et qui sont prêts à faire un site sur le sujet pour le simple plaisir…
6. S’il y a beaucoup de professionnels, au contraire, vous pouvez morceler votre marché et vendre par secteurs plus petits. Gardez seulement en tête que, selon le modèle de monétisation que vous choisirez, vous devez être rentable !
7. Mon but en tant qu’entrepreneur Web est de pouvoir automatiser mes revenus le plus possible pour faire d’autres choses qui me plaisent. Les entreprises qui nécessitent un travail à temps plein pour être rentables ressemblent à un emploi: elles bouffent tout votre temps !
Ce n’est pas cette perspective dont je parlerai dans ce blogue, d’où l’importance de vous préoccuper de la rentabilité quand vous choisirez votre modèle d’affaires.
Plein d’exemples de services que vous pouvez réunir et vendre
Avant de terminer, j’aimerais vous aider un peu plus. Voici, toute chaude, et en ordre alphabétique s’il-vous-plaît, la liste des différents professionnels dont vous pourriez vendre les services sur Internet selon le modèle que vous préférez.
- Acupuncteurs
- Agent de sécurité / Détectives
- Agents immobiliers
- Agronomes
- Architectes
- Arpenteurs-géomètres
- Artisans
- Audioprothésistes
- Avocats
- Chiropraticiens
- Coachs de vie
- Coachs professionnels
- Comptables
- Dentistes
- Denturologistes
- Diététiciens
- Dresseurs d’animaux
- Électriciens
- Entraîneurs sportifs
- Ergothérapeutes
- Esthéticiennes
- Évaluateurs agréés
- Fiscalistes
- Kinésithérapeutes
- Massothérapeutes
- Mécaniciens (ceux qui sont spécialisés gagneraient à être fédérés sous une même enseigne ou mécaniciens de motos)
- Notaires
- Orthésistes-prothésiste / Orthoprothésiste
- Orthophonistes
- Ostéopathes
- Pédicures
- Plombiers
- Podiatres
- Professeurs de danse, de musique, de yoga, de judo, de… Alouette !
- Professionnels du domaine juridique qui ne sont pas des avocats
- Prothésistes dentaire
- Psychoéducateurs
- Psychologues ou psychothérapeutes
- Ramoneurs
- Rénovateurs (de maisons)
- Réparateurs de matériels agricoles et autres réparateurs de tout et n’importe quoi
- Sages-femmes
- Traducteurs, terminologues et interprètes
- Vendeurs d’assurance
- Vétérinaires
Et certains plus rares… ou plus drôles !
Vous êtes-vous déjà imaginé embrasser la carrière d’inséminateur de ruminants ou de goûteurs de camembert ?
Moi aussi !
Voici quelques exemples de plus qui se situent hors des sentiers battus…
- Applicateur de produits antiparasitaires à usage agricole
- Enseignant de la conduite de bateaux de plaisance à moteur
- Maréchal-ferrant
- Responsable d’établissement de présentation de spécimens vivants de la faune locale ou étrangère
- Poseur de monuments funéraires
Pourquoi pas créer un blog à la place?
Cet article ne porte pas sur le blogging, mais grâce à l’affiliation, un blog peut devenir un moyen très efficace pour vendre les produits des autres, et pourquoi pas vos propres produits? Ce n’est pas l’objet de cet article, mais si le sujet vous intéresse, je vous invite à lire mon article très détaillé: «Comment créer un blog: guide pour bloguer facilement et rapidement».
Alors, est-ce que la vente de services sur Internet vous intéresse ? Avez-vous d’autres exemples ? Des questions ? Des nuances à apporter ? Les commentaires sont là pour ça !
Michelle a écrit
Ce billet est très intéressant et je trouve tes conseils très judicieux.
Phil a écrit
Bonjour, j’ai lu avec attention cet article et vous remercie pour toutes ces informations que vous partagez, car j’ai eu l’idée de ce business étant donné la demande présente sur l’île ou je vis !
Je suis donc Français expatrié, et souhaiterais créer un site afin d’apporter aux milliers de francophones comme moi une centralisation d’entreprises afin de leur faciliter la vie.
Souhaitant idéalement vendre des services ou la mise en relation en contrepartie d’une commission sur un produit ou un service, je m’interroge sur la manière de procéder lorsqu’il s’agit d’un devis par exemple, à savoir si l’entrepreneur doit se déplacer chez le client et qu’il est accepté par ce dernier, comment le savoir une fois que les 2 parties seront en contact ? De même, par la suite, s’ils rentrent directement en contact, je serais écarté de toute transaction ?
Merci
Cordialement
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Phil,
Cette question est en effet très importante. La réponse est vaste et dépend du degré d’implication de service à la clientèle que vous voulez. Vous pouvez être impliqué à tous les niveaux et c’est même vous qui mettriez en contact le client avec le fournisseur de services. Cela vous protège complètement, mais cela implique aussi beaucoup de travail de service client…
L’autre versant, style Fiverr ou Airbnb, est automatisé, mais ne peut surveiller si les clients passeront à l’extérieur. Dans ce cas, la commission est faible et le fait d’utiliser la plate-forme est utile, ce qui risque de diminuer l’envie de contourner sans payer. Sans compter les “menaces” comme Fiverr qui annonce qu’il suspendra le compte si la transaction se fait à l’extérieur. Bref, je ne crois pas qu’il y ait de solution parfaite. Il faut trouver ce qui vous convient !