Pour vous libérer du trouble obsessionnel-compulsif, la méthode la plus efficace consiste à appliquer le traitement d’exposition avec prévention de la réponse.
C’est ce que vous pouvez réaliser avec un(e) psychologue certifié(e) d'orientation cognitivo-comportementale spécialisé(e) dans le traitement du TOC.
C’est aussi ce que mes ressources Web vous expliquent de manière détaillée pour une application autodirigée (self-help), que ce soit en parallèle ou non à votre psychothérapie.
Et vous serez ravi(e) lorsque vous obtiendrez de beaux résultats et regagnerez progressivement votre qualité de vie.
Mais si le TOC prend de moins en moins de place dans votre vie, cela ne signifie pas qu’il ne tentera pas de faire un retour en force dans les mois et les années qui suivront votre application réussie du traitement.
Cet article vise à vous expliquer quoi faire pour éviter que le TOC ne recommence à vous faire souffrir, pour maintenir les gains de votre qualité de vie de façon durable.
Laissez-moi d’entrée de jeu vous révéler la clé la plus importante pour garder votre qualité de vie après avoir appliqué le traitement d’exposition avec prévention de la réponse.
Cette clé consiste à savoir comme appliquer de nouveau rapidement le traitement au besoin.
Cela vous semble peut-être évident. Mais si vous tenez à votre qualité de vie, ne prenez pas ce sujet à la légère et lisez attentivement ce qui suit.
Pour appliquer le traitement d’exposition avec prévention de la réponse, vous devez comprendre et vous souvenir de deux groupes d’éléments.
Le premier groupe d’éléments concerne le TOC lui-même.
Vous devez vous rappeler en détail du fonctionnement du TOC et de son piège principal.
Vous devez aussi comprendre clairement le fonctionnement de vos obsessions et de vos compulsions et savoir les définir et les identifier.
Le second groupe d’éléments que vous devez absolument comprendre et retenir concerne le traitement.
Vous devez comprendre son fonctionnement, la manière de le créer et de l’appliquer à votre situation selon vos besoins et selon le contexte.
Et votre situation, vos besoins et le contexte évolueront avec le temps.
Par exemple, comme vous le savez peut-être déjà, la nature de vos pensées, de vos peurs et de vos doutes peut changer.
Des événements ou des contextes de vie qui vous laissent de glace présentement peuvent devenir les déclencheurs de nouvelles obsessions sans que vous ne puissiez le prévoir.
Ainsi, les symptômes du TOC que vous identifiez clairement aujourd’hui, s’ils évoluent vers de nouvelles obsessions et de nouvelles compulsions, peuvent être difficiles à identifier plus tard et vous porter à retomber dans le piège du TOC si vous baissez la garde.
Le traitement d’exposition avec prévention de la réponse, s’il n’est pas complexe à comprendre, implique de retenir beaucoup de choses et vous devez disposer d’une structure claire et complète pour l’appliquer correctement.
Et même si vous réalisez ce traitement sous la supervision d’un(e) psychologue, vous devez faire le plus gros du travail par vous-même, chaque jour, en appliquant les exercices.
Ainsi, le fait d’avoir accès à mon programme à long terme vous garantit de savoir de manière claire et précise tout ce dont vous avez besoin pour être efficace avec le traitement et l’appliquer de nouveau pour faire face aux rechutes et résoudre les problèmes que vous pourriez avoir.
Ainsi, mon programme vous fournit ce cadre de connaissances essentielles pour appliquer le traitement à tout moment dans l’avenir.
Vous saurez rapidement où aller et, d’un simple coup d’œil, la structure de mon programme vous permettra de retourner à ce qui est important par rapport à ce dont vous avez besoin au moment où vous en avez besoin.
Alors si vous désirez vous assurer que les efforts que vous consacrez maintenant à vous libérer du TOC gardent des effets durables, vous ne devez pas surestimer votre mémoire ni sous-estimer le TOC.
Le TOC découle du cerveau et, même si grâce au traitement vous arrêtez de tomber dans son piège, à mesure que vous gagnerez un nouveau confort dans votre vie et que vous baisserez la garde avec le temps, le TOC pourra toujours tenter de vous faire souffrir de nouveau.
Pour illustrer cela, voici un exemple
Imaginez une personne qui souffre du TOC depuis des années, peu importe le type de TOC dont il s’agit.
Cette personne découvre enfin le traitement d’exposition avec prévention de la réponse.
Elle consacre les efforts nécessaires pour l’appliquer et elle obtient pour la première fois de beaux résultats.
Elle poursuit ainsi ses efforts pendant quelques mois à mesure que les symptômes, les peurs et l’anxiété diminuent au point où elle regagne enfin sa qualité de vie.
Puis les mois passent et elle ne s’occupe plus de son traitement puisque tout va bien.
Cette personne oublie alors que, si elle a appris à faire reculer les symptômes grâce au traitement, son cerveau reste sensible au TOC.
Ainsi, environ un an et demi plus tard, alors qu’elle ne s’y attend pas, cette personne commence à développer de nouvelles peurs (obsessions).
Mais puisqu’elle a cessé d’accorder de l’importance à son traitement dès qu’elle s’est mise à aller mieux il y a plus d’un an, elle a oublié les caractéristiques du TOC, son piège et, sans s’en apercevoir, elle se met à tomber dans ses anciennes habitudes qui consistent à réagir à ses nouvelles obsessions par des compulsions.
Puisque ses compulsions lui font du bien à court terme, cette personne retombe dans l’habitude de les répéter et elle tarde à reprendre le traitement, surtout qu’elle est très occupée et considère qu’elle n’a pas suffisamment de temps à l’heure actuelle pour se plonger de nouveau dans le traitement.
Elle sait que cela lui demandera du travail puisqu’elle a presque tout oublié avec l’année qui s’est écoulée.
Elle reste ainsi prise dans ses symptômes pendant plusieurs mois et ce n’est que lorsque la souffrance atteint un niveau trop élevé qu’elle décide enfin de donner la priorité à réapprendre le fonctionnement du TOC et de son traitement pour l’appliquer de nouveau.
Comme vous le voyez, la personne de mon exemple a fait plusieurs erreurs qui l’ont portée à beaucoup souffrir du TOC et à devoir consacrer de grands efforts pour s’en libérer de nouveau.
Elle a dû pratiquement tout recommencer du début.
Voici la liste des erreurs que cette personne a faites:
Première erreur
Elle a surestimé sa mémoire.
Parce que le contenu du programme et du traitement étaient frais à sa mémoire au moment de l’appliquer, elle a cru qu’elle continuerait à s’en souvenir même lorsque le temps passerait et qu’elle cesserait de l’utiliser parce qu’elle allait mieux.
Deuxième erreur
Elle a sous-estimé le TOC et sa capacité à lui tendre de nouveau son piège pour la faire souffrir.
Parce que tout allait bien, enfin, la personne de mon exemple a fait l’erreur de croire qu’elle en avait terminé pour de bon avec le TOC et qu’elle n’avait plus à s’en préoccuper.
Troisième erreur
En surestimant sa mémoire et en sous-estimant le TOC, la personne de mon exemple a donc sous-estimé l’importance de réviser le contenu du programme et le fonctionnement du traitement pour rester prête à tout moment à réagir efficacement au TOC lorsqu’il se présenterait de nouveau.
Quatrième erreur
La personne de mon exemple a aussi fait le mauvais choix de ne pas consacrer tout de suite l’importance nécessaire à appliquer de nouveau le traitement lorsque le TOC a recommencé à se manifester.
En conséquence, elle est retombée dans ses compulsions, elle a nourri ses obsessions et elle a de nouveau renforcé ses anciennes mauvaises habitudes.
Elle a donc souffert inutilement pendant des mois avant de se remettre au traitement.
Ainsi, globalement, le plus mauvais choix que la personne de mon exemple a fait est d’entretenir une vision à court terme de son TOC, une vision qui ne voyait pas le problème dans son ensemble ni dans la longue durée.
En se privant d’une vision à long terme, en désirant minimiser ses efforts dès que les symptômes se sont faits plus ténus, elle a baissé la garde et s’est retrouvée à vivre ensuite plus de souffrances, plus longtemps, et à devoir fournir plus d’efforts pour réapprendre à appliquer le traitement.
En évitant de petits efforts à court terme, paradoxalement, cela l’a conduite à plus de souffrances et à devoir fournir plus d’efforts à long terme.
Je vous conjure donc de ne pas faire les mêmes erreurs que la personne de mon exemple.
Et ces erreurs sont malheureusement répétées par un grand nombre de personnes…
Bien sûr, et je vous comprends, votre vie est bien remplie et faire les efforts d’appliquer le traitement et de le réviser n’est pas une activité agréable.
Vous préféreriez être libre du TOC et simplement pouvoir vous consacrer aux activités qui sont vraiment importantes pour vous.
Mais si vous voulez assurer votre qualité de vie à long terme, cela passe par de petits efforts consacrés de façon régulière à votre traitement pour vous assurer que le TOC ne reviendra pas vous confisquer votre qualité de vie.
De cette manière, vous éviterez le retour de la souffrance et vous n’aurez pas à consacrer d’aussi grands efforts au traitement parce que vous l'auriez oublié.
Ne sous-estimez donc pas le TOC ni ce que je viens de vous dire.
S’il y a chaque jour de belles histoires de personnes qui se libèrent du TOC, il y a aussi chaque jour des personnes qui retombent dans les symptômes et la souffrance parce qu’elles ont fait l’erreur de sous-estimer l’importance de garder en tout temps le traitement frais à leur mémoire pour pouvoir y recourir de nouveau rapidement.
Voici d'ailleurs le témoignage très inspirant que Clément Huget m'a envoyé et qui résume très bien le propos de cet article:
Je souhaitais vous remercier pour votre programme web concernant le traitement du TOC et des pensées obsessionnelles.
Je l’avais acheté il y a un peu plus d’un an, je l’ai utilisé à ce moment-là avec d’assez bons résultats puis, comme beaucoup de personnes j’imagine, je suis retombé dans le piège en oubliant ce traitement, les symptômes du TOC, le contenu, etc.
J’ai donc tout repris il y a environ un mois et je m’y suis attelé avec assiduité tous les jours.
Cela a été dur, mais cela m’a réellement aidé et soulagé.
Cette deuxième séquence de travail, si elle m’a demandé des efforts, m’a réellement permis de prendre conscience de la vision à long terme que je devais avoir face au traitement, de mes erreurs et de l’acceptation aussi de mon fonctionnement par rapport au TOC.
J’ai eu l’impression que vous m’avez accompagné pendant ces semaines.
Merci beaucoup, car je réalise l’énorme travail que vous avez fait pour nous rendre ce contenu aussi accessible et je poursuivrai mes révisions dans l'avenir.
Alors si vous disposez de mon programme et/ou de modules complémentaires, il est donc très important d’en réviser le contenu chaque année pour vous assurer que les informations sur le TOC et sur son traitement sont fraîches à votre mémoire.
Car sans mon programme, vous ne pourrez pas réviser et ainsi faire face efficacement au retour du TOC et savoir comment l’éloigner de nouveau efficacement.
Garder accès à mes ressources Web (programme principal et modules complémentaires) et les réviser régulièrement, même lorsque cela va bien, est un excellent moyen d’être outillé pour faire face au TOC lorsqu’il tentera de revenir vous faire souffrir dans les années qui viennent.
Voici les pages qui présentent mes différentes ressources:
Libérez-vous du TOC et des obsessions
Programme Web vidéo complet sur le traitement du TOC et accompagné de mon ebook sur les pensées intrusives en introduction.
Je fournis d’ailleurs des nombreuses stratégies pour aider en ce sens dans les sous-étapes de l’étape 7 de mon programme et celles de l’étape 9 des modules complémentaires.
L’une de ces méthodes se nomme les «révisions espacées».
Je vous invite donc à ne pas prendre à la légère ce sujet et à faire des révisions, ce qui constituera une clé incontournable pour vous aider à maintenir votre qualité de vie en gardant le trouble obsessionnel-compulsif loin de vous de façon durable.
Module complémentaire sur la phobie d'impulsion
Module Web vidéo sur le traitement de la phobie d'impulsion et complémentaire à mon programme principal.
Module complémentaire sur le «TOC homo»
Module Web vidéo sur le traitement du TOC de la peur d'être homosexuel.
De la crise de panique à la tranquillité
Ebook de stratégies d'intervention rapide pour une guérison durable.
Ai-je un TOC? (ebook)
Ebook pour vous aider à savoir si vous souffrez bien de TOC.
Et voici mon module complémentaire pour aider avec la déprime/dépression, qui touche jusqu'à 40% des personnes qui souffrent de TOC:
Module complémentaire antidéprime
Module Web vidéo pour se libérer de la déprime en tant que conséquence fréquente du TOC.
Je vous souhaite le meilleur,
Nicolas
Bernard says
Merci beaucoup Nicolas.
Moi, je souffrais de pensées intrusives sans compulsion. Ayant compris que ces pensées arrivent chez tout être humain et sont normales et involontaires, c’était simplement ma réaction que je devais dédramatiser.
De toute façon, à partir du moment où c’est banal et involontaire, cela m’a enlevé la culpabilité car, par définition, si c’est universel et involontaire, pourquoi culpabiliser?
Puisque tout le monde en a, j’en aurai d’autres et je les accepterai comme étant banales. Votre aide à ne pas les combattre m’a beaucoup aidé.
À chaque pensée dérangeante, je me disais à haute voix: “combien vas-tu tuer de gens aujourd’hui?” en le tournant en dérision. C’est très efficace.
Cet été, j’ai rencontré une amie spécialiste des tocs que je n’avais pas vue depuis mon enfance et je lui en ai parlé. Je lui ai raconté mes pensées pourries et, à ma grande surprise, elle m’a dit que les siennes étaient encore pires.
Pour conclure, elle m’a dit que le contenu n’a aucune importance. Ça n’a aucun sens et faites comme moi, laissez passer vos pensées. Elle m’a dit que cela arrive aux gens gentils, anxieux et très moraux.
Votre site, votre programme et votre module complémentaire m’ont confirmé le tout. Merci encore pour votre aide précieuse. Si j’ai besoin de vous, je n’hésiterai pas.
Vous pourriez rajouter l’humour dans vos contenus, car pour moi ça marche quand on a compris le bluf de notre cerveau à travers le TOC.
Bien à vous.
Nicolas Sarrasin says
Je vous remercie beaucoup de votre commentaire Bernard et je suis heureux que mon programme vous ait aidé à comprendre le principal piège du TOC pour apprendre à en sortir pour de bon. Je vous félicite pour vos efforts et votre patience à appliquer le traitement d’exposition avec prévention de la réponse, la clé pour garder le TOC loin de soi durablement.
Bonne continuation !