Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. (Mark Twain)
Dans cet article, je fais un petit retour sur ce que nous avons vu et je vous propose des pistes pour que vous puissiez continuer de travailler chaque jour à votre bonheur !
Il est normal que nous tentions de comprendre les événements et le monde qui nous entoure, notre cerveau est fait pour ça.
Malheureusement, nous oublions souvent que nos explications sont bien davantage des hypothèses ou de simples possibilités que des certitudes.
Nous soutenons même des idées avec force alors que rien de valide ne les corrobore…
Ces prédispositions montrent toute l’importance de remettre en question nos croyances.
Du moins, si nous voulons vivre une vie plus saine et plus heureuse.
(Ne pas) raisonner comme un joueur compulsif
Un joueur compulsif interprétera ses pertes comme un manque de chance et croira que ses coups sont seulement « ratés ».
Sans la distance du recadrage, il ne s’apercevra jamais qu’au jeu la portion permise des bénéfices dans une période de temps assez longue sera toujours largement déficitaire.
Nous devons exclure les exceptions où une personne gagne beaucoup la première fois et ne rejoue jamais.
Il s’agit d’un exemple rare où le bénéfice est supérieur à la perte, ce qui ne s’applique pas au joueur compulsif qui, par définition, joue régulièrement.
Dans le cas contraire, ceux qui exploitent tous ces jeux de hasard n’y trouveraient pas leur compte…
Bien sûr, il est possible de gagner des montants intéressants.
Mais échelonnés sur une période assez longue, les gains des jeux de hasard ne resteront toujours qu’un maigre pourcentage de tout l’argent perdu.
Jouer régulièrement à des jeux de hasard, surtout si on y consacre un budget important (je ne parle pas d’un « gratteux » par semaine…), est un plan extrêmement efficace pour s’appauvrir.
Cet exemple montre à quel point de faux raisonnements nous nuisent.
Le recadrage nous ouvre à un grand nombre de possibilités plausibles, car le but n’est justement pas de croire en n’importe quoi.
C’est ce travail d’analyse qui nous distancie des événements, nous permet d’en saisir les enjeux véritables, de cerner calmement les problèmes, bref, de ne pas prendre nos interprétations et nos impressions pour des vérités.
Un moyen simple d’y parvenir consiste à analyser les événements en posant des questions qui, malgré leur apparente évidence, font ressortir de nouvelles informations.
Ces interrogations, qui nous mettent la « puce à l’oreille », concernent précisément notre état:
- La manière dont je réagis me procure-t-elle plus d’avantages que d’inconvénients ?
- Les critères que j’utilise pour évaluer sont-ils valides et pertinents ? Sont-ils les seuls possibles ?
- Existe-t-il d’autres points de vue pour mieux comprendre la situation ?
Nombreux sont les gens (nous-mêmes inclus !) qui accordent énormément de sens à des valeurs et à des activités.
Il n’y a pas de mal à privilégier une chose plutôt qu’une autre, me direz-vous avec raison.
Cependant, le problème surgit lorsque l’appréciation d’une valeur ou d’une activité nous fait déprécier les autres.
Tomber dans le piège de l’orgueil et de la suffisance, c’est s’accorder le droit de mépriser ceux qui ne partagent pas nos conclusions.
Face à l’absolu, devant la mort ou les milliards d’années qui ont précédé l’histoire humaine, s’il est salvateur de croire en sa valeur personnelle, il n’est pas moins destructeur de se croire supérieur aux autres.
Sans généraliser cet exemple, imaginez un médecin qui fait preuve de hauteur et de mépris à l’égard des autres employés de l’hôpital: infirmières, personnel de soutien, etc.
Il provoquera des conséquences néfastes pour lui-même et surtout pour les autres.
Pour remettre en question le contexte duquel est tiré cet exemple, nous observons que le travail des médecins est perçu favorablement, pour des raisons très variables.
Les médecins sauvent parfois des vies et possèdent des connaissances spécialisées dans leur domaine.
Cela est respectable mais ne les rend pas plus importants que quiconque.
L’élitisme de la médecine et les salaires élevés exagèrent également la manière de la percevoir.
Pendant leur formation, les médecins d’aujourd’hui ont dû faire preuve de courage, de ténacité, mais ont aussi fréquemment bénéficié du soutien moral et financier de leur famille pendant ces longues études.
Ces constatations ne minimisent nullement l’importance de la pratique médicale, mais elles indiquent simplement que nous n’avons aucune raison universelle de lui en accorder plus que les autres.
Bref, chaque médecin mérite tout notre respect et possède une indéniable valeur, mais ses qualités ne dépassent pas celles des autres.
En tant qu’êtres humains, notre valeur est équivalente, et le recadrage nous empêche ainsi d’entretenir de stériles prétentions.
Cette vision accorde à chaque personne la valeur qu’elle mérite et l’enrichit d’humilité.
Car croire que l’on mérite davantage d’estime sous-entend que l’on mérite notre existence plus qu’un autre être humain, alors que, cela, nous ne pourrons jamais le mesurer.
Tant que nous ne lésons pas les autres, nous sommes tous utiles à notre manière dans la société et dans sa vie.
À partir du moment où nous embellissons ainsi notre perception du monde, nous nous assurons des conclusions et des croyances plus réalistes et surtout plus harmonieuses, parce qu’elles ne nous dévalorisent pas et ne discréditent pas nos semblables.
Notre conscience identifie ainsi les faux raisonnements, contrôle les processus qui les occasionnent, mobilise notre attention sur nos erreurs et modifie positivement notre interprétation des événements.
Cela aide à dépister les nombreux types de problèmes et à prévenir les conflits ainsi que leurs dénouements fâcheux.
Chaque fois, vous discernerez l’abondance des interprétations possibles, tiendrez compte de plusieurs paramètres pour vous désensibiliser des situations désagréables et accroître votre confiance en vous-mêmes.
De plus, vous gérerez mieux les situations imprévues et, de ce fait, verrez diminuer leurs effets négatifs.
Chaque jour, cette habitude féconde vous fournira d’inestimables connaissances sur la vie.
En effet, si vous devenez conscients de vos expériences et de vos erreurs, si vous acceptez de vous tromper, vous changerez plus facilement.
Cette manière de voir la vie sera le produit de votre analyse de chaque situation, lorsque vous soulèverez des interrogations et franchirez les étapes du recadrage.
En trouvant la force de dépasser la première impression avec une personne qui nous paraît de prime abord désagréable, nous nous donnons la chance de laisser émerger une interprétation seconde qui se conclura peut-être par une belle amitié.
En outre, le recadrage nous fait voir les situations de façon plus complète, sans nous projeter dans une représentation irréaliste qui nie les aspects véritablement positifs de la vie.
À partir du moment où nous cherchons des éléments alternatifs d’explication, nous nous accordons une vue d’ensemble.
Sans ce recul, nous augmentons nos chances de mal comprendre et de mal réagir.
Tant que nous n’interrogeons pas la pertinence de nos croyances et de nos réactions problématiques, nous continuons à les entretenir machinalement.
Pour déconstruire et dédramatiser, nous devons prendre conscience des fausses questions ainsi que des peurs irréalistes qui nous obsèdent; nous éviterons ainsi de tomber dans les pièges qu’elles nous tendent.
Les valeurs et les attitudes que j’ai présentées dans mon livre orienteront les efforts que votre quête du bonheur exigera. En voici un résumé.
Vouloir changer pour le mieux
Pour évident que paraisse ce constat, aucune amélioration ne sera possible si vous n’en avez d’abord la volonté.
C’est cette volonté qui vous aidera à trouver des solutions, qui vous procurera le courage d’affronter ce que vous ne vous seriez jamais cru capables d’accomplir.
Ce désir de changement est primordial, car nous sommes souvent malheureux sans savoir pourquoi ou, pire encore, nous nous croyons victimes de la vie ou des autres et nous nous sentons impuissants.
Au contraire, même lorsque le sort semble s’acharner sur nous, il est toujours possible de changer pour le mieux.
Il s’agit dorénavant de saisir toute la responsabilité de votre existence pour affirmer votre bien-être chaque jour.
Adopter un comportement actif pour identifier et régler nos problèmes
Prolongation du point précédent, une attitude dynamique demeure tout aussi primordiale.
Il ne suffit pas de vouloir changer les choses, encore faut-il prendre les moyens de réussir !
Cette remarque est particulièrement pertinente dans le cas des distorsions cognitives qui nous font souvent croire que l’on ne peut rien changer.
Bien que le bonheur soit ce que nous désirons le plus, les distorsions nous laissent passifs et nous découragent d’obtenir ce que nous croyons faussement inaccessible.
La passivité allant de pair avec l’attentisme, on espère voir la situation se régler miraculeusement d’elle-même, ce qui a très peu de chances d’arriver…
Ce sont ces faiblesses qu’exploitent les charlatans qui promeuvent la pensée magique et la très populaire « loi d’attraction », pour mieux s’enrichir…
Il arrive que l’attentisme se manifeste seulement dans quelques domaines de notre vie.
Par exemple, nous faisons tout qu’il faut pour apprécier notre travail mais, lorsqu’un problème survient dans notre couple, nous nous contentons d’espérer que la situation se règle toute seule.
Pourtant, toutes les facettes de l’existence méritent notre attention.
Si vous trouvez que vous n’êtes pas heureux, vous faites là ce qui me semble être une constatation amplement suffisante pour chercher des solutions.
Combien de personnes dissimulent leurs craintes derrière de faux besoins ou remettent toujours au lendemain leurs efforts pour changer ?
Certaines personnes, par exemple, considèrent leur travail peu satisfaisant mais font passer leur salaire avant la simple possibilité d’être heureux !
Elles semblent confondre la fin et le moyen.
Se trouver dans une situation financière intéressante amoindrit quelques incertitudes, mais l’argent pris seul n’a jamais rendu heureux.
Pire, il entretiendra parfois un contexte encore plus désagréable, empreint d’anxiété et de morosité.
Façonner notre propre bonheur constitue un défi remarquable qui, malgré toutes les différences dans la manière de le réaliser, reste bien la finalité de notre vie.
Quoi que nous désirions (des voyages, une voiture ou de l’amour, par exemple) nous ne le recherchons jamais innocemment.
C’est parce que nous croyons que cela nous rendra heureux !
Les moyens de vivre quatre saisons dans le bonheur que j’ai présentés dans les pages de mon Petit traité antidéprime et de mon blogue sont beaucoup plus accessibles et s’adressent à tous.
Nous oublions trop souvent que le bonheur commence et se termine avec nous-mêmes. Nous sommes les premiers à le définir et les premiers à en bénéficier.
Cela souligne l’importance de bien réfléchir à ce qui nous rendra véritablement heureux, en fonction de ce que nous sommes, de nos valeurs, de nos intérêts.
Dans nos sociétés capitalistes, nous finissons par croire que le bonheur est réservé aux gens riches et célèbres ainsi qu’à ceux qui possèdent le pouvoir.
Une conclusion comme celle-là est un bel exemple de fausse comparaison: les médias multiplient les anecdotes sur la vie des « stars » en ne présentant que les détails les plus intéressants et les plus inaccessibles.
Tout cela vise à nous faire rêver… et à vendre de la publicité !
Ce rêve constitue une véritable distorsion cognitive par sélection d’informations !
S’il y a des gens riches malheureux (et il y en a !) s’il y a des pauvres heureux (et il y en a aussi !), c’est bien que le bonheur se situe ailleurs, au fond de nous-mêmes.
Il existe deux manières générales de réagir à nos problèmes: les fuir sans les régler, en faisant comme s’ils n’existaient pas, ou les aborder franchement afin de les régler.
Ces réactions sont directement liées à l’attitude que nous adoptons face aux événements.
La fuite comporte un arrêt du sens, une obstination à s’orienter dans une direction qui finit par nous perdre, tandis qu’une confrontation constructive permet au moins de changer les choses, pour ne pas nous décourager en tirant une conclusion définitive.
Le plus grand bonheur s’appuie peut-être sur une étrange certitude, celle de ne pas complètement comprendre le monde, les autres et la vie.
Mais quel lien existe-t-il entre cette constatation et notre bonheur ?
C’est que si nous acceptons l’incertitude, il nous sera plus facile de remettre en question nos croyances ainsi que nos comportements et les modifier pour le mieux, à la lumière de nos objectifs.
Au contraire, des convictions immuables fondées sur des informations insuffisantes et invalides nous empêcheront toujours d’apprendre et de nous adapter.
Croire en sa capacité fondamentale à changer
Lorsque nous avons un problème qui nous rend malheureux, il y a peu de chances qu’il se résorbe de lui-même.
Il faut faire quelque chose !
Dans ce mouvement dynamique où la volonté prend la responsabilité de notre bien-être, il devient évident que certaines attitudes doivent changer.
Nier cette possibilité, c’est perpétuer un mensonge qui engagera toujours d’autres problèmes:
- Le découragement
- L’orgueil
- Le manque de confiance en soi
- La culpabilité.
L’amélioration de soi repose sur notre capacité d’évoluer.
À notre propre insu, chaque jour nous modifions subtilement notre comportement en fonction de chaque situation.
Nous avons déjà appris tant de choses depuis notre naissance !
Qu’il s’agisse du langage, de recettes de cuisine, des événements de l’actualité ou de nos loisirs, nul besoin d’être docteur en génomique ou maître d’échecs pour développer une expertise dans de nombreux domaines.
Notre cerveau est tout spécialement conçu pour apprendre et, si aucune maladie ne lui nuit, cette capacité ne disparaîtra jamais. Pourquoi ne pas pousser encore plus loin les avantages de cette fantastique aptitude à changer ?
Utiliser le recadrage
Ce dernier point conclut ce dont il a déjà été question jusqu’ici, et je ne saurais trop insister à ce sujet: Il est toujours préférable de chercher les limites et les erreurs dans nos interprétations des événements.
Cette excellente habitude définira la manière dont vous considérerez votre vie entière et influencera autant votre bien-être psychologique que physique.
Sur le plan psychologique, vous vous sentirez mieux avec vous-mêmes.
Vous connaîtrez vos valeurs, vous accepterez vos décisions et ferez face à la vie avec confiance et sérénité.
Au niveau physique, vous éliminerez les conséquences de vos pensées négatives, c’est-à-dire d’intenses émotions désagréables telles que l’anxiété, la tristesse et la colère.
Et comme en toute chose, l’utilisation du recadrage doit se nuancer: il est si facile de tomber dans l’excès.
Ainsi, il ne faut devenir ni trop sceptique ni carrément borné, car ces extrémités ne découleront jamais d’une quête véritable de la validité.
Nous pourrons toujours remettre en question toutes les situations de la vie, car très rares sont celles qui n’ont qu’une signification.
Pensez seulement aux opinions politiques ou aux différentes appréciations d’une pièce musicale.
Nos croyances sur tout ce qui nous entoure ont énormément changé depuis notre naissance et continueront à varier au gré de nos expériences, et ce, grâce à notre inépuisable capacité à interpréter les événements.
La stratégie globale que j’ai voulu promouvoir consiste donc à enrichir notre compréhension du monde en instaurant une saine distance entre soi-même et les événements.
Pourquoi cela est-il un excellent moyen d’atteindre le bonheur ?
Tout simplement parce que l’effort de distanciation nous aide à mieux nous connaître et à adopter un comportement adéquat qui élimine les sources de malheur.
Mais, aussi salutaire soit-il, aucun changement ne s’effectuera jamais sans notre volonté.
Il sera d’abord difficile de tirer efficacement profit du recadrage.
Les résultats seront lents et progressifs.
N’oubliez pas que les distorsions sont inhérentes aux processus cognitifs !
Même lorsque vous aurez développé de saines habitudes, les rechutes seront normales et même prévisibles.
Lorsque vous vous sentirez pris dans vos vieilles ornières, le découragement sera sans doute le plus grand risque que vous courrez.
Vous vous concentrerez alors sur les résultats positifs, qui seront bien réels et ne feront que progresser.
En continuant dans cette voie, vous verrez votre bien-être augmenter à la mesure de votre efficacité. Cependant, si vous cessez de recourir au recadrage, vous replongerez dans le contexte que vous désiriez justement quitter.
L’efficacité de la métacognition variera également selon les situations.
C’est la raison pour laquelle vous avez la responsabilité d’en adapter l’usage aux différents environnements qui tissent la trame de votre quotidien.
En arrivant à la fin des pages de mon livre, vous doutez peut-être qu’un changement aussi subtil dans votre manière d’interpréter les événements améliorera autant votre état général.
Gardez à l’esprit le fait que nous sous-estimons habituellement l’influence de nos pensées sur la manière dont nous façonnons notre propre vie.
C’est bien notre système nerveux qui perçoit, sélectionne, mémorise, organise et utilise les informations à partir desquelles nous réagissons à l’ensemble de nos expériences.
Notre manière d’interpréter, de raisonner et de prendre des décisions influence grandement notre bien-être. Il n’est donc pas surprenant que le contenu de nos pensées ait une si grande importance.
Un garde-fou contre les croyances absolues et les influences
En outre, le recadrage nous protège du dogmatisme. Certaines études mentionnent que, pour être influencé, il ne faut pas nous apercevoir des stratégies de manipulation utilisées1.
Le recadrage contribue donc aussi à nous protéger des manipulateurs !
Si nous sommes conscients des principales distorsions cognitives, nous les identifierons aisément et préviendrons leurs conséquences néfastes.
Les personnes qui recourent le plus au recadrage disposent d’une grande autonomie.
Cela les aide à assumer la responsabilité de leurs actes.
Elles mettent aussi plus facilement le doigt sur leurs problèmes et prennent les moyens de les régler.
Nous sommes tous dotés d’une conscience et nous pouvons tous développer cette capacité de contrôle positif de nous-mêmes.
Si l’apprentissage, la mémoire mais surtout la métacognition constituent les moyens les plus efficaces d’améliorer nos comportements, l’humanité entière gagnerait à utiliser davantage cet outil prodigieux.
C’est un grand rêve pour moi !
Malgré les erreurs et les limites avec lesquelles nous composons, nous pouvons vraiment modeler notre existence selon nos intérêts et notre curiosité.
Nous pouvons être véritablement heureux.
Chaque personne a en elle les capacités nécessaires à cet épanouissement.
Il s’agit maintenant de développer sans relâche ces possibilités.
Un jour, alors que le recadrage fera partie de votre quotidien, vous constaterez que vous savourez les délices d’un bonheur tranquille qui n’aura plus de fin !
Si cet article vous a plu, sachez qu’il est tiré de mon livre Petit traité antidéprime. Vous pouvez vous le procurer en version ebook pour le lire en entier.
Référence
- Robert B. Cialdini, Influence et manipulation: Comprendre et maîtriser les mécanismes et les techniques de persuasion. C’est un très bon livre et très utile. Je vous en recommande la lecture, entre autres pour débusquer les pièges que peuvent vous tendre les manipulateurs…
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