Si vous n’êtes pas capables, vous pouvez essayer. Si vous pouvez essayer, vous pouvez réussir. (Anthony Robbins)
Un pouvoir immense se cache au fond de chacun de nous, mais nous ne savons pas toujours comment le réveiller.
Ce pouvoir découle de la responsabilité que nous prenons face à notre vie pour nous réaliser et exprimer notre potentiel.
Dans cet article, je vais vous parler un peu de ma propre expérience de « victime imaginaire » et comment la responsabilisation a complètement changé ma vie.
Puis je vous partagerai des stratégies pour vous aider à faire de votre propre responsabilisation l’élément déclencheur qui révolutionnera votre vie !
Le commencement…
Mes problèmes ont commencé à ma naissance…
Je blague, mais c’est une manière de décrire la posture qui consiste à se croire victime de tout.
Je me considère immensément chanceux. Je suis né dans une bonne famille, dans un pays riche, je n’ai pas de difformité majeure (à part une excroissance au-dessus des épaules qui ressemble à une tête), je n’ai pas de problème de santé, je ne possède pas l’intelligence d’une pivoine, bref j’aurais pu bien plus mal tomber à la loterie de l’existence.
Malgré cela, je ne vous cacherai pas que je trouve la vie rude, difficile, fatigante, alors que d’autres la trouvent surtout douce et agréable.
C’est la raison pour laquelle je lève tous mes chapeaux à plein de gens que je côtoie et qui en font tellement plus…
Je trouve la vie plus dure que la moyenne des gens peut-être à cause d’un jeu de cache-cache entre la sérotonine et la dopamine dans mon cerveau, peut-être à cause de certaines difficultés dans ma jeunesse ou à cause des pensées négatives que je me répétais, ou pour d’autres raisons.
Je n’en sais rien. Et cela n’est pas important.
Plus jeune, même si j’étais bon à l’école, et peut-être parce que j’était bon à l’école (et bien peu dans les sports), je me suis fait mépriser.
De fil en aiguille, j’en suis venu à entretenir une image assez négative de moi-même.
De sorte que, les années passant, j’avais développé une vision de la vie plutôt morbide.
Des exemples ?
- Je suis malchanceux;
- Je ne pourrai rien faire dans la vie qui me rendra heureux;
- Aucune femme ne pourra vraiment s’intéresser à moi et m’aimer;
- Si j’arrive à trouver un emploi qui ne me fait pas trop vomir et qui n’est pas trop mal payé, j’aurai eu de la chance;
- Etc.
Vous voyez le portrait.
Je m’étais doté d’un véritable arsenal de croyances destructrices qui m’accompagnaient chaque jour, contribuaient à me définir, et m’empêchaient systématiquement de me réaliser.
Note à ceux et celles qui m’ont fait souffrir dans ma jeunesse |
L’Internet étant accessible à tous, si vous vous reconnaissez comme étant l’une des personnes qui m’ont méprisé et/ou intimidé à l’école pendant ma jeunesse, sachez que je vous pardonne entièrement le mal que vous m’avez fait.
D’abord, vous n’étiez pas conscient(e)s de ce que vous faisiez, puisque vous étiez jeunes… Ensuite, je devrais même presque vous remercier car, sans votre « méchanceté », je n’aurais pas eu à me poser autant de questions sur moi-même et sur la vie, et je serais probablement beaucoup moins heureux aujourd’hui. Cette note ne vise pas à justifier le mépris ni l’intimidation mais plutôt à montrer qu’il est possible d’en faire quelque chose de constructif. Et cela s’applique à toutes les épreuves. |
Quand tout a basculé… pour le mieux
Désolé, je n’ai pas d’histoire palpitante à vous partager comme le fait que j’aurais pris de la drogue au point de survivre à une overdose ou d’avoir essayé de me suicider en me pendant par les gros orteils.
Ce n’est pas mon style.
Par contre, au début des années 2000, j’en ai eu assez d’être malheureux et j’ai commencé à chercher des solutions.
Au lieu de m’enfoncer davantage (car il peut être rassurant de s’autodénigrer, de lécher ses plaies, de gémir, de sangloter sur les vicissitudes de la vie: je plaide coupable), j’ai décidé d’essayer une autre approche, celle de m’ouvrir et de me confronter.
Après tout, je n’avais rien à perdre…
C’est au moment où je terminais mes études de maîtrise (que je faisais sans trop savoir pourquoi) que j’ai confronté mes préjugés en me mettant à lire des livres de développement personnel.
Je ne connaissais pas vraiment le développement personnel, mais je trouvais ça ringard, facile, surfait, mièvre, bref, je ne voyais pas ce que ça pouvait m’apporter.
Bien sûr, bien des propositions en développement personnel correspondent exactement aux préjugés que j’avais, et sont même pires en y ajoutant la fumisterie et la malhonnêteté intellectuelle.
Mais comme en toute chose, il y a du bon et du mauvais.
Et le bon a été vraiment bon, parmi lesquels Martin Seligman, Daniel Goleman, Stephen Covey et même ce sacré Tony Robbins (il emprunte bien des raccourcis, certaines références sont douteuses et je ne suis pas d’accord avec tout ce qu’il dit, mais il est sacrément bon pour nous motiver et nous faire sortir de notre médiocrité !)
Ensuite, plutôt que d’accepter n’importe quel emploi peu satisfaisant, j’ai accepté la proposition d’un ami de me lancer en affaires avec lui.
Encore une fois, je sortais solidement de mes sentiers battus: je ne connaissais RIEN aux affaires et je n’avais pas une grande confiance en moi…
Cette simple décision de m’ouvrir et de m’émanciper de la médiocrité à laquelle je m’étais condamné a été une véritable révélation: j’ai cessé de jouer la victime et j’ai accepté le rôle actif que je pouvais jouer dans ma vie pour être heureux.
Et aujourd’hui, je peux dire que je me réalise de manière fort satisfaisante…
Est-ce que mon histoire vous rappelle un peu la vôtre ?
De près ou de loin, il se peut que certains traits de mon histoire vous rappellent la vôtre.
Si vous lisez cet article, c’est peut-être que vous n’avez pas encore traversé ce point où tout bascule… pour le mieux.
Si c’est le cas, j’aimerais vous aider.
Je vais maintenant vous partager quelques conseils simples que j’ai appris (et expérimentés) et qui ont fait tout la différence.
La responsabilisation de sa vie consiste à choisir d’obtenir les résultats que nous désirons, à devenir proactifs en tout et à passer à l’action.
Mais la proactivité ne consiste pas simplement à prendre des initiatives.
Il s’agit de constater que nous sommes les seuls à pouvoir apporter les changements que nous désirons dans notre vie.
Êtes-vous responsables, ou pas ?
Écoutez-vous lorsque vous parlez.
Écoutez aussi vos pensées.
Notre discours en dit long si nous prenons nos responsabilités ou si nous jouons à la victime.
Employez-vous des phrases qui vous déresponsabilisent ? Par exemple:
- C’est comme ça que je suis, je ne peux rien y faire…
- Je n’ai pas une minute à moi: ce sont les événements (mon patron, mes enfants, etc.) qui me contrôlent.
- Si seulement j’étais plus patient(e) et moins émotif(ve)…
- Si je ne fais rien, c’est de la faute de… (mettez ici tout ce que vous voulez et que vous ne contrôlez pas: de mon ex, du gouvernement, de l’économie, de la longueur de mes oreilles, de la météo, du prix des cure-dents, etc.)
Utilisez-vous plutôt des formulations qui vous donnent du pouvoir, comme:
- Je peux choisir une approche différente.
- Je peux apprendre…
- Ça me fait peur, mais je vais essayer quand même pour voir ce que ça donne.
- La situation me décourage, mais je vais me concentrer sur ce que je peux changer.
En vérité, la majeure partie de ce que nous vivons découle des décisions que nous prenons.
Les personnes responsables de leur vie n’accusent pas continuellement les autres ou les circonstances.
Leurs actions sont le résultat de choix délibérés qui se fondent sur leurs valeurs et leur désir d’apporter un changement positif.
Au contraire, les personnes qui se déresponsabilisent ne font que réagir aux événements.
Ce ne sont pas leurs décisions qui les dirigent mais leurs émotions négatives.
En d’autres mots, elles refusent le pouvoir qu’elles peuvent avoir sur leur vie.
La réalisation de soi devrait être une priorité.
Malheureusement, on commence souvent à faire quelque chose seulement après qu’une catastrophe se soit produite, que nous ayons touché le fond du baril.
Ainsi, quand on parle de « demander à la vie », cela n’implique pas de « demander » et d’attendre…
Cela consiste plutôt à prendre la responsabilité de ce que nous désirons et à faire ce qu’il faut pour l’obtenir (dans les limites des lois et de l’éthique 😉 ).
Se sentir victime et ne rien faire…
Il n’y a aucun doute, certaines choses ne nous satisfont pas.
Mais nous en sentons-nous responsables ?
Rarement.
Pourquoi cela ?
En vieillissant, à force de vivre des déceptions, nous finissons par croire que nos ressources sont limitées, que nous devons nous contenter de peu.
Nous abdiquons.
Mais est-ce la vérité ?
Imaginez ce qui se passe lorsque vous pensez que vous ne pouvez rien faire.
Vous vous sentez peu fiers de vous-mêmes et vous refusez d’exercer votre responsabilité.
Vous arrêtez de rêver et vous avez l’impression d’être victimes de la vie.
Lorsque ce contexte a pris le contrôle de notre vie, la frustration s’exprime indirectement à travers nos réactions et ce sont les personnes que nous aimons le plus qui en paient les frais.
Agressivité, impatience, plaintes… nous faisons payer aux autres notre choix de ne rien faire.
Mais le but n’est pas de vous culpabiliser en prenant la responsabilité des choses que vous ne contrôlez pas.
Ça, ce serait l’autre partie du piège.
Vous devez ignorer tout ce sur quoi vous n’avez aucun contrôle et vous concentrer plutôt à changer ce sur quoi vous avez un pouvoir, aussi petit qu’il soit.
Aucune amélioration ne sera possible si vous ne prenez pas la responsabilité des résultats que vous obtenez.
La vie est ainsi faite: difficile et injuste.
Mais malgré les malchances et les épreuves, vous pouvez en faire une expérience remarquable remplie de bonheur.
L’astronaute David Saint-Jacques, tout un exemple !
Quand j’ai lu pour la première fois le c.v. de David Saint-Jacques, j’ai eu peine à croire qu’une seule personne ait pu réussir tout ça et, en plus, il l’a fait avant d’atteindre l’âge de 45 ans.
Il a commencé par devenir ingénieur, là où plusieurs personnes arrêterait avec fierté leurs études (et elles auraient raison d’être fières).
Pour sa part, il a poursuivi avec un doctorat en astrophysique à l’Université Cambridge, ce qui n’est pas peu dire.
Après un post-doctorat dans le domaine, à 30 ans, il décide qu’il aimerait donner davantage aux autres et… débute des études de médecine.
Tout simplement !
Quelques années plus tard, ce docteur en astrophysique devient donc également docteur en médecine.
Mais ce n’est pas tout.
Puisqu’il est altruiste et qu’il possède des valeurs humaines certaines, il part exercer dans des régions éloignées pour aider là où les ressources médicales se font rares.
Il parle aussi le français, l’anglais, l’espagnol, le japonais et le russe et n’a eu à se préparer qu’une semaine pour réussir à courir un marathon.
Pas surprenant que l’Agence spatiale canadienne l’ait recruté…
Devant des personnes aussi exceptionnelles à tous les niveaux, il peut nous venir en tête des images et des émotions variées.
Par exemple, nous constatons à quel point nous faisons piètre figure (comparaison) et nous pouvons ressentir de la jalousie…
Ce sont pourtant des réactions destructrices qui rendent malheureux et confortent la position passive de la victime…
Pour ma part, devant une personne de cette envergure, je préfère:
- Lui lever mon chapeau et être très content pour lui.
- Être conscient de mes limites (par rapport aux siennes) et les accepter. De toute manière, faire ce qu’il a fait ne m’aurait probablement pas rendu plus heureux que je ne le suis, et mon objectif principal est, justement, d’être heureux.
- M’inspirer de lui dans ce en quoi je l’admire pour pousser plus loin mes initiatives, ma confiance et mes actions, pour me dépasser en m’assurant de rester authentique au passage (je peux m’en inspirer sans vouloir pour autant être à sa place).
Ces personnes qui sortent autant du lot sont de belles inspirations qui illustrent tout ce qu’une personne absolument responsable de sa vie est en mesure d’accomplir (même si David Saint-Jacques doit être un peu plus gâté que la moyenne, notamment en ce qui concerne l’intelligence…)
L’affrontement avec soi-même: qui gagne ? Moi ou moi ?
Les personnes qui réussissent le plus ont ceci en commun qu’elles sont capables de se connaître, de se donner des buts, de se motiver et de persévérer au point de faire face à l’échec.
J’aime beaucoup citer cette petite « statistique »: ceux qui ont le plus de succès sont aussi ceux qui ont le plus d’échecs, car ce sont ceux qui essaient le plus.
Nous pouvons tous faire comme eux, apprendre, passer à l’action, corriger le tir et persévérer.
Nous avons tendance à fuir ce qui nous fait peur.
Malheureusement, cette « zone de confort » est aussi une formidable prison dans laquelle nous nous enfermons.
Vous pouvez décider de vous dépasser en faisant ce qui vous fait peur mais qui peut apporter de grands résultats.
Vous verrez combien cette attitude est source de confiance et de gratification (je vous jure que faire dans mon froc avant de donner des conférences devant 200-300 personnes a été une expérience terrifiante mais ô combien grandissante !)
Apprendre et devenir autonome dans son développement personnel
La décision de prendre des initiatives ne consiste pas à devenir opportuniste ou agressif.
Cela consiste à prendre la décision de concrétiser des résultats positifs dans notre vie.
Et lorsque nous exploitons cet immense potentiel caché, nous pouvons réaliser BEAUCOUP plus de choses que ce que nous nous croyions capables d’accomplir auparavant.
Ce potentiel provient de notre capacité à apprendre et à régler des problèmes qui nous engage dans un véritable cercle vertueux.
La plupart des gens n’obtiennent pas de résultats parce qu’ils n’ont pas la patience de chercher.
Où dois-je aller pour trouver les bonnes informations ?
Que dois-je faire pour régler ce problème ?
Au lieu de dépendre des autres, répondez vous-mêmes à ces questions.
Cherchez par vous-mêmes les ressources.
Vous prendrez ainsi l’habitude de trouver par vous-mêmes les réponses à vos questions et vous augmenterez vos compétences, votre autonomie et vos résultats.
Imaginez-vous dans plusieurs années lorsque vous vous direz « Je suis responsable de ce que je vis aujourd’hui grâce aux décisions que j’ai prises dans le passé ».
N’avez-vous pas envie que ce que vous vivrez alors corresponde à ce dont vous rêvez en ce moment même ?
C’est exactement ce qui m’est arrivé lorsque j’ai pris pour la première fois la décision d’arrêter de me voir en victime et de rester passif.
Si c’est votre cas, aujourd’hui est peut-être le moment idéal pour commencer à prendre à bras le corps la responsabilité de votre vie ?
En terminant, pour vous aider, voici quelques pistes pour mettre en branle le processus:
- Écrivez ce qui vous fait peur mais que vous aimeriez accomplir et qui vous apporterait beaucoup.
- Nourrissez une vision la plus riche et détaillée possible de ce que vous aimeriez changer dans votre vie.
- Faites les listes des actions concrètes que vous pourriez poser dès aujourd’hui pour commencer à changer les choses.
- Apprenez à dompter la procrastination, ce piège qui vous freine.
- Allez chercher des ressources pour augmenter votre confiance.
Cette liste n’a rien d’incroyable ni d’exhaustif: je l’ai rédigée pour illustrer ce sur quoi vous pouvez commencer à travailler.
Vous comprenez l’idée.
Je vous laisse donc l’enrichir !
Des pistes pour prendre plus de responsabilité sur votre vie
Pouvez-vous augmenter le pouvoir que vous avez sur votre vie ?
Voici une liste d’éléments à retenir si vous désirez commencer dès aujourd’hui à prendre la responsabilité de vos résultats.
- Évitez de rejeter la faute sur les autres et sur les événements lorsque les choses ne se passent pas comme vous le voulez. À la place, prenez le temps de voir quel rôle vous jouez vraiment dans votre vie.
- Concentrez essentiellement vos efforts sur ce que vous pouvez changer.
- Si des critiques constructives peuvent être utiles, évitez de blâmer les autres et voyez plutôt ce que vous pouvez faire pour améliorer une situation. Vous n’avez pas de contrôle sur les autres: mais sur vous-mêmes, oui !
- À rayer de votre liste, à vie: vous donner des excuses pour ne pas prendre de nouvelles initiatives, écouter vos peurs, laisser les autres et les événements le loisir de décider à votre place.
- Vous vous percevez comme une victime à chaque fois que vous croyez que vous ne pouvez rien faire et que vous laissez tomber les actions qui pourraient faire toute la différence. La prochaine fois que vous aurez tendance à penser que le monde est injuste, orientez plutôt vos efforts sur ce que vous pouvez faire pour améliorer la situation !
Si vous appréciez cet article et aimeriez aller plus loin
Si vous aimez cet article (les nombreux commentaires que j’ai reçus et qui sont affichés ci-dessous montrent que plusieurs l’apprécient), si cet article est un petit déclencheur pour vous comme la responsabilisation de soi a été une fantastique impulsion pour construire ma vie, vous aimeriez peut-être aller plus loin.
Un de mes livres aborde exactement ce sujet mais va beaucoup plus loin et vous fournit des outils concrets.
Il s’agit de La croissance illimitée.
N’hésitez pas à vous le procurer, car je l’ai écrit pour être le plus utile possible, comme tout ce que je fais avec ce blogue.
Une nuance finale mais fondamentale au sujet de la responsabilisation de soi
Le thème de la responsabilité personnelle est très populaire dans la culture des États-Unis, entre autres à travers le mythe du self-made man et le fameux «rêve américain».
Et les États-Unis influencent beaucoup le reste du monde, notamment à travers leur cinéma.
Or, cette vision très individualiste du succès veut faire croire que tout est question de volonté et de travail (donc, de mérite), et que si l’on se retrouve dans une situation peu enviable, comme la pauvreté, c’est de notre faute.
Je m’inscris profondément en faux avec cette idée.
Et de très nombreuses études en sociologie et en économie, entre autres, démontrent qu’il existe des facteurs que nous ne contrôlons pas et qui influencent notre vie.
Pour ne nommer qu’un exemple, les personnes issues de familles riches tendent à être riches, et les personnes issues de familles pauvres tendent à rester pauvres.
Ce triste état de fait est particulièrement présent dans les société inégalitaires comme les États-Unis où le rêve américain est, justement, en panne.
Et avec l’idéologie du néolibéralisme qui continue à se généraliser auprès des politiques, les inégalités se creusent à mesure que les gouvernements réduisent l’impôts des plus riches et coupent dans les programmes sociaux, dont profitent majoritairement les moins nantis.
Alors oui, même si nous avons une part de responsabilité dans les résultats que nous obtenons dans notre vie, il ne faut pas croire que tout le monde peut obtenir facilement ce qu’il désire, pour peu qu’il travaille, et que la solidarité sociale, dans ce contexte, n’est pas fondamentale à la réussite de tous.
Si cet article vous a plu, sachez qu’il est tiré de mon livre Se poser les bonnes questions. Vous pouvez vous le procurer en version ebook pour le lire en entier.
Et vous, comment voyez-vous cette responsabilité dans votre vie ?
Arrivez-vous à assumer vos choix ?
Concentrez-vous vos actions sur ce que vous contrôlez vraiment ?
Au plaisir de vous lire et de vous répondre dans les commentaires.
Sylvie St-Georges a écrit
Beau texte et j’ai bien aimé les bons conseils. Merci !
Nicolas Sarrasin a écrit
Merci de votre commentaire Sylvie, il est très apprécié et me fait chaud au cœur ! 😉
Emmanuel a écrit
J’ai beaucoup aimé votre connaissance que vous avez partagé avec nous !
Lyne Garon a écrit
Merci de partager vos connaissances et votre expérience.
Nicolas Sarrasin a écrit
Merci beaucoup de votre commentaire Lyne. Je suis très heureux si mon texte vous a été utile !
Lyne Garon a écrit
En fait je viens de le relire, c’est très inspirant!
Je vais le faire suivre à quelques amis!
Nicolas Sarrasin a écrit
Merci infiniment ! Le plus beau cadeau que vous puissiez me faire est de m’aider à ce que mon blogue et mes livres que j’y donne puissent être utiles au plus grand nombre de personnes possibles ! J’ai d’ailleurs créé cette page pour faciliter le partage: https://www.nicolassarrasin.com/partager-par-courriel. Merci encore !
Nadia a écrit
Bonjour M. Sarrasin,
Ça fait quelques mois maintenant que j’applique cette attitude de responsabilisation, que j’ai cessé de faire la victime (je ne m’en rendais pas compte) et d’en vouloir à la vie. Du coup, ma vie a commencé à changer. J’ai eu une superbe opportunité pour un retour à l’école, mais je vais devoir habiter à l’extérieur de ma ville pendant un an. Au lieu de rester tétanisée, j’apprivoise mes craintes et je sors de ma zone de confort. Alors maintenant, un seul sentiment m’anime… l’enthousiasme! Je suis impatiente de commencer ce nouveau cours et donc ma nouvelle vie ! 🙂
Nicolas Sarrasin a écrit
Deux mots à vous partager Nadia: WOW et FÉLICITATIONS !
Vous êtes en train de transformer votre vie en profondeur pour le mieux, de sortir du cercle vicieux de la déprime et de la victimisation pour vous réaliser de plus en plus. Je ne peux que vous féliciter de votre courage et pour avoir pris cette superbe décision pour vous-même !
Je suis tellement heureux quand je reçois un commentaire comme le vôtre ! Ça m’encourage à continuer à partager des outils pour aider les autres à améliorer leur vie. Et je constate que je ne le fais pas pour rien.
MERCI BEAUCOUP d’avoir pris le temps de partager cela, et j’espère vous lire dans de futurs commentaires sur les nouvelles étapes positives que vous aurez franchies!
M a écrit
Bonjour, j’ai beaucoup aimé cet article sur la responsabilisation. J’aimerais moi aussi que cela change ma vie, mais j’ai l’impression que c’est comme un pétard mouillé qui ne parvient pas à prendre. Comme le dit Martin Seligman, j’ai appris l’impuissance quand j’étais petite, enfant battue, et maltraitée, je me sentais totalement incapable d’agir. Il y a cette pensée: je ne peux rien faire. Et cette pensée charrie avec elle une intensité de souffrance qui m’est insupportable, alors inconsciemment, je lui ai superposé une autre pensée: c’est pas grave, c’est pas si important. Tout ça pour survivre et ne pas être anéantie par le tsunami émotionnel de l’époque. J’ai grandi comme ça, pétrie du sentiment d’impuissance et résignée. Pourtant, au fil des années, cette lueur de vie a continué de chercher pourquoi et de chercher la porte de sortie vers la Vie. La responsabilisation est cette porte, je le sens profondément. Pourtant… Je n’arrive plus à lutter, à essayer, à y croire. C’est comme si, avec les années, j’avais fait tapisserie avec la résignation, une certaine forme de paresse (normal quand on est sûre de ne rien pouvoir faire), et surtout cette pensée que rien n’est important. Cette pensée qui m’a sauvée du tsunami émotionnel est en train de m’emporter dans les limbes d’une survie pathétique. Je suis comme enfermée dans un corps qui ne réagit pas. Comment dépasser cela? Comment reprendre les rênes de ma responsabilité? Pour le moment, la seule chose que je peux affirmer c’est que j’assume la responsabilité de ne pas agir dans le bon sens… et d’en souffrir… encore! Merci pour vos écrits.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour,
Je suis désolé de la souffrance que vous vivez, et je vous félicite des étapes que vous avez déjà franchies. Cela peut avoir l’air anodin, mais le fait d’avoir conscience de notre rôle pour améliorer notre vie est une étape fondamentale à laquelle beaucoup se heurtent (moi le premier quand j’étais plus jeune, comme j’en parle dans cet article). Le but est de faire passer le contrôle de l’extérieur (“je suis victime et je ne peux rien faire”) vers l’intérieur (“j’ai un rôle actif que je peux décider de jouer dans ma vie”).
Par la suite, même si les prochaines étapes sont très petites et progressives, vous avez commencé à paver la voie pour avancer dans la bonne direction.
Voici des ressources sur mon site qui pourront vous aider à poursuivre ce cheminement (dans l’ordre suggéré):
https://www.nicolassarrasin.com/entretien-motivationnel-reussir-changements-difficiles
https://www.nicolassarrasin.com/comment-avoir-confiance-en-soi-guide
https://www.nicolassarrasin.com/livre-qui-suis-je
https://www.nicolassarrasin.com/livre-croissance-illimitee
Rappelez-vous, il s’agit de raffermir notre capacité à améliorer notre vie sans rien brusquer, très progressivement, une petite étape à la fois. Cela construira un cercle vertueux où les prochaines étapes pourront devenir plus faciles en même temps que la confiance grandira.
Bonne continuation !
M a écrit
Merci pour ces recommandations.
Isabelle a écrit
Je viens de lire votre article. J’adore votre façon d’écrire, et je me retrouve complètement dans votre histoire. Sauf que ma prise de conscience ne s’est pas faite suite à la lecture d’ouvrages sur le réalisation de soi (j’ignorais même, à ce moment, que cela existait), mais cela s’est fait progressivement…
Un “raz le bol” total s’est installé à la maison, au travail, et même avec les relations avec mes amis, et je n’arrivais même plus à trouver du plaisir lors de nos sorties. Je trouvais tout tellement futile !!!! Et je me suis mise à écrire un journal, en décrivant mon état d’esprit, ma situation actuelle et mes rêves. C’est en écrivant que j’ai pris conscience que je subissais tout au long de la journée… je subissais, et je me plaignais, mais sans rien faire pour changer les choses !
Puis j’ai bénéficié d’une formation à l’intérieur de mon entreprise sur “l’acceptation du changement”. Cette formation était orchestrée au départ pour nous aider à devenir, ou rester des moutons face aux différentes organisations malsaines au sein de notre entreprise, mais elle m’a apporté une très bonne chose (en plus de la rencontre avec de “belles” personnes )…
C’est cette phrase “Il ne faut pas que vous perdiez votre énergie à vous battre contre des choses que vous ne pouvez pas changer”. Et ça a été le déclic ! J’ai commencé à faire une liste de ce que je pouvais changer, ou non… et j’ai fait le “ménage” dans ma vie !
J’ai divorcé (je ne pouvais techniquement plus changer mon époux 🙂 ), j’ai fait le tri entre mes soi-disant “amis”, et les vrais qui me sont restés fidèles, et j’ai profité d’un plan de licenciement dans mon entreprise pour me positionner en départ volontaire, et suivre une formation dans le but de créer mon entreprise ! Très risqué à mon âge, mais c’est un domaine qui me plaît, et je suis tellement motivée que même si cela ne fonctionne pas, j’aurai été actrice d’une belle aventure !
Je vais transmettre votre article à mes anciens collègues et amis, qui végètent encore, et qui méritent tellement mieux !!!!
Merci pour cette agréable lecture.
Nicolas Sarrasin a écrit
Merci beaucoup de votre beau témoignage Isabelle, et de vos commentaires positifs ! Ce que vous avez écrit sera sans aucun doute utile à d’autres.
Vous démontrez combien, comme ce fut le cas pour moi, un “déclic”, la prise de conscience qu’on se plaint à propos de choses sur lesquelles nous n’avons aucun pouvoir, peut faire toute la différence et orienter notre énergie et nos efforts dans une direction constructive pour améliorer notre vie.
À bientôt !
Anna a écrit
Merci pour ces pistes très claires et enthousiasmantes ! Merci pour votre générosité, cet énorme désir de transmettre qui vous anime et puis merci aussi pour votre humour, j’adore !
Après vous avoir lu ce matin, j’ai confiance en la journée qui s’annonce et à la lumière toute particulière que ce que je vais pouvoir lui donner, instant par instant, petit pas par petit pas.
Gratitude à vous Nicolas !
Nicolas Sarrasin a écrit
Merci infiniment Anna !
Ce sont les beaux commentaires comme le vôtre qui me donnent des ailes pour continuer à vous offrir toujours plus du meilleur contenu possible sur mon blogue.
Avec la différence d’heure entre l’Europe et le Canada, si mon article vous a bien fait commencer la journée, eh bien, votre commentaire fait très bien commencer la mienne.
À bientôt !
Pauline a écrit
Bonjour Nicolas,
Je découvre cet article seulement aujourd’hui et j’aurais aimé le découvrir bien des années plus tôt, mais mieux vaut tard que jamais ! Il est très inspirant et m’a aidé à comprendre une partie du malaise que je ressens depuis un certain temps. La lecture de cet article me permettra, je l’espère, de commencer à me responsabiliser 🙂
Merci à vous !
Nicolas Sarrasin a écrit
Merci de votre commentaire Pauline. Je suis très heureux que mon article puisse jouer pour vous ce rôle de déclencheur comme le sujet de la responsabilisation de soi l’a aussi été pour moi et qui a changé ma vie. Il pourra en être de même pour vous !
Je vous souhaite le meilleur.
Christian a écrit
Bonjour Nicolas,
Des événements déclencheurs dans ma vie, dont la naissance d’un enfant et une séparation, ont fait littéralement éclater un plancher fragile qu’était le mien.
Tout ça pour m’amener à creuser, chercher et décider de partir vers la quête de ce qui balbutiait dans tout mon être depuis si longtemps. Le web est rempli de tout et de rien, entendons nous, et il est si facile d’en perdre son latin, et de se diluer dans tout l’océan d’informations disponibles.
Je me promène quotidiennement sur ton site, au gré des articles, et celui-ci en est un qui me parle tout particulièrement.
Donc merci pour ton altruisme, ta bonté, la clarté dans tes propos, et surtout, ton excellent travail. Si David St-Jacques a un alter-ego sur cette planète, j’ose espérer qu’il se prénomme Nicolas Sarrasin!
Bonne continuation!
Christian
Nicolas Sarrasin a écrit
Merci beaucoup pour ton commentaire Christian. 🙂
Je suis très heureux que mon site te plaise et te soit utile à travers la “foultitude” de contenus disponibles sur Internet.
À bientôt !