Nous vivons à une époque trépidante.
Dans les années soixante-dix, les « futurologues » prévoyaient qu’en l’an 2000 les voitures voleraient, que nous nous nourririons de pilules et que nous construirions des villes entières sous la mer.
Tout cela ne s’est pas produit, heureusement, surtout dans le cas des pilules.
Et l’ironie dans tout ça c’est qu’aucun de ces indéfectibles oracles n’avait prévu l’invention du Web.
Pourtant, l’Internet révolutionne aujourd’hui notre manière de communiquer, de faire des affaires, de vivre.
À propos de l’Eldorado du Web…
J’aime abuser de certaines choses, et la métaphore est, avec le vin rouge, l’une des substances dont j’aime parfois abuser. Wikipédia présente l’Eldorado comme une contrée mythique remplie d’or.
Il semble que ce mythe date du XVIe siècle et que les conquistadors ont été assez naïfs pour y croire…
D’accord. Mais nous ne sommes pas des conquistadors.
La mauvaise nouvelle, c’est qu’aucune manière de gagner de l’argent facilement n’existe sur Terre.
Les paresseux sont (très très) rarement riches et, si ça leur arrive, c’est purement fortuit, ils n’y sont pour rien.
Alors les représentants de cette classe de « paresseux riches » sont très peu nombreux.
Par contre, plus on est riche et plus on peut se permettre d’être paresseux, mais ça c’est une autre histoire…
L’autre mauvaise nouvelle (c’est la dernière, je vous le promets), c’est que si l’Eldorado est un mythe, le Web Eldorado en est un aussi… Il n’existe aucune carte, aucune méthode magique.
Mon blogue ne vous livrera aucune recette miracle et facile grâce à laquelle vous empilerez les millions sans vous fatiguer. Je vous dit ça parce que je suis intègre et que je n’aime pas mentir.
Bien d’autres auteurs de sites ne se préoccupent pas de ces questions qu’ils jugent futiles…
Par contre, il y a une très bonne nouvelle ! C’est qu’il est vraiment possible de gagner de l’argent grâce à l’Internet.
Certains se débrouillent même bien, et j’ai la chance d’en faire partie.
Tout le monde peut devenir un entrepreneur du Web, au sens large, dans différents domaines.
Le mot à retenir ici est « entrepreneur ».
Il n’y a aucun entrepreneur dans ma famille.
J’ai connu des entrepreneurs bien tardivement parmi mes amis, et l’entrepreneuriat n’est pas une valeur importante dont j’entends parler autour de moi.
Pourtant, je possède aujourd’hui ma propre entreprise depuis 2007, j’écris ce blogue (vous verrez dans d’autres billets en quoi un blogue peut être considéré comme une entreprise), et j’ai travaillé à plusieurs autres projets Web, avec plus ou moins de succès.
Sans l’Internet, rien de tout cela ne serait possible.
Il permet de faire des affaires infiniment plus facilement qu’auparavant.
Pourquoi ?
Entre autres grâce à la possibilité d’automatiser.
Nous ne vivons pas encore dans la société du loisir que prévoyaient les fieffés futurologues de tout à l’heure, mais il devient possible pour la première fois de faire travailler les machines presque complètement à notre place.
L’économie croissante sur Internet
Aujourd’hui, malgré le fait que certaines personnes croient encore que le commerce électronique ne durera pas, les tendances démontrent, année après année, qu’une grande partie des activités que nous faisons « hors ligne » migrent de plus en plus sur Internet.
Voici quelques exemples tirés du site Internet Retailer:
À mesure que la population vieillit et que les plus jeunes commencent à travailler, la proportion des personnes qui achètent sur Internet grandit.
Le Canada est quelque peu à la traîne de cette tendance, et le Québec en particulier.
Heureusement, le changement a commencé et il ne s’arrêtera pas. Vous verrez pourquoi plus bas.
Il est plus facile de démarrer une entreprise sur Internet qu’une entreprise «normale»
En économie, le terme « barrière à l’entrée » désigne les obstacles qu’un entrepreneur doit surmonter s’il désire lancer une entreprise.
Voici un tableau qui compare les deux types d’entreprises par rapport aux barrières à l’entrée les plus fréquentes:
Type de paramètre |
Entreprise « normale » |
Entreprise Internet |
Liquidités de démarrage: |
Élevées (pour un particulier qui n’a pas des milliers de dollars à investir). |
Faibles. |
Temps de travail à investir: |
Temps plein (et plus). |
Temps partiel, selon les disponibilités. |
Compétition du marché: |
Élevée. |
Actuellement faible (voir plus bas). |
Employés à embaucher: |
Rapidement nécessaires car on ne peut tout faire soi-même (ex.: vente et caisse du magasin). |
Aucun (les employés qui font fonctionner le magasin sont les ordinateurs). |
Frais fixes du magasin: |
Relativement élevés (location de l’espace, électricité, assurances, etc.) |
Très bas (frais d’hébergement du site et nom de domaine). |
Possibilités de faire des ventes: |
Selon les heures d’ouverture. |
24 heures sur 24, 7 jours sur 7. |
Investissement de temps personnel: |
Risque de rester relativement stable (donc horaire très chargé à temps plein pour longtemps). |
Diminue lorsque le magasin web est terminé et que tout est rodé. |
Stocks à acheter et à entreposer: |
Oui (à moins de vendre des services). |
Oui, à moins de vendre des services ou de faire du dropshipping. |
Évidemment, ce tableau ne résume pas tous les cas de figure, mais il englobe plusieurs types d’entreprises.
Mais si une entreprise Web est une option intéressante, saviez-vous que faire un simple blog pouvait devenir source très intéressante de revenus?
Est-ce qu’on peut voir l’Internet comme un Eldorado ?
En fait, loin de la contrée mythique remplie de richesses, l’Internet se comparerait peut-être davantage à une « ruée vers l’or ».
Il y a actuellement un grand nombre d’opportunités à saisir. Le marché Internet du Royaume-Uni et des États-Unis est beaucoup plus mature.
Il est plus vaste, certes, il offre plus de possibilités, mais la compétition y est aussi beaucoup plus féroce.
Il y a même des magasins qui se spécialisent dans la vente de serviettes de mariage…
C’est tout dire.
Au temps du Klondike, les gens en quête de fortune se précipitaient sur un filon lorsqu’il était découvert.
Les premiers avaient alors plus de chances de s’installer aux meilleurs endroits et de trouver de plus grandes quantité d’or.
Mais lorsqu’il y avait plus de chercheurs d’or que du précieux métal pour les faire vivre, les nouveaux arrivants avaient peu de chances d’en profiter.
De la même manière, il est actuellement plus facile de créer une entreprise sur Internet et de se positionner dans le marché qu’il sera possible de le faire dans quelques années, lorsqu’il y aura tellement d’e-boutiques que vous devrez vous surspécialiser dans les boutons à cinq trous pour vendre quelque chose…
Nous bénéficions d’un contexte très favorable, et pour plusieurs années encore, grâce au fait que les propriétaires de nombreux magasins ayant pignon sur rue semblent aveugles ou, au mieux, borgnes: ils manquent tellement de vision qu’ils ne font rien pour vendre leurs produits ou leurs services sur Internet.
Ils semblent croire que le monde ne change pas et ils restent assis confortablement dans leur petit nid douillet…
C’est là qu’ils se trompent, et que vous pouvez en profiter.
L’Internet est encore mieux que la ruée vers l’or.
Il vous donne accès à l’ensemble du marché, sur la terre entière si vous voulez, et selon la langue que vous choisirez.
Comme l’économie croît et qu’il y aura toujours de nouvelles technologies et de nouveaux besoins à satisfaire, vous gagnerez accès à un marché qui laisse une place de choix aux nouveaux produits et services et à l’innovation.
Par contre, un marché plus compétitif signifie aussi de plus grandes barrières à l’entrée: vous devrez faire preuve de plus en plus d’efforts et de créativité pour percer.
C’est la raison pour laquelle plus tôt vous commencerez et plus vous aurez l’occasion de profiter des opportunités que vous offre le marché actuel.
Quelles sont les différences entre un entrepreneur Web et un travailleur autonome?
Du point de vue fiscal, à moins d’être incorporé, il peut ne pas avoir de différence entre l’entrepreneur Web et le travailleur autonome. La différence que je veux mettre de l’avant est plutôt symbolique.
Un grand nombre de travailleurs autonomes, comme les graphistes et les traducteurs, réalisent leurs contrats depuis la maison, sur leur ordinateur personnel, et ils utilisent beaucoup l’Internet.
Ces travailleurs sont des entrepreneurs au sens où ils doivent taxer leurs services (au Québec, s’ils font plus de 30 000$ de chiffre d’affaires) et peuvent devoir faire certaines démarches marketing pour obtenir des contrats.
Mais ces derniers s’apparentent aussi beaucoup à des employés en ceci qu’ils travaillent souvent pour un petit nombre des mêmes clients, voire un seul.
Par exemple, l’une des relectrices de deux de mes livres travaillait de chez elle à temps plein pour un seul et même éditeur. De plus, après être sortis de l’école, ces travailleurs autonomes ont œuvré dans leur domaine.
En ceci, ils n’ont pas développé une entreprise distincte que le domaine auquel ils se destinaient pendant leurs études.
Et ce contexte ne les contraint souvent pas à faire de la vente ou à penser développer leurs affaires.
Au contraire, bien qu’il soit lui aussi sa propre « main d’œuvre », l’entrepreneur Web vise à démarrer plusieurs projets différents qui constitueront à terme autant de sources de revenu passif, en tout ou en partie. Il exploite donc le plus possible la capacité de l’Internet à automatiser ses tâches.
Quelques exemples ?
Un site Internet transactionnel peut procéder à des achats tout seul, 24 heures sur 24, sans qui quiconque ait à faire quoi que ce soit.
Bien sûr, un suivi des commandes et de l’expédition devra être fait dans le cas des produits matériels, mais seule la comptabilité devra être faite dans le cas de la vente de produits virtuels.
Les moteurs de recherche (et les programmes de publicité « Pay per Click » comme AdWords) fonctionnent eux aussi sans cesse et, une fois établis, ils sont automatisés et vous apportent des clients même pendant que vous prenez votre bain (cela explique peut-être pourquoi le téléphone sonne toujours à ce moment).
Il est de plus possible pour l’entrepreneur web d’alléger son travail ou de réaliser des tâches pour lesquelles il n’a pas les compétences en les délégant à des sous-traitants.
Bref, je suis sûr que vous avez compris l’idée.
Je pourrais continuer encore longtemps à faire valoir les avantages d’être entrepreneur sur Internet. Pour le moment, je vous invite à vous abonner à mon blogue en vous inscrivant à ma liste de diffusion pour vous assurer de ne rien manquer pour profiter vous aussi au maximum des ressources de l’Internet pour votre développement personnel. Et si vous avez des idées et des commentaires constructifs, n’hésitez pas à les partager !
Florian Richard says
Excellent article, bravo Nicolas 🙂
C’est clair qu’Internet est rempli d’opportunité. Nous pouvons échanger avec des milliers de personnes très facilement, et gagner raisonnablement sa vie avec un simple blog (même si, comme tu l’as si bien dit, ce n’est pas si facile que ça ^^).
Merci pour l’article, et à très vite
– Flo
Nicolas Sarrasin says
Merci Flo 🙂