Croyez-vous souffrir d’hypocondrie?
Aimeriez-vous découvrir des façons efficaces de la traiter?
Dans cet article, je vous expliquerai brièvement en quoi consiste l’hypocondrie et comment vous pouvez vous soigner, si vous en souffrez.
Vous rappelez-vous du Malade imaginaire de Molière, une comédie dans laquelle le protagoniste, Argan, n’était pas vraiment malade?
Il subissait moult traitements qui étaient loin d’être nécessaires et il feignait même, à un certain moment, d’être mort.
Selon vous, Argan était-il hypocondriaque?
On imagine souvent une personne hypocondriaque comme quelqu’un qui va constamment chez le médecin ou qui consulte systématiquement différents spécialistes de la santé pour les mêmes symptômes.
Mais ce n’est pas nécessairement le cas.
L’hypocondrie n’est pas uniquement le fait de penser qu’on est malade alors qu’on ne l’est pas (comme c’est le cas d’Argan dans le Malade imaginaire).
Mais alors, comment la définir?
Dans la section suivante, je vais définir l’hypocondrie par rapport à la nosophobie, du point de vue scientifique, notamment d’après les recherches du Dr Jonathan Grayson.
Qu’est-ce que l’hypocondrie?
L’hypocondrie consiste en une hypervigilance: une attention ciblée envers les symptômes qui pourraient laisser présager le fait d’avoir contracté une ou des maladies (souvent des maladies graves).
Par exemple, une personne hypocondriaque aura peur d’avoir contracté la méningite aux premières bouffées de chaleur qui lui feraient croire qu’elle a de la fièvre.
La nosophobie, quant à elle, se définit comme la peur obsessionnelle d’attraper ou de contracter une maladie en particulier.
Cette peur se focalise par exemple sur les infections transmises sexuellement, le cancer ou la tuberculose.
Les personnes qui souffrent de nosophobie souffrent aussi, souvent, d’hypocondrie, et vice-versa.
Puisque ces deux types de troubles sont très proches et se traitent de manière relativement similaire, je n’insisterai pas sur la différence entre les deux.
Notez que les symptômes ressentis par la personne hypocondriaque (ou nosophobe) peuvent être bien réels.
Elle peut avoir reçu un diagnostic, ou pas.
Il est possible que sa «maladie» soit diagnosticable, ou pas.
L’hypocondrie et la nosophobie sont reliés aux troubles anxieux, au même titre que la dysmorphophobie, la jalousie maladive, le TOC de la pensée ou le TOC du couple.
Selon le docteur Jonathan Grayson, un éminent spécialiste du trouble obsessionnel-compulsif, l’hypocondrie est une forme de TOC qui se manifeste par des pensées intrusives et obsessionnelles liées à l’idée de contracter des maladies.
L’hypocondrie se caractérise par le fait de s’inquiéter, d’être préoccupé(e), et de faire des rituels (compulsions) qui ont pour but d’éviter que les conséquences redoutées (tomber malade du cancer, par exemple) ne se réalisent.
Les conséquences redoutées sont des peurs qui génèrent un haut niveau d’anxiété.
Elles représentent ce que la personne qui souffre de TOC redoute le plus.
Pour mieux comprendre ce trouble et obtenir des exemples d’obsessions et de compulsions qui y sont liées, vous pouvez vous référer à mon article principal sur le sujet: la peur des maladies: que faire si on est hypocondriaque.
Cependant, le fait de définir l’hypocondrie comme un TOC ne fait pas l'unanimité.
En effet, l'approche scientifique «classique» met l’accent sur le diagnostic différentiel, qui présente l'hypocondrie comme un trouble proche du TOC mais somme toute distinct.
Toutefois, on tend de plus en plus à voir l'hypocondrie comme une forme de TOC, car elle y est liée de plusieurs façons (symptômes, caractéristiques, traitement).
Afin de simplifier le tout, je me fierai à la définition de l’hypocondrie qui l'associe au TOC.
Voici d'ailleurs un test d'hypocondrie si vous désirez avoir une meilleure idée à savoir si elle vous touche.
Dans la prochaine section, je vous présenterai la thérapie cognitivo-comportementale, ce qui vous permettra d’être mieux outillé(e) pour comprendre le traitement de l'hypocondrie.
Traiter l’hypocondrie avec la thérapie cognitivo-comportementale (TCC)
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est une psychothérapie qui permet de modifier certaines croyances et comportements qui se trouvent à la source de l’hypocondrie.
Les exercices de la TCC pour le TOC mettent l'accent sur le pouvoir du patient à prendre sa vie en main et sur l’acceptation de ses pensées intrusives et de ses peurs, comme je l’explique dans mon livre.
La TCC est reconnue internationalement par de nombreuses études cliniques comme la meilleure thérapie pour traiter le TOC, la dépression, l’angoisse et le stress.
On peut diviser la TCC en différentes sous-approches, qui ont chacune leurs caractéristiques, mais je vais vous parler ici plus spécifiquement de l’une des plus importantes.
Il s’agit du recadrage cognitif.
Le recadrage consiste à changer sa façon de penser, de percevoir les situations, et à revisiter ses croyances qui sont à la source de la souffrance.
Car vous aurez peut-être la surprise d’apprendre que vos croyances peuvent être à la source de peurs, d’anxiété et même de déni de soi.
Le recadrage cognitif aide à voir les choses de façon plus réaliste et à corriger les fausses croyances (que l’on appelle «distorsions cognitives»), ce qui contribue à traiter l’hypocondrie.
Le recadrage cognitif est bénéfique et très utile pour les personnes qui souffrent de TOC, car ces dernières entretiennent souvent ce que l’on appelle des «idées surévaluées» (overvalued ideas, en anglais).
Une idée surévaluée est une croyance exagérée, une idée ou une pensée à laquelle on accorde plus d’importance qu’aux autres.
Cette pensée peut parfois défier la logique, mais on y adhère, parfois sans savoir pourquoi.
Voici l’exemple d’idée surévaluée d’une personne qui souffre d’hypocondrie:
Élisabeth, 30 ans, est convaincue qu’elle va tomber malade (ou qu’elle est déjà malade, peut-être incurablement) et qu’elle doit absolument agir, immédiatement, pour empêcher que son état ne dégénère.
La notion d’idée surévaluée est aussi liée à celle de distorsion cognitive, comme je vous en parlais plus haut.
Plus précisément, les distorsions cognitives sont de fausses croyances qui entretiennent les états émotionnels négatifs (anxiété, tristesse, découragement, etc.) qui contribuent à faire souffrir.
Les personnes qui souffrent de dépression ont en général de nombreuses distorsions cognitives, qui peuvent être liées à elles-mêmes, à leurs capacités mentales ou physiques à leurs relations avec les autres, ou à d’autres facteurs.
Voici un exemple de distorsion cognitive que pourrait avoir une personne qui souffre d’hypocondrie.
«Je vais être malade et mourir jeune, car mon père n’avait pas une bonne santé et il est mort du cancer».
Les personnes qui souffrent de TOC sont enclines aux distorsions cognitives, à la rumination mentale, et à la fusion mentale.
La fusion cognitive consiste à rester pris dans vos pensées et à croire qu’elles sont le reflet de la réalité, et qu’elles veulent toujours et nécessairement dire quelque chose de vrai et d’important.
La TCC est donc une approche générale intéressante pour le traitement de l’hypocondrie.
Par contre, en tant que TOC, une approche spécifique de TCC existe qui est encore plus adaptée à ce type de trouble.
C’est ce dont je vais maintenant vous parler.
Soigner l’hypocondrie grâce à la TCC d’exposition avec prévention de la réponse
Comme pour les autres TOC, l’hypocondrie se traite de manière particulièrement efficace avec le traitement d’exposition avec prévention de la réponse.
Cette approche est un type de thérapie cognitivo-comportementale (TCC) mais qui a été développée spécifiquement pour traiter les différentes expressions du TOC.
Car il est important de savoir que ce ne sont pas toutes les TCC qui sont efficaces pour traiter TOC.
Vous pourriez consulter un(e) psychologue qui utilise certaines approches de TCC mais qui ne connaîtrait pas nécessairement bien le TOC, son fonctionnement et ses pièges, ni la meilleure manière de le traiter.
Grâce au traitement d’exposition avec prévention de la réponse, vous découvrirez le rôle que jouent vos pensées, vos peurs et vos réactions à ces dernières dans le maintien de votre TOC et vous apprendrez à accepter l’incertitude inhérente à ces dernières.
Accepter l’incertitude, cela veut dire être prêt(e) à «courir le risque» de tomber malade et de vivre avec une maladie qui est peut-être non diagnosticable.
Ce risque, tout le monde y est exposé et l’immense majorité de la population l’accepte sans s’en inquiéter.
Mais les personnes qui souffrent de TOC ne tolèrent pas les conséquences redoutées (dans ce cas, la possibilité de tomber malade) et elles cherchent par tous les moyens à obtenir la certitude absolue que ces conséquences ne se produiront pas.
C’est cette hypersensibilité à un risque normal qui se manifeste à travers les obsessions et qui suscite beaucoup d’anxiété, et les compulsions sont les tentatives répétées et infructueuses de réduire cette anxiété.
Si vous désirez mieux comprendre le rôle que joue la quête de certitude absolue dans le maintien des symptômes et de la souffrance, je vous invite à lire mon article sur le traitement du trouble obsessionnel-compulsif.
Le traitement d’exposition avec prévention de la réponse vise à traiter l’hypocondrie à sa source: en réduisant l’hypersensibilité du cerveau face aux peurs (obsessions).
Il se divise en deux étapes principales.
La première, l’exposition, consiste donc à vous exposer progressivement à vos peurs.
Cela vous permettra d’apprendre à tolérer vos pensées obsessionnelles, vos peurs, vos doutes, à accepter l’incertitude et à tolérer l’anxiété, ce qui lui permettra enfin de diminuer.
Cette étape de l’exposition, qui se concentre sur les obsessions, est réalisée grâce à une échelle d’exposition, ce que je vais maintenant vous présenter.
Bref exemple d’échelle d’exposition
L’échelle d’exposition est une liste de peurs (obsessions) et/ou de situations qui les impliquent classées de la moins anxiogène à la plus anxiogène et auxquelles vous vous exposez une à la fois dans le but de réduire l’anxiété qui y est associée.
Prenons l’exemple de Jacques, qui craint de développer ou de contracter une maladie mortelle, le cancer et le SIDA en particulier.
Voici les trois premiers «barreaux» de son échelle d’exposition:
1. Visiter une personne malade à l’hôpital et m’empêcher de réaliser tous mes rituels (compulsions pour réduire mon anxiété) pour le reste de la journée (et ne pas prendre de douche avant le lendemain).
2. Visiter une personne malade à l’hôpital, la toucher et m’empêcher de réaliser tous mes rituels pour le reste de la journée, c’est-à-dire ne pas prendre de douche, porter les mêmes vêtements le lendemain et m’imaginer que je tombe malade et que je meurs (m’exposer aussi à pensées source de peurs).
3. Visiter une personne malade à l’hôpital, la toucher et m’empêcher de réaliser tous mes rituels pour le reste de la journée, ne pas prendre de douche, porter les mêmes vêtements le lendemain, m’imaginer que je tombe malade et que je meurs et toucher à d’autres personnes (m’imaginer que je répands la maladie et que d’autres vont mourir à cause de moi).
Je vais maintenant aborder la deuxième composante du traitement de l’hypocondrie: la prévention de la réponse.
Exemples de règles de prévention de la réponse
La prévention de la réponse est très facile à comprendre: elle consiste à se retenir de réaliser ses compulsions.
En effet, puisque les compulsions visent à réduire l’anxiété à court terme, elles empêchent votre cerveau de réduire son hypersensibilité aux peurs que vous avez.
Autrement dit, vos compulsions entretiennent et empirent vos peurs et vos souffrances, d’où l’importance de vous en occuper aussi au cours du traitement.
Le but de la prévention de la réponse est donc d’augmenter progressivement votre tolérance à vos peurs (obsessions) qui, éventuellement, ne vous dérangeront plus.
D’ailleurs, comme vous l’avez vu dans le bref exemple précédent de l’échelle d’exposition de Jacques, cette dernière incluait aussi des éléments de prévention de la réponse: le fait de se retenir de réaliser ses compulsions, comme se laver.
L’un des défis pour appliquer cette partie du traitement consiste à identifier correctement les compulsions que vous réalisez actuellement, souvent sans même le savoir.
Il existe des exercices qui permettent d’identifier efficacement vos compulsions et ainsi appliquer convenablement le traitement.
Lorsque vous vous exposez à vos pensées obsessionnelles et à vos peurs sans réaliser vos compulsions, votre anxiété finit par diminuer, c’est le principe actif du traitement de l’hypocondrie.
Et voici quelques conseils pour vous aider à vous retenir de réaliser vos compulsions (qui consistent souvent à faire des vérifications pour vous rassurer):
- Résistez à la sensation de faire des recherches sur Internet par rapport aux symptômes que vous avez.
- Restez loin d’Internet, surtout lorsque vous ressentez fortement la tentation de faire des recherches pour vous rassurer.
- Évitez de répéter un rendez-vous chez un(e) spécialiste de la santé si vous avez consulté peu de temps auparavant pour le même sujet.
Maintenant que vous connaissez mieux les notions d’exposition et de prévention de la réponse, je vais aborder d’autres éléments à considérer avant de débuter tout traitement
Tout ce qu’implique le traitement de l’hypocondrie
Soigner l’hypocondrie par exposition et prévention de la réponse comporte plusieurs étapes, qui sont toutes importantes et qu’il est nécessaire de réaliser pleinement et de bien comprendre avant de passer à l’étape suivante.
Il ne faut pas improviser ni se contenter de demi-mesures.
Voici un bref aperçu de ce qui vous attend lorsque vous déciderez d’entamer votre traitement.
Vous devrez, entre autres:
- Bien comprendre comment fonctionne le TOC et les pièges qu’il vous tend;
- Prendre conscience des manières dont vous tombez dans les pièges du TOC;
- Vous assurer d’avoir une bonne compréhension des obsessions et des compulsions, de leur fonctionnement;
- Être capable d’identifier précisément vos obsessions et vos compulsions;
- Comprendre en quoi consiste le traitement par exposition et prévention de la réponse et son fonctionnement;
- Élaborer votre échelle d’exposition adaptée à votre situation;
- Comprendre et savoir de quelle façon et à quel moment appliquer le traitement (prévoir du temps pour cela, idéalement chaque jour);
- Connaître les obstacles et les défis qui peuvent nuire à la complétion de votre traitement et comment les surmonter;
- Savoir quoi faire en cas de rechutes.
Sachez que vous pouvez réaliser ce traitement accompagné d’un(e) psychologue TCC spécialisé dans le traitement du TOC ou de manière autonome si vous disposez des ressources adéquates pour réaliser ces étapes.
Maintenant que vous savez mieux en quoi consiste le traitement et ce qu’il implique, je vais vous présenter l’exemple d’une personne qui a traité son hypocondrie grâce au traitement TCC d’exposition avec prévention de la réponse.
Le cas de Sylvie, une personne hypocondriaque qui craint de devenir aveugle
Sylvie a 50 ans et elle a passé sa vie dans la hantise de devenir aveugle.
Elle prend du temps chaque jour pour regarder fixement des objets, pour vérifier si sa vue a baissé.
Lorsqu’elle ferme les yeux, elle touche ses paupières pour vérifier si tout semble normal avec ses yeux.
Mais elle se met ensuite à s’inquiéter d’avoir pu nuire à sa vue en faisant cette vérification.
Elle passe aussi parfois des heures devant le miroir à examiner ses yeux.
Elle consulte de nombreux médecins et spécialistes (optométristes, ophtalmologistes), dans le but de se rassurer.
Quelques années plus tard, elle a pris la décision de consulter un psychologue d’orientation cognitivo-comportementale qui l’a accompagnée dans son traitement d’exposition avec prévention de la réponse.
Après plusieurs mois, le traitement a porté fruit: malgré qu’elle soit divorcée et assistée financièrement par l’État, Sylvie est aujourd’hui une femme épanouie qui mord dans la vie à belles dents.
Contre toute attente, elle est plus heureuse que ne l’a jamais été auparavant. Elle se déplace en mobylette, voit ses amis, et profite de chaque journée qui passe.
Comment une telle métamorphose a-t-elle été possible?
Sylvie a réussi à comprendre le piège dans lequel son TOC la maintenait, et elle s’en est libérée grâce au traitement qui a déconstruit l’hypersensibilité de son cerveau, source d’anxiété.
Cette grande victoire lui a rendu sa qualité de vie qu’elle avait perdue puisque son TOC prenait toute la place.
Je vais maintenant vous présenter les ressources que j’ai créées pour vous et qui sauront, je l’espère, vous aider à traiter votre hypocondrie.
Mes meilleures ressources pour vous aider à vous libérer de l’hypocondrie
Même si le traitement d’exposition avec prévention de la réponse est le plus efficace contre les différentes expressions du TOC, et même s’il est facile à comprendre, son application ne doit pas être improvisée.
Cet article visait à vous résumer ce traitement de l’hypocondrie en vous fournissant des exemples, mais il n’est pas suffisant pour procéder.
Si vous désirez appliquer ce traitement et obtenir des résultats probants, vous devez disposer d’une structure claire et complète.
C’est pour vous aider en ce sens que j’ai créé mon programme complet Web vidéo autodirigé intitulé «Libérez-vous du TOC et des obsessions»
Il vous explique en détail comment adapter et appliquer de manière autodirigée (self-help) le traitement d’exposition avec prévention de la réponse à votre situation et à vos besoins.
Libérez-vous du TOC et des obsessions
Programme Web vidéo complet sur le traitement du TOC et accompagné de mon ebook sur les pensées intrusives en introduction.
De la crise de panique à la tranquillité
Ebook de stratégies d'intervention rapide pour une guérison durable.
Ai-je un TOC? (ebook)
Ebook pour vous aider à savoir si vous souffrez bien de TOC.
Module complémentaire antidéprime
Module Web vidéo pour se libérer de la déprime en tant que conséquence fréquente du TOC.
Mais il est aussi toujours recommandé de consulter.
Dans ce cas, je vous recommande de choisir un(e) psychologue d'orientation cognitivo-comportementale qui est spécialisé(e) dans le traitement du TOC.
Ce sont les meilleurs spécialistes pour vous aider avec ce type de problème et, avant de débuter les séances, assurez-vous qu’il/elle peut réaliser le traitement d’exposition avec prévention de la réponse avec vous, car il est le plus efficace pour arrêter les TOCS.
Voici une page qui vous aidera à trouver un(e) psychologue.
Mon programme peut d’ailleurs très bien accompagner votre psychothérapie en vous accompagnant au long des différentes étapes à mesure que vous irez mieux.
Il ne faut donc pas perdre espoir car des solutions efficaces et concrètes existent, tout comme plusieurs personnes ont témoigné de leur guérison du TOC.
Il faut cependant prendre le temps de comprendre le TOC comme l’hypocondrie, son fonctionnement et ses pièges, et faire les efforts d’appliquer le traitement qui est le plus efficace (l’exposition avec prévention de la réponse).
J’espère de tout cœur que cet article et les nombreuses ressources en ligne sur le TOC de mon site vous aideront comme elles ont déjà aidé un grand nombre de personnes aux prises avec ce problème.
Si vous désirez partager vos expériences personnelles ou si vous avez des questions, les commentaires ci-dessous sont là pour vous!
Références
- Grayson, Jonathan, Freedom from Obsessive Compulsive Disorder: A Personalized Recovery Program for Living with Uncertainty, 2014, Berkley Trade, 384 p.
- Gropalis Maria et al., «Optimizing Exposure Therapy for Pathological Health Anxiety: Considerations From the Inhibitory Learning Approach», dans Cognitive and Behavioral Practice, vol. 25, no 2, 2018, p. 250-260.
- Visser, Sako et Theo K. Bouman, «The treatment of hypochondriasis: exposure plus response prevention vs cognitive therapy», dans Behaviour Research and Therapy, vol. 39, no 4, 2001, p. 423-442.
- Walker, John et al., «Treatment preference in hypochondriasis», dans Journal of Behavior Therapy and Experimental Psychiatry, vol. 30, no 4, 1999, p. 251-258.
Laisser un commentaire