Comme dit l’expression, « je ne suis pas schizophrène, et moi non plus ». Pour m’accompagner dans ce blogue, je me suis donc fait quelques petits amis imaginaires… Lorsque je me sentirai inspiré (ou trop seul), je les ferai intervenir dans mes billets, histoire d’illustrer mes propos et de vous faire rigoler un peu.
Ces personnages font d’ailleurs partie de ma petite fable de développement personnel intitulée Le crapaud et le prince qui ne se trouvait pas charmant et que vous pouvez lire sur mon site !
Voici leurs présentations (les images ont été dessinées par ma conjointe, mon amour, la femme de ma vie, Michelle Riendeau).
Là où vivent les personnages
Le royaume désenchanté: Tous mes personnages vivent dans un grand royaume désenchanté, car comment auraient-ils besoin de développement personnel s’ils vivaient dans un monde parfait ? Il s’agit d’un pays magique mais déprimant, rempli d’idées noires, de conflits et de déprime, dans lequel les personnages tentent, malgré tout, de vivre une vie épanouie en essayant de développer leurs forces et de dépasser leurs craintes.
Les gentils
Le crapaud: Petit crapaud verdâtre et boutonneux qui répond au nom original de « Crapaud », il est très très sage, possède une vaste culture et joue le rôle d’un maître et d’un véritable support pour les autres. Malgré sa taille minuscule et son apparence répugnante, il possède une grande confiance en lui-même et il cultive de nombreux talents. Par exemple, il danse le tango, il étudie l’astrophysique et son dernier roman a failli gagner le Goncourt. Et il parle cinq langues, mais avec un léger accent…
Le prince (qui ne se trouvait pas charmant): Malgré le fait qu’il soit jeune, beau et fort, que son peuple l’adule et l’acclame, le prince n’aime pas sa vie ni ses responsabilités. Il est déprimé et manque de sens à sa vie.
Sven: Un éléphant nain danois qui a la chance d’avoir d’illustres vikings parmi ses ancêtres. Il est parti de chez lui parce qu’il s’ennuyait et voulait refaire sa vie, mais il s’est perdu en chemin et a abouti dans le royaume désenchanté. Sa couleur habituelle est le bleu azur, mais il devient rose lorsqu’il a peur et rouge lorsqu’il est embarrassé.
Les « méchants » (ils sont tellement imbéciles qu’ils n’arrivent pas toujours à bien faire le mal)
Olibrius: Un magicien perfide qui est reconnu pour sa mauvaise haleine et son humour plus que douteux… Il aime voler sur son tapis et porter des accessoires sadomaso…
Flad: Un vampire qui souffre de rhinite chronique et ça lui fait parler du nez. Il a donc une dent contre son nez. Flad est égoïste et manipulateur, surtout quand il hypnotise ses proies. En fait, il aime bien les relations vampiriques…
Quelques parasites et autres monstres:
Les idées noires: Sortes de gros moustiques qui ennuient les personnages et les dépriment en les culpabilisant. Les idées noires semblent venir de nulle part. Certains personnages en souffrent davantage que d’autres, car les idées noires se multiplient davantage dans un environnement où l’hygiène mentale est déficiente.
La déprime: Nuage fantomatique qui a l’habitude d’apparaître près des toilettes ou dans les marécages sombres qui bordent le royaume désenchanté. Inoffensif en apparence, les courageux aventuriers qui s’en approchent risquent gros…
Les rumeurs, les médisances et autres parasites de la grande famille du « mensonge » (faussetus credulium): Avec l’agilité de la mouche à fruits, la rumeur volette adroitement à travers les paroles pour aller se poser dans les oreilles des gens et entrer profondément dans leur tête. Elle gruge alors une partie très tendre de l’esprit que l’on nomme « crédulité » où elle pond ses œufs qu’elle couve tout doucement. Après seulement quelques minutes d’incubation, une rumeur nouveau-née, déjà prête à prendre son envol et à se reproduire, sort par la bouche de la personne en quête de nouveaux esprits à infester et à corrompre. Certaines personnes possèdent une immunité naturelle contre ce genre de parasite: leur esprit est trop coriace pour les dents de l’insecte. On nomme cette anomalie très rare « l’esprit critique ». On reconnaît aisément cette bestiole à son sourire flagorneur, à ses sources plus qu’incertaines et à sa formulation commençant par « il paraît que… »
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