De manière plus ou moins concrète, la quête humaine semble celle du bonheur, d’un bonheur intense, constant, irréductible.
Mais cette tentative demeure irréalisable dans la mesure où cette définition du bonheur ne correspond simplement pas à la réalité.
Comment pouvons-nous définir ce bonheur ?
Cet état est-il accessible de façon durable ?
D’entrée de jeu, il est intéressant de constater qu’au niveau de la chimie du cerveau, les moments d’exaltation intense découlent du travail de molécules particulières, les neurotransmetteurs tels l’endorphine, la dopamine et la sérotonine.
Sans ces substances, aucune euphorie n’est ressentie.
Cependant, le corps ne peut constamment entretenir cet état exceptionnel, car la production et l’effet de ces substances sont restreints. La limite de ce bonheur est donc simplement physique.
La passion amoureuse est un bon exemple de ce fonctionnement chimique du cerveau. Puisque j’aime bien les maximes ringardes, on dit à ces occasions qu’on vit d’amour et d’eau fraîche.
Autrement dit, on ressent quelque chose qui s’apparente à la prise de drogue dure: on perd l’appétit et on est obsédé par ce qui nous procure cette ivresse (l’être aimé dans le cas de la passion au lieu du fix d’héroïne)…
Le bonheur fonctionne un peu de la même façon. Le plaisir et l’euphorie ressemblent à des bouffées de bonheur. Mais baser son bonheur là-dessus, c’est comme vouloir construire une maison sur un glissement de terrain.
Mauvaise idée…
S’il reste vain de tenter une explication unique qui contiendrait toutes les formes du bonheur, il est possible d’identifier ce qui se pose en amont: la maîtrise des processus psychologiques et des comportements qui permettent de raffermir, pour nous-mêmes, le terreau fertile dans lequel pourra éclore notre propre expérience du bonheur.
L’harmonie face à vous-mêmes, face aux autres et dans la majorité des événements de votre vie nécessitera des outils pour y parvenir et pour l’entretenir.
Mais pourquoi le bonheur semble-t-il si difficile à atteindre de façon durable ?
Si nous y regardons de plus près, nous constatons même à quel point notre vie fourmille de situations qui nous rendent malheureux.
Ces circonstances passent parfois par un manque de confiance qui vous empêche de réaliser vos rêves; par des crises ou des difficultés dans vos relations avec les autres; par l’impossibilité de communiquer vos sentiments.
Notre quotidien multiplie les occasions de ne pas apprécier suffisamment la vie.
Pour remédier à cette situation, le bonheur dont je parle découlera d’une attitude qui tient compte de cette complexité pour l’apprivoiser, et cela peu importe la personnalité de chacun et la variété des événements.
Ces outils vous aideront même dans des situations aussi extrêmes que quand vous vous cassez un ongle (je blague !) 😉
Cette position face à la vie correspond d’ailleurs à la manière dont nous définissons la sagesse. Cette dernière est souvent décrite comme une communion avec l’environnement, la capacité d’identifier les comportements qui donnent le meilleur résultat pour soi-même et pour les autres.
Il est possible de développer le contrôle nécessaire pour entretenir un contexte de vie beaucoup plus agréable.
Cette forme d’harmonie pourrait se caractériser par une grande diminution des désagréments, un état qui résulte de la compréhension de nos propres comportements, nous évitant de commettre certaines erreurs irréparables (comme aller vous suicider si votre chien est mort).
Pour être heureux de cette manière, il faut adopter la position active de ceux qui désirent trouver des solutions, au lieu de nous asseoir pour nous morfondre sur notre « horrible » sort et attendre que nos problèmes se règlent d’eux-mêmes comme par miracle.
Et vous devrez tenir compte de vos particularités, de votre tempérament.
Il vous faudra donc résolument accepter ce que vous ne pouvez changer, éviter de vous battre contre des moulins à vent…
Des outils psychologiques à acquérir
Pour y parvenir, le sens que nous donnons aux choses occupe une grande importance: il constitue l’ensemble de nos valeurs, fonde ce que nous connaissons, motive la manière dont nous réagissons.
Et aussi banal que cela puisse paraître, le meilleur indice dont nous disposons d’abord pour savoir si quelque chose peut être amélioré consiste à savoir si nous sommes malheureux.
C’est comme pour savoir si l’eau est trop chaude: si vous vous brûlez, elle est trop chaude.
Si la fumée vous sort des oreilles, c’est qu’il se passe quelque chose.
Le malheur que nous ressentons agit donc comme un baromètres pour nous dire quand nous devons faire quelque chose.
Depuis plusieurs années, je me suis astreint à identifier dans la recherche en psychologie ce qu’il serait possible d’appeler pompeusement les « invariants » du bien-être.
Ce sont les caractéristiques communes à tous les êtres humains qui permettent de développer et d’entretenir un réel bien-être face à la vie.
De la même manière que nous partageons tous certains points communs – nous possédons habituellement deux bras et deux jambes –, d’autres propriétés sont moins uniformément réparties entre nous.
Par exemple, j’aurais beaucoup aimé mesurer 1 mètre 90 et avoir des abdominaux bien découpés, mais ça n’est pas encore arrivé…
La thérapie cognitive propose à ce sujet des idées et des résultats passionnants et c’est la raison pour laquelle mon blogue vous présentera plusieurs de ses méthodes.
Les recherches en psychologie et l’intérêt que nous pouvons porter aux plus petits détails de la vie m’ont également suggéré plusieurs « outils » extrêmement précieux, autant que certaines valeurs comme le respect, la coopération et la confiance.
Trop de personnes lisent sur le développement personnel, comprennent merveilleusement bien le contenu, mais ne se rendent jamais à l’étape de la pratique.
Cette étape est pourtant indispensable car, sans elle, une lecture qui pourrait être d’une inestimable valeur tombera rapidement dans l’oubli.
Pour éviter que cela ne se produise, je vous suggère d’appliquer sans cesse à la vie ce que vous aurez appris.
Cette marche vers le bonheur sera également une invitation à s’arrêter.
Combien de fois réfléchissons-nous à notre existence ?
Combien de fois nous arrêtons-nous pour tenter de connaître, simplement, en quoi peut bien consister la vie ?
Nous oublions trop souvent que rien n’est immuable, que rien n’est définitivement acquis.
En ville, je me surprends parfois à lever les yeux vers le ciel, à oublier que je marche sur le bord d’une rue, puis je me fais frapper par une voiture.
Non, non. Je reprends.
Je me surprends parfois à lever les yeux vers le ciel pour me sentir minuscule devant l’immensité généreuse du firmament. Ainsi, toutes mes préoccupations me semblent bien dérisoire.
L’immensité et ma petitesse me soulagent.
À ce moment, mes préoccupations reprennent enfin la seule dimension qu’elles n’auraient jamais dû quitter: en enflant de la sorte, elles étaient devenues ridicules devant l’ampleur réelle de mon existence…
Nous restons bien petits devant l’absolu.
Et cette constatation, au lieu de nourrir de vaines craintes devant l’inconnu, est plutôt d’une grande utilité: elle nous aide à remettre en question toutes ces conceptions trop rigides que nous entretenons à propos du quotidien, de nous-mêmes, des autres, de la vie.
S’aider soi-même
De nos jours, de plus en plus de personnes décident de consulter un(e) psychologue (même en ligne) pour les aider à régler certains problèmes.
Cependant, de très nombreux courants de pensées existent dans ce domaine et il reste difficile de trouver la thérapie qui convient le mieux.
Le psychothérapeute doit procéder à tâtons, ce qui prend du temps, et nombreux sont les cas où des conclusions erronées ou trop hâtives ont davantage nuit qu’aidé ceux qui faisaient appel à ce genre de soutien.
Il faut aussi rappeler la difficulté du psy à bien nous comprendre, et il existe de nombreux charlatans qui vous feront payer un prix d’or pour ne pas du tout vous aider.
Une psychothérapie ne fonctionne que si nous sommes ouverts à changer.
Trop de personnes ont payé en vain une partie de l’hypothèque de leur psychanalyste pendant leur cure de 15 ans. En vain ?
Pas vraiment.
Ils ont obtenu quelques « Hum hum », des raclements de gorge ou même un beau silence plein de sous-entendus en contrepartie de leurs paiements.
Je vous recommande bien entendu de suivre une psychothérapie (d’une autre orientation que psychanalytique, comme cognitivo-comportementale) si vous en ressentez le besoin, et certains problèmes, comme la dépression, peuvent être très bien traités.
Cela peut faire la différence entre la vie et la mort (suicide).
Il ne faut donc pas prendre la chose à la légère.
Mais si on parle d’augmenter son bonheur, il vaut la peine d’essayer d’abord de se comprendre soi-même, en se respectant, bien sûr, et en allant surtout chercher les informations pertinentes pour y parvenir.
C’est pourquoi mon blogue vise à améliorer l’autonomie psychologique, le pouvoir d’éliminer nos propres problèmes.
De cette manière, vous deviendrez en quelque sorte des « experts » de la gestion des problèmes les plus fréquents.
Voici quelques préalables simples qui sont nécessaires:
- vouloir vraiment améliorer la situation: estimer qu’il vaut la peine de modifier certaines facettes de votre vie pour apporter les résultats escomptés;
- être convaincus que vous êtes capables d’y arriver (je vous jure que vous êtes capables !);
- désirer vous instruire de vos mécanismes psychologiques pour justement accroître cette autonomie et mieux réagir pour vivre plus agréablement.
Comprendre nous permet d’améliorer beaucoup de choses beaucoup plus rapidement que nous ne le croyons souvent. C’est d’ailleurs le but que cherche à atteindre toute psychothérapie.
Il s’agira donc de devenir plus actif, d’arriver à expliquer par vous-mêmes certains de vos comportements. C’est ce qui vous fera changer favorablement.
Il faut également savoir que la vie, même lorsque nous bénéficions de conditions avantageuses, présentera toujours des situations propres à générer des traumatismes et de mauvaises réactions.
La généralisation d’une expérience négative, aussi banale que de s’être fait critiquer par une autre personne, nous conduit parfois à des conclusions destructrices: dépréciation de soi, manque de confiance, perte de motivation, etc.
On se souvient de la réaction de Marty McFly lorsqu’il se fait traiter de « mauviette » dans la trilogie Back to the future. Rien pour l’aider à retrouver sa route dans le temps…
Et les occasions de ce genre sont tellement courantes que chaque personne gagnerait à mieux comprendre ses manières de réagir pour justement éviter que ces dernières, à la longue, ne la rendent malheureuse.
En effet, nos raisonnements, nos interprétations et nos émotions influencent nos moindres actions, nos moindres décisions, et définissent notre état général. Mieux les comprendre permet ainsi d’améliorer notre état quotidien.
Guérir cette forme d’« analphabétisme psychologique » me semble une voie privilégiée pour introduire les changements les plus profitables.
Un outil fondamental: le recadrage
Un jour, touchant à certaines limites, la vie m’a conduit à un carrefour, m’obligeant à m’adapter, à faire des choix dans des situations face auxquelles je ne me serais jamais imaginé me trouver.
Ce genre d’épisode reste pourtant normal, voire banal, et nous traverserons tous des épreuves au cours de notre vie.
Mais au moment où j’ai vécu ces difficultés, je n’aurais jamais pu mesurer la chance que j’avais véritablement à ce moment si je n’avais fait des efforts conscients pour comprendre.
L’apparente impasse devant laquelle je croyais me trouver était en fait une magnifique opportunité d’enrichir ma vie.
En modifiant le sens que je donnais aux événements, j’ai pu adopter les conditions de mon bonheur !
Cette expérience m’a permis de constater l’ampleur avec laquelle le sens influence directement notre manière de vivre. Et ce même sens nous détourne trop souvent du bien-être.
À l’instar des philosophes – allant de Hegel à Nietzsche, de Sartre à Krishnamurti – qui ont traité de l’importance d’entrouvrir notre « conscience au monde », d’arrêter de suivre machinalement le plus grand nombre, j’ai décidé d’approfondir mon usage de cet outil remarquable que possède l’être humain: la conscience.
Dans de prochains articles, j’aborderai en détail le fonctionnement de nos mécanismes psychologiques à travers lesquels deux notions simples rendront nos tentatives de changement extrêmement efficaces:
1. La compréhension. Elle constitue le principal moyen d’identifier la source des problèmes qui nuisent à notre bien-être; elle permet de comprendre pourquoi et comment ces problèmes s’élaborent; elle nous aide à savoir quoi faire pour les régler.
2. La tempérance. La tempérance est l’exercice du contrôle lui-même. Elle représente la possibilité indéniable de maîtriser nos réactions qui, lorsqu’elles sont négatives, constituent l’une des premières causes de nos malheurs. La tempérance sera particulièrement utile pour maîtriser nos émotions.
Les valeurs que je propose puisent leur source à même la profondeur de ce que nous possédons de plus estimable et permettent de garder quelque espoir lorsque les sursauts du malheur nous le font perdre.
Il s’agit du respect, de l’acceptation de soi-même et des autres, de la coopération, de la confiance, du dépassement de soi, bref, de tout ce qui favorise la vie.
Mieux comprendre la manière dont nous comprenons permet de changer beaucoup de choses. Les gens qui bénéficient d’une tendance naturelle au bien-être se reconnaissent d’ailleurs aisément: ils sont ouverts et indulgents, sociables, joyeux et tolérants.
À l’inverse, les personnes malheureuses entretiennent plus facilement la colère, l’insatisfaction, la jalousie, la tristesse.
Au fil de mes prochains billets, au lieu de rester les spectateurs impuissants de problèmes ou de conflits qui se répètent inlassablement, vous comprendrez ce qui se passe, et vous pourrez agir!
Vous utiliserez ces connaissances pour développer des compétences nouvelles et améliorer votre sort. Lorsqu’une personne est déprimée, ses proches s’évertuent souvent à l’aider en lui disant quoi faire: «Il faut te remonter le moral, ne pas entretenir pareilles pensées!»
Mais cette aide suscite parfois de la culpabilité chez la personne déprimée.
Non seulement elle se sent malheureuse mais, aux dires des autres, elle ne doit pas se sentir ainsi!
Elle est anormale! Ce paradoxe découle de la manière de présenter les choses.
Comme dans ce blogue, le but ne consiste nullement à juger les autres (à part les charlatans et autres arnaqueurs 😉 ). Nous verrons que notre cerveau se contente de fonctionner, avec de bons et de mauvais résultats.
Nous essaierons simplement de nous harmoniser à son fonctionnement.
Je vous aiderai à entretenir un état de bien-être en favorisant la maîtrise de ce qui nous rend malheureux.
Si la possibilité de remettre en question nos interprétations a été donnée en partage à nous tous, il reste à ce que chacun détienne les moyens d’utiliser cette capacité à son plus grand bénéfice.
Si mon billet a suscité chez vous des réflexions, si vous avez votre propre définition du bonheur, si vous avez des trucs ou des idées que vous appliquez déjà pour être plus heureux, n’hésitez pas à partager tout ça dans les commentaires.
Céline a écrit
Wow! C’est magnifique!
Je dois faire un speach devant ma classe sur le bonheur.
Merci pour ça, ce sera très utile pour demain, mais surtout pour toute la vie!
Merci beaucoup
Céline
Nicolas Sarrasin a écrit
Merci à vous Céline ! J’écris mon blogue pour celles et ceux à qui il peut être utile, alors vous venez de faire ma journée 🙂 .
J’espère que ceux à qui vous partagerez cette vision du bonheur apprécieront aussi !
Nicolas
Nath a écrit
Peut-on dire que le bonheur est un muscle qu’il nous appartient de renforcer?
Nicolas Sarrasin a écrit
Votre image résume en effet très bien ce que je veux dire. Il ne faut pas prendre le bonheur pour acquis et nous exercer (le plus efficacement possible) à le nourrir pour le faire grandir (ou le renforcer, dans le sens d’un muscle) 😉
Valérie Arno a écrit
Merci, Nicolas, pour cet article très intéressant. J’ai apprécié l’image de l’immensité de l’univers pour montrer combien nos défauts et nos tracas sont minimes. Nous sommes, en fait, petits comme les grains de sable de la mer face à l’univers. Ainsi, en effet, “toutes nos préoccupations peuvent nous sembler bien dérisoires. L’immensité et notre petitesse soulagent.”
Nicolas Sarrasin a écrit
Merci de ton commentaire Valérie !
Je suis content que tu aies aimé mon image de notre petitesse face à l’univers. Je vais d’ailleurs voir si je peux ajouter une vidéo pour mieux illustrer cela.
À bientôt !
Julie a écrit
WOW ! Depuis que je reçois vos courriels, vous êtes d’une grande aide. Je vois déjà quelques changements. J’ai beaucoup plus d’estime de moi-même et je me laisse beaucoup moins atteindre par mes pensées négatives. J’apprends à accepter mes pensées obsessionnelles de jour en jour. Avant, je les laissais me dominer et, depuis que je les accepte, WOW c’est formidable, ça se passe tout seul. Vous faite un travail formidable et je vous dis simplement un gros merci !!!!
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Julie,
Je vous remercie beaucoup d’avoir pris le temps de me partager votre commentaire. C’est vraiment gentil et ça m’encourage à continuer ! Je suis très heureux que mon blogue et mes ressources par courriels puissent vous être utiles, car c’est mon objectif le plus important .
À bientôt !
Fred a écrit
Doit-on penser que le bonheur est immuable dès lors que notre état psychologique nous guide vers une euphorie de la pensée ? Ou bien doit-on contraindre les déboires de la vie vers un stratagème immuable de notre pensée consistant à fausser la réalité ?
Je me pose mille et une questions, mais la réflexion n’est-elle pas une approche subjective du bonheur sans pour autant arborer la posture angoissante du malheur en quête du bonheur inaccessible ?
Merci pour vos lumières dans ce trouble inhérent de la pensée profonde qui rejaillit à chaque moment de lucidité.
Bien à vous,
Nicolas Sarrasin a écrit
Merci de votre commentaire Fred. 🙂
Camara a écrit
Merci Nic c’est vraiment génial et j’apprécie bien cet article.
Nicolas Sarrasin a écrit
Merci Camara, je suis très heureux qu’il vous plaise !
Marco a écrit
Cher Nicolas, votre texte est limpide et inspirant.
J’ai une question mais avant je vais mettre en contexte..
Je suis quelqu’un de posé et je suis convaincu d’être heureux. Je gère assez bien n’importe quelle situation et je suis capable d’accepter la critique sans me dévaloriser. Pour ma part je ne suis pas le meilleur ni le moins bon, je m’aime comme je suis.
Toutefois j’en suis très conscient, je suis totalement handicapé dans la façon d’exprimer ou extérioriser mes émotions. Comme vivre des succès ou participer à la réussite des autres.
Si j’utilise les mots de mes proches, je semble toujours d’humeur stable… immuable, pour ne pas dire plate !! « Tu ne t’amuses jamais ».
Donc, mon questionnement, est: Sommes-nous vraiment heureux même si on en est convaincu?
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Marco,
Je suis heureux que mon article vous ait plu.
Il est difficile de répondre à votre question puisqu’elle impliquerait de pouvoir définir une règle extérieure universelle au bonheur, ce dont je ne dispose évidemment pas.
Être heureux est une affaire éminemment personnelle. Si on est convaincu d’être heureux, ne sommes-nous pas la mesure ultime de notre propre bonheur ?
Alors si vous vous sentez heureux (êtes convaincu de l’être), je serais tenté de dire que vous êtes le mieux placé pour le déterminer et répondre par la positive à votre question.
Richard M. a écrit
C’est très intéressant cet article cher Nicolas.
Identifier et comprendre la source des problèmes qui nuisent à notre bien-être.
La tempérance et le dépassement de soi; voilà les principales clés qui vont certainement me permettre d’en finir avec ce qui me pourrit la vie en ce moment.
Grand merci à toi cher Nicolas pour ce merveilleux article.
Je crois qu’il me faut également comprendre ou réaliser l’intérêt que j’ai à pouvoir entretenir des bons rapports avec les gens autour de moi. Cela me permettra alors de comprendre pourquoi il faut me dépasser par moment, et me refuser de ne faire que ce qui m’est dicté par mon égo.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Richard,
Merci beaucoup de ton commentaire, et je suis très heureux que mon article te plaise!
Le processus de développement personnel est infini, mais tant de gens ne s’y occupent pas du tout. Alors peu importe où nous sommes, le simple fait de s’y intéresser est un grand pas avant par rapport au reste du monde!
Bonne lecture, et je te souhaite le meilleur pour la suite.